Les éditions Tourbillon avaient publié il y a peut-être 4 ans un roman que j'avais adoré : les aventure de Alvin Ho. Il y avait une fraîcheur et une sensibilité parfaite pour le lectorat cible : des enfants en début de primaire, des enfants normaux mais probablement déjà un peu has been, des enfants qui s'inventent des histoires, grimpent aux arbres et se demandent très sérieusement si les visites costumés des maisons d'écrivains sont réalisés par les fantômes des auteurs.
Alors du coup, à l'annonce de la sortie d'une nouvelle série dans la même veine, j'ai voulu aller voir par moi-même.
Zoé et Juju n'ont, au premier regard, aucun point commun. C'est d'ailleurs probablement pour ça que leurs mères respectives veulent absolument les voir devenir copines. Juju est du genre à courir partout, ramper dans la terre et chercher le meilleur plan pour rendre sa sœur folle. Zoé aime les livres, jette des sorts et passe beaucoup de temps toute seule. Elles vont sympathiser autour d'un sort qui fait danser éternellement et ainsi devenir les meilleures copines.
Les deux premiers tomes voient leur histoire organisée à partir de l'imagination de Zoé. La limite est flou entre ce qui existe pour de vrai et ce que l'on invente. C'est un peu comme le Père Noël, on se doute qu'il y a un truc de louche, mais on veut y croire. Ou comme les fantômes que l'on invente pour faire peur à son petit frère et que l'on finit par entendre.
J'aime cet hommage à l'imagination et aux jeux enfantins, loin des écrans, mais avec une touche de Harry Potter et de geek attitude dedans. Zoé et juju appartiennent bien à notre époque.
Chaque chapitre est un peu dense et je ne suis pas fan des illustrations. En fait à choisir, Alvin Ho reste mon héros. Mais ce serait dommage de dénigrer Zoé + Juju parmi les premiers romans à lire tout seul (mais avec une vriae aisance de lecture tout de même).
Zoé + Juju – Annie Barrows & Ssophie Blackall - Tourbillon