Titre : Fascination
Auteur : Stephenie Meyer
Editeur : Hachette Jeunesse

Bella choisit d'aller vivre avec Charlie, son père, pour laisser sa mère filer le parfait amour. C'est la mort dans l'âme qu'elle s'installe à Forks, sous une pluie quasi continuelle.
Rapidement elle est intriguée par l'attidure d'Edward Cullen, son voisin de classe. Elle mène sa petite enquête pour découvrir la véritable identité d'Edward et sa famille.

Une histoire d'amour comme il en existe plein et même des mieux. Un bouquin que j'ai refusé de lacher avant la fin et surtout qui m'a redonné la pêche. Je ne sais pas pourquoi je n'en ai pas parlé plutôt, l'ayant fini depuis un mois. C'est en voulant parler du 2e tome que je me suis rendu compte de mon oubli.

A chaque fois que je laisse mon avis ici, je fouille un peu sur le net à la recherche d'infos intéressantes. Et pour ce tome, j'ai du être distraite par le film bientôt dans les salles. J'ai vu la bande annonce et j'ai été terriblement déçu. ça m'a pas mal refroidi d'ailleur. Mais depuis j'ai lu quelques critiques de blogueuses installées à l'étranger et elles semblent avoir appréciées.

De toute façon ce n'est pas parce que le film ne me donne pas envie, qu'il faut éviter le livre. Par contre attention ceci est une lecture loisir qui diminue le coefficient intellectuel de pas mal de points... Un certain côté mièvre, fleur bleue risque d'apparaître et dans le train j'avais plutôt honte de sourire comme une idiote. ça ne m'était pas arrivée depuis un bout de temps. Finalement c'est ça qui me plaît dans ce livre, le fait qu'en le lisant je redevienne totalement idiote, loin de ma vie usante du moment.
Car en dehors de ça, je n'arrive pas à vous proposer d'arguments construits, cohérents, intelligents sur la raison qui me fait adoré. Les vampires sont "bizarres" (ils brillent sous le soleil, comme une boule à facettes en boite de nuit), Bella est cruche et maladroite (mais avec de bons goûts littéraires), les copains de lycée sont pires que des caricatures... Mais moi j'adore !

Allez, je suis gentille, voici l'avis plus construit de Lilly et d'un pro des vampire (d'après le nom du blog)

Titre : Les larmes de l'assassin
Auteur : Anne-Laure Bondoux
Editeur : Editions de la Loupe

Angel Allegria, assassin se rend dans une région déserte du sud du Chili. Il y tue la seule famille installée à l'exception de Paolo, le jeune garçon. Entre ces deux êtres, sur une terre hostile, un lien fort se crée et ensemble ils découvrent l'amour, l'art, la lecture... Car un troisième homme se joint à eux. Un riche fils de négociant qui se cache de sa famille.

Ce livre me vient de ma médiathèque, seul hic : il a été choisi dans une édition pour les déficients visuels. Du coup il m'a fallu quelques lignes pour m'adapter à la taille des caractères. Cette anecdote mise à part, j'ai beaucoup aimé.

On assiste véritablement à l'ouverture sur un monde de douceur de deux êtres qui n'auraient jamais du se rencontrer. Le tout avec une écriture surprenante car elle ne tombe pas dans la mièvrerie ni dans la sur-sensibilité. Tout en pudeur donc, en détachement même, jusqu'à verser une petite larme à la fin, enfin pas la toute-fin, car après tout, ça se fini bien. La douceur existe !

Titre : Hell
Auteur : Lolita Pille
Editeur : Le livre de poche

Hell a 18 ans et fait partie de la jeunesse dorée de Paris. Prada, Gucci, le Costes font partis de son vocabulaire quotidien... ainsi que l'alcool et la drogue. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Andrea, tout aussi seul qu'elle, tout aussi mal et avec qui c'est le coup de foudre.

Ce roman qui évoque un monde que connait bien l'auteur est juste un coup de gueule d'ados. Après tout Lolita Pille n'avait que 17 ans lorsqu'elle l'a écrit. Son personnage hurle, crie, crache sa haine du monde, vomit sur tout le monde avec ou sans raison, se sent persécutée, mal-aimée. Une sorte de rage qui s'étale sur plus de 150 pages.
J'ai eu l'envie de l'abandonner à plusieurs reprises, mais on se dit qu'il y a une raison à tout ça, que l'on va bien finir quelque part... Et bien non !

Vaut mieux passer son chemin... Même la présentation du roman sur le site officiel de l'auteur n'est pas tendre avec lui (par ici)