8 avril 2010
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07:00
Titre : Papa told me, tome 1
Auteur : Nanae Haruno
Editeur : Big Kana
3 tomes, série finie
Chisé vit seule avec son père depuis la disparition de sa mère. Autour d'elle gravitent de nombreux personnages qui lui donnent l'occasion de pensées très philosophiques et d'autres beaucoup plus pragmatiques.
Ce n'est pas une histoire que l'on découvre dans ce manga, mais plusieurs petites scènes, issues d'une énorme saga (27 tomes au Japon). Ces scènes ne sont donc pas dans l'ordre de publication et j'ai d'ailleurs eu un peu de mal (Chisé grandit entre l'épisode 22 et le 120). Mais au final on s'y fait car la petite fille est le prétexte à la découverte d'une vie japonaise contemporaine avec des soucis très variés selon le personnage central. On y parle du divorce, de la neige, de soeurs jumelles, de rêves de princesse, des vacances, de jardinage et de beaucoup d'autres choses. Il y a aussi beaucoup d'humour.
Les dessins sont très simples et on a en général simplement les personnages. Le décor autour d'eux est à peine esquissé. C'est vraiment pour le propos de chaque scène que l'on prend plaisir à lire ce manga, plus que pour l'illustration.
A lire : l'avis d'Hambre (qui m'a prêté ce premier tome et qu'il va falloir que je rencontre pour pouvoir connaître la suite du manga)
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Manga - BD
9 mars 2010
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08:00
Titre : Une sacrée mamie
Auteur et illustrateur : Yoshichi Shimada et Saburo Ishikawa Editeur : Delcourt En 1958, Akihiro vit avec sa mère et son grand frère. Mais la vie est difficile et sa mère se voit contrainte de l'envoyer chez sa grand-mère dans un petit village. Commence alors pour lui une nouvelle vie, toujours d'une grande pauvreté mais riche en amitié et en bonne humeur. J'ai lu les deux premiers tomes de cette série, qui m'ont été prêté par Loula. J'aime les mangas se déroulant à la campagne car tout tourne autours de la nourriture (ou presque) et manger reste quelque chose de très important pour moi (d'ailleurs tandis que j'écris cette critique j'ai des biscuits au curry qui m'attendent pour filer au four). Bref revenons à nos moutons. Ce manga est frais car Akihiro a une certaine naïveté touchante. Ce n'est qu'un enfant de 7 ou 8 ans. Et quand ça grand-mère lui dit, alors qu'il est déjà couché, que non, il n'a pas faim et que ce n'est qu'un rêve, sa première réaction est de la croire. Alors bien sûr il a du mal à se faire à cette vie difficile, mais sa grand-mère semble toujours tellement convaincue et de bonne humeur qu'il ne peut que la suivre et l'admirer. Chaque chapitre est une petite anecdote. L'ensemble se déroule dans un ordre chronologique, mais c'est plus une suite de petites scènes qu'une véritable histoire. Ce qui fait que je n'ai lu que deux tomes (sur les 5 ou 6 disponibles en français) et que je ne pense pas lire la suite. Du moins, je n'en ressens pas le besoin impératif car il n'y a aucune frustration lorsque l'on tourne la dernière page. Ces mangas sont inspirés de la biographie de Yoshichi Shimada. Dans un autre genre je vous conseille Petite forêt, qui donne le point de vue d'une jeune femme sur la dure vie de la campagne. A lire pour se faire une idée : l'avis de Loula, d'Hélène et Choco. Et le moi-s manga étant terminé, Emmyne nous a fait un bilan regroupant les liens vers les billets de tous les participants. 
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Manga - BD
26 février 2010
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08:00
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Manga - BD
12 février 2010
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08:00
Titre : Lovely Complex
Auteur : Aya Nakahara
Editeur : Delcourt
17 tomes finis au Japon (seulement 16 en France)
Risa Koizumi est très grande et désespère de trouver un jour un petit copain.
Atsushi Ootani est plutôt petit et désespère de trouver un jour une petite copine.
Ensemble ils forment un duo que tout le monde juge comique. Alors ils ne supportent pas d'être ensemble. Cependant ils décident de s'allier pour conquérir chacun le coeur d'un de leur camarade de classe.
Inutile d'avoir un doctorat ès manga pour se douter de l'histoire d'amour qui va vous tomber dessus.
J'adore cette série. Je l'ai d'abord découverte en anime avant de me plonger dans les livres. C'est mon remède contre la déprime : ensemble les deux héros débordent de bonne humeur et de dynamisme et deviennent vite de très bons amis. Et surtout ils sont spontanés et vivants. Ils partagent la même passion pour un musicien et deviennent surexcités dès qu'ils en parlent. L'humour est présent dans chaque page, sans pour autant laisser de côté l'aspect shojo (quand on est des filles, on ne lit pas ce genre de manga pour se passer d'une histoire d'amour).
Tout repose sur la différence, sur la sensation d'être moche/petit/grand... à chaque ado son fardeau, même si personne d'autre que lui ne le remarque. Mais on croise d'autres questions existentielles : le premier baiser, les rapports filles/garçons, les profs super sexy, déclarer son amour, choisir son avenir/ses études, comment faire un gâteau de St Valentin... Je vous avais dit : idéal contre la déprime, car c'est léger, frais et sans prise de tête.
En fait je crois que j'aime surtout l'héroïne, Risa, tellement pétillante et déterminée. Mais la galerie de personnages secondaires est également géniale. Je ne peux pas en dire plus, car chacun d'entre eux cache un secret (plus ou moins important), l'occasion de rappeler que les apparences sont souvent trompeuses.
Tiens autres avantages : la vie quotidienne japonaise est largement abordée au fil des tomes. L'occasion de devenir un expert sur les différentes fêtes se déroulant tout au long de l'année ou sur le système scolaire !
C'était mon petit billet de la semaine, dans la lancée du Moi-s manga initié par Emmyne.
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Manga - BD
5 février 2010
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08:00
Titre : Solanin
Auteur : Inio Asano Editeur : Kana Deux tomes, série complète Meiko et Taneda vivent ensemble. Ce couple de jeunes tokyoïtes s'interroge beaucoup sur leur vie, le fait de devenir adulte, de voir ses rêves s'accomplir. Alors Meiko quitte son boulot d'office lady sans rien d'autre à faire qu'être libre. Taneda se replonge dans les répétitions intensives avec le groupe de musiciens qu'il avait à l'université. Autours d'eux gravite trois amis qui avancent aussi à leur façon dans la vie. 
Emmyne vient de lancer le mois du manga. J'en profite pour suivre le rythme et vous proposer tous les vendredis de février mon avis sur une série. Pour commencer, voici donc Solanin, qui m'a été recommandé par Faelys et qui m'a bouleversé. Contrairement à son conseil j'avais acheté les deux tomes d'un coup et j'ai bien fait car je serais restée terriblement frustrée à la fin du premier. D'ailleurs la chute du premier est tel que je ne vous donnerai aucune info sur l'histoire du second. Ces deux jeunes un peu perdu entre rêve d'enfance, réalité d'adulte m'ont vraiment touché car ils me parlent terriblement. Comme Meiko j'ai laché un boulot bien sous tout rapport parce que je ne l'aimais pas et que je voulais plus de liberté. Comme elle je n'avais aucun projet derrière que mon namoureux pour me soutenir. Et comme je suis une grande sensible (et parce que là encore ça me parle), le deuxième tome a fini de me bouleverser. Et je pense que nous sommes nombreux à ne pas trouver évident le chemin à suivre à la sortie de l'université. 
Mais un manga, ce n'est pas qu'une histoire. Les dessins font "vrais". Les personnages ne sont pas extraordinairement beaux (ou laid ou gros ou...). La vie quotidienne est représentée telle qu'elle est vraiment avec ses jours de pluie, ses soirées alcoolisées, ses moments de tendresse, ses lessives de linge sales, ses chaussures toutes neuves mais qui font mal, ses amis et ses grandes questions existencielles. Et le graphisme rend tout ça, à chaque instant, avec des petits détails par-ci par-là. Le texte est juste. Chaque personnage a sa propre voix. Régulièrement les pensées des personnages nous sont dévoilés sur fond noir, en toute sobriété, tel que chacun les pense sans jamais oser avouer un moment de mièvrerie/rêverie/doute. Une lecture magnifique, sensible, drôle également, sans superflu, qui devrait toucher pas mal de lecteurs. Mais je vous préviens, prenez tout de suite les deux premiers tomes ! 
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Manga - BD
10 décembre 2009
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08:00
Titre : Paradise Kiss
Auteur : Ai Yazawa
Editeur : Kana
Nombres de tomes : 5 (série finie)
Yukari est lycéenne. Elle travaille énormément dans l'espoir d'intégrer une excellente université. Mais sa course est brusquement interrompu lorsque sa route croise celle d'Arashi. On lui propose d'être mannequin, on lui présente une autre façon de vivre.
Ce manga est une pseudo suite à Gokinjo on croise les mêmes personnages, mais les héros ne sont pas les mêmes et pas mal d'eau est passé sous les ponts. Ici on parle de choix, d'amour, d'avenir mais aussi de mode.
J'adore les tenues créées par Georges. Même si Ai Yazawa n'a passé qu'un an en école de stylisme, on sent qu'elle a toujours la passion des beaux vêtements et des robes incroyables. Les entrées de chapitres sont superbes et la première page de chaque tome est une feuille permettant de voir une robe en transparence sur un mannequin.
Mais l'histoire m'a également plu. Yukari a toujours tout fait selon les désirs de ses parents. Brusquement elle découvre qu'il existe autre chose, la révolte gronde en elle et elle choisit d'agir uniquement par contradiction. Dur dur l'adolescence. Surtout lorsqu'on croise le grand amour. Et plus qu'une histoire d'amour, c'est un manga sur ce passage, cet équilibre précaire et très court entre l'enfance et l'âge adulte. Sur le coup j'aurais aimé une fin tout autre, mais la vie n'est pas telle qu'on la rêvait...
A lire : l'avis de Chrestomanci (qui fait une étude comparée sur les perso masculins d'Ai Yazawa) et Hambre (qui a pris quelques photos de ses livres)
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Manga - BD
20 novembre 2009
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12:41
Titre : La vie... à quel prix !
Auteur : Neil Gaiman
Illustrateurs : Chris Bachalo, Mark Buckingham et Dave McKean
Editeur : Vertigo
Sexton Furnival a 16 ans et est complètement blasé. Il envisage de se suicider comme il pourrait parler de son prochain passage au supermarché. Mais lrosqu'il se retrouve coincé sous un frigo, il appelle à l'aide. C'est ainsi qu'il rencontre Didi, une ado au look gothique qui prétend être la mort et qui l'entraîne avec elle dans les rues de New-York.
Voici mon premier comics (et probablement le dernier, mais passons pour le moment).
Le sujet est assez bateau ( tout le monde a entendu parle de "Rencontre avec Joe Black"), mais la galerie des personnages est assez sympa et surprenante. Didi surtout nous donne l'envie de la rencontrer, mais aussi Hettie, la vieille vagabonde.
Côté histoire, je n'ai pas grand chose à redire, par contre côté illustration, heu comment dire, c'est vraiment pas mon style. Tout d'abord j'ai trouvé l'ensemble très inégale. Didi est par moments très jolie, jeune, naturelle et puis à d'autres on a l'impressions que les illustrateurs étaient fatigués et n'avaient pas envie de faire d'effort côté finition. Et c'est le cas pour tous les personnages.
A noter, ce comic s'adresse avant tout aux ados et sa dernière partie semble sortie d'une autre époque, une époque où les auteurs s'impliquaient dans une cause : la lutte contre le sida. Dans cette partie, Didi s'adresse directement aux lecteurs et je me suis revue collégienne lors de ce cours annuel sur la prévention sida.
Pour une première lecture comic je reste dans l'ensemble plutôt contente. Mais je ne renouvellerais pas car je préfère la douceur des traits des mangas.
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Manga - BD
