Coucou les geekettes,

Alors que je prépare ma visite au Doctor Who Experience (à Cardiff, pour mon anniversaire, début mai!!!!), je me dis que je peux peut-être partager avec vous ma dernière découverte totalement geek : Clermont-Ferrand est une ville pour nous !

Il y a pléthore de salons de thé, on y joue au jeu de rôle et surtout on y trouve une boutique de goodies, comme j'en ai peu vu d'aussi bien achalandé : AFK Shopping. Tous les ans je réclame pour mon anniversaire des goodies Doctor Who. Cela fait 4 ans et je n'ai toujours rien reçu. L'excuse est que c'est trop compliqué. Et j'habitais Paris ! (on peut aussi conclure que namoureux est un peu fainéant, mais soyons gentilles, laissons lui le bénéfice du doute).

Donc maintenant je veux aller vivre à Clermont-Ferrand. A cause d'une boutique (et de sa vendeuse trop sympa). On y trouve tout un espace dédié au Docteur. C'est petit, bien entassé, mais il y a aussi du Games of Thrones, du Stars War et d'autres séries addictives dont j'ignore tout (et j'en suis très heureuse sinon on ne s'en sort plus). J'aimerai bien savoir pourquoi il est si difficile de céder à ses addictions, et de se trouver des boucles d'oreille en Tardis ?

Je tiens à signaler tout de même que j'ai quitté la boutique sans rien acheter. Il en fallait de la force de caractère, mais d'un autre côté, mon sac faisait déjà 13kg, soit 3 de trop par rapport à ma capacité physique à me transformer en tortue avec sa maison sur le dos. Et je savais déjà que je serai à Cardiff pour mon anniversaire, donc je n'ai pas eu à tenter d'envoyer des messages subliminaux à mon namoureux.

Donc à l'heure actuel, je ne possède pas un seul goodies Doctor Who. Je n'ai même pas acheté le magazine hors-série spécial 50e anniversaire en vente au magasin de presse à 10minutes à pied de ma maison écossaise. Je me contiens, pour avoir les sous nécessaires pour me faire plaisir à Cardiff. Mais vous, êtes vous du genre à avoir des goodies ? A vous peindre les ongles en bleu et à décorer votre chambre avec des Daleks ? Ou je suis la seule à trouver ce genre de boutique absolument génialissime ?

Le 10 septembre nous avons opté avec mon namoureux et notre fille pour une vie nomade. Cela a nécessité de faire le grand vide. Le très grand vide. (Notre voyage se suit en ligne ici).

En printemps je fanfaronnais et prétendais ne garder que 3 ou 4 cartons en tout et pour tout. Finalement c'est une petite dizaine de cartons qui stationnent dans le grenier de mes beaux-parents, dont un de vaisselles (des théières achetées en Malaisie, notre poêle à œuf sur le plat japonaise...), un de documents importants et tout le reste de livres.

Et pourtant j'ai vendu des sacs pleins aux librairies d'occasion du quartier St Michel à Paris. J'en ai vendu et donné autours de moi. On parle quand même de plusieurs centaines de livres.

Les livres qui ont été gardé devaient répondre à plusieurs critères. Le premier : avions-nous envie que notre fille les lise un jour ? Le second : ce livre est-il très facilement disponible ? La seconde question excluait les classiques, mais maintenait les éditions spécifiques (les livres dédicacés, les toutes petites maisons d'édition, etc).

Puis il a fallu faire nos sacs. Sans vraiment nous prendre la tête (d'ailleurs il nous reste de la place), nous avons deux sacs à dos, type backpacker, et chacun un bagage à main pour l'avion.

Ayant hérité d'une liseuse à Noël, j'ai tenté d'être raisonnable. J'ai donc choisi un récit léger en anglais, Salmon fishing in the Yemenet un roman plus sérieux en français, Une langue venue d'ailleurs. Je voulais des livres auxquels je ne tiens pas pour m'en séparer en cours de route. Il faut ajouter une grammaire du FLE pour les cours que je donne, un roman de poche en japonais et une grammaire japonaise pour continuer à apprendre la langue.

Mon namoureux a opté pour un livre en anglais indispensable à la rédaction de son mémoire (un truc sur l'Europe médiévale en anglais), un livre d'histoire japonaise en japonais (il n'est pas prêt d'être lu) et un manga en japonais.

Et ma fille, qui aura 2 ans en novembre, emporte avec elle, Le petit bois du dimanche soir, Chatons (l'un des petits livres du coffret 4 histoires d'Amir), Totoro (en japonais, donc seul mon namoureux peut le lire), Raiponce, un livre de photos sur les bébés animaux et le numéro 1 du magazine Kolala sur les chatons (acheté la veille du départ, l'une de mes meilleures idées). J'avais fait une présélection de ses albums préférés et c'est elle qui a très sérieusement pris ceux-ci.

Et c'est tout...

Du coup à Zagreb, en découvrant la médiathèque francophone, nous avons pris un abonnement. Une seule carte (annuelle) pour nous trois et pour quatre semaines, pour emprunter beaucoup d'albums et quelques romans. L'occasion de passer un peu plus de temps avec Mouk(le seul album que nous n'avons pas emmené à regret en raison de son format) et de faire connaissance avec Pomeloqui s'aventure hors de son jardin.

Après 5 semaines sur la route, le bilan est simple : nous sommes en manque !

J'ai appris à trouver des livres électroniques gratuits, mais je n'ose pas lire mes deux romans car après « je n'en aurai plus ». Mon namoureux n'a aucun roman-plaisir. Nous connaissons tous par cœur les albums de ma fille.

Nous sommes tellement en manque, que nous passons des heures dans les librairies d'Istanbul. Ma fille s'assoit par terre et feuillette tout ce que nous lui donnons, nous offrant ainsi le moment le plus calme de notre journée. Mon namoureux lit les documentaires en anglais qu'il trouve et moi, je cherche des titres familiers, compare les couvertures, prend des photos.

Ce qui devait arriver arriva, nous avons craqué. Nous sommes ressortis avec un roman The long Earth de Pratchett et Baxter pour mon namoureux mais que je compte bien lire. Alors que notre budget ne le permet pas vraiment. Petit regret lorsque nous avons mis la main sur la librairie française le lendemain, il aurait été plus pertinent d'acheter un album pour notre fille, trop tard, l'argent ne revient jamais tout seul dans le porte-monnaie.

Une enveloppe préparée par mes soins devraient nous parvenir pour Noël (si nous nous décidons à nous poser suffisamment longtemps quelque part pour nous la faire expédier). Elle contient deux livres pour ma fille et deux pour les « adultes ». Mais il ne faudra pas s'étonner si avant ça je ne trouve pas le moyen de retirer quelques trucs de nos sacs pour acheter de nouveaux albums.

Comme quoi, être accro à la lecture comprend quelques inconvénients. Si vous avez des conseils ou des suggestions, n'hésitez pas.

Comme je vous l'avais dit, je suis maintenant "nomade", un bien grand mot pour dire que ce mois-ci j'habite à Zagreb et que je ne sais pas où je serai le mois prochain.

Mais Zagreb est une ville qui ne cesse de me faire penser à certaines blogueuses comme Ori et Loula qui créent une intéressante association entre plaisir de la bouche et lecture. Car ici, il y a des cafés partout, tous avec terrasse, et avec une couverture par table pour les plus frileux. Souvent les cafés ne proposent qu'à boire, mais il y en a tout autant qui offrent une carte de pâtisserie incroyable. Je n'ai pas encore eu le temps d'en tester beaucoup, car voyager avec une petite fille qui n'a pas encore deux ans, vous traîne plus souvent dans les parcs qu'à la terrasse des cafés pendant des heures. Mais j'ai goûté des macarons vraiment pas mal. Il faut ajouter qu'avant ma dernière dégustation de macaron a été un échec cuisant, au vue du parfum atroce du macaron du mois chez Pierre Hermé.

Mais revenons à Zagreb, où en plus d'un café plutôt bon, il est possible de se commander des chocolats chauds dont certains pourraient faire rougir Angelina.

On y ajoute au moins une librairie par rue, et hop, Zagreb devient LA ville à garder en tête pour un séjour entre blogueuses !

Au fait, ici je ne parle que bouquins, et je vous prépare un billet spécial librairies locales. Mais si Zagreb, ou notre folie en famille vous tente, jetez un oeil ici.

En ce moment dès que je vous fleurir un challenge, j'ai envie d'en être. Les kilts, le Québec et Halloween me font de l'oeil. Et puis comme je travaille à l'extérieur de chez moi, je passe du temps dans les transports, soit du temps de lecture garanti.

Mais je dois également préparer notre départ en voyage, en vie nomade, possible uniquement après avoir, entre autre vendu/donné/jetté 95% de nos possessions. Cela inclut les livres, mais aussi les assiettes, la table et les CD. Un vrai casse-tête à gérer en même temps que la recherche de clients pour voyager tranquille (je travaille en ligne, sur skype, comme prof de FLE, si ça intéresse quelqu'un), de la meilleure assurance et de la première destination. Pour ceux que ce genre de projet beaucoup trop fou en famille intéresse, j'en parle sur un blog plus spécifique, ici. Par contre on voudrait visiter l'Europe avant de nous attaquer au vaste monde.

Du coup, j'écris des articles, rapidement, trop rapidement, dans un document texte, et ce soir je vais essayer de tous les programmer pour les prochains jours.

Et quitte à être là, j'en profite pour vous tenter pour vider mon appartement en vous laissant voir un échantillon de ce dont on doit se débarrasser. Toutes les infos sont là.