Titre : Journal d'une princesse, La grande nouvelle
Auteur : Meg Cabot
Editeur : Le livre de poche

Mia a quatorze ans. Elle est amoureuse du plus beau garçon du lycée, amie avec Lilly très intelligente et réalisatrice de sa propre émission de télé. Elle s'occupe de la maison car sa mère artiste oublie beaucoup de chose. Elle ne voit son père que pendant les vacances, car il a un métier important dans le royaume de Genovia.
Enfin c'est ce qu'elle pensait. Car lorsque son père apprend qu'il ne peutplus avoir d'enfants, il lui apprend qu'elle est la princesse de Genovia et qu'elle sera l'héritière du trône après son père. Voilà qui n'arrange pas du tout les affaires de Mia qui va tout faire pour continuer sa vie normale.


J'avais vu le film quelques temps après sa sortie et j'avais toujours pensé que le livre devait être trop nunuche pour moi. Mais à force de voir Meg Cabot dans toutes les librairies, j'ai fait le plein à la médiathèque.
Je n'ai pas laché le livre pendant 2 jours ! Dès que j'avais quelques minutes je l'ouvrais pour connaître la suite.

Oui c'est un livre pour ados, oui on y parle d'amour, de lycée, de premiers baisers, de premières sorties. Mais le tout est tellement bien écrit, Mia est tellement attachante, que j'ai totalement accroché. C'est léger et drole, on se laisse porter et je ne pensais pas qu'un livre pour ados me plairait autant.
Et puis le film étant une adaptation assez libre, donc on n'a pas la sensation de déja-vu.

D'ici peu je vous donnerai également mon avis concernant une autre série de Meg Cabot, "Missing", ayant inspiré la série tv du même nom ;-)

Titre : La sorcière de midi
Auteur : Michel Honaker
Editeur : Rageot

Dans un village en montagne, cerné par les arbres, des enfants disparaissent.
Les adultes parlent de fugue et organisent des battus. Les enfants évoquent plutôt une vielle femme... une sorcière. Mais les adultes n'écoutent jamais ce que les enfants ont à dire.
Et parmis tous les enfants, il y a Harold qui prend cette histoire très au sérieux, avec un air de médecin, et Ed, le meilleur ami d'Harold.

Une histoire de sorcière qui en a effrayé plus d'un. Pour moi c'est trop tard, je suis déjà trop vieille et la magie n'opère plus vraiment.
Mais j'ai adoré Ed, le narrateur. Ou plutôt j'ai adoré l'écriture, ses préoccupations de pré-pré-ado (je ne crois pas que son âge soit donné), comme les bonbons et Nan, la plus jolie fille de l'école ou encore son rêve d'être écrivain qui l'occupe tellement qu'il en oublie de rédiger ses rédactions.

Et puis l'ambiance est vraiment particulière. L'auteur ne cherche pas à nous faire peur à tout pris. Au contraire, il se contente de dire les choses, comme ses yeux qui brillent dans la nuit, et notre imagination fait le reste. On trouve même pas mal d'humour dans le personnage de Ed, sa candeur et ses grosseurs.

La sorcière quant à elle, est loin d'être classique, enfin elle reste vieille et aux cheveux blancs argentés. Mais elle est particulièrement cruelle et le sort qu'elle réserve aux enfants est... mais je n'en dirait pas plus, à vous de lire le livre !

Petits extraits :

"J'ai mangé le sandwich parce que j'avais faim. J'ai souvent très faim et c'est pour ça que je suis un peu plus gros que les autres"

"ça me fait drôle de voir la maîtresse en dehors de l'école. Elle n'a pas l'air du tout la même. Elle a posé sa tête contre l'épaule de M. Dean et lui il a le bras autour de son cou, ce qui me rend très jaloux car personne n'a le droit de toucher à la maîtresse, non mais !"


Petit rappel aux collégiens de passage ici : si vous m'avez trouvé, votre prof aussi, donc on lit mais on ne recopie pas bêtement. Et si vous aimez les histoires de sorcières, voici une petite sélection qui devrait vous plaire.

Titre : Contes et légendes d'Afrique d'Ouest en Est
Auteur : Yves Pinguilly
Illustrateur : Cathy Millet
Editeur : Nathan

17 petits contes africains sont regroupés dans ce livre. On y croise beaucoup d'animaux, des femmes-éléphantes et des hommes-lions, des monstres ailés, des sorciers, des génies...

Une retranscription des contes un peu simpliste selon moi. J'ai eu comme l'impression que l'auteur n'avait gardé que la base même du conte.
On ne retrouve pas le rythme propre à l'oralité, les jeux sur les sonorités, le côté saccadé ou très poétique de certains contes. Alors bien sûr ici ce sont des contes qui ont subit une traduction et même une certaine adaptation pour une meilleure compréhension par les lecteurs occidentaux. Mais quand même...

Dans les jours qui viennent je vais vous proposer pas mal de critiques liées aux contes africains, car j'ai décidé de faire mon dossier d'ethnologie sur "les arbres dans les contes d'Afrique noire" ou "la forêt dans les contes d'Afrique noire".