Car j'ai passé mon week-end en famille. A mon arrivée, ma soeur de 5 ans m'annonce mon nouveau nom : Barbotine de la famille des Barbapapa. On passera sur son mauvais caractère pour ne retenir qu'une chose, elle passe son temps à lire. Et c'est pourquoi la balade de l'après-midi se fait au salon du livre du giennois.
Je pensais tombée sur un petit salon du livre pas terrible puisque tout le monde serait à Paris. Mais que nenni !
Le thème : Crime au chateau !
Le décor : le château de St Brisson, envahit sur 4 étages avec des ateliers pour enfants, des expositions et surtout une enquête à résoudre.
Les dédicaces : Sarah Cohen-Scali, Marie-Aude Murail, Christian Grenier et bien d'autres.
Alors je tire mon chapeau à l'organisation car, bien que le château soit un peu petit, le rendu est vraiment génial. Il y a de la déco partout, les écoles et bibliothèques ont été mise à contribution et les libraires proposent un joyeux fouilli de lectures.
Côté auteurs, ils ne sont pas nombreux et totalement partant pour discuter. J'ai notamment pris le temps d'échanger avec Sarah Cohen-Scali qui a réalisé une anthologie de nouvelles vampiriques (ma critique ici). En fait on a discuté sur son travail de "condensation" de certaines nouvelles trop longues ou ennuyeuses pour être proposées à un jeune public.
Puis j'ai vu "Miss Charity". Ce livre de Marie-Aude Murail me fait de l'oeil depuis sa sortie, mais pèse 1,2kg (selon son auteur car je n'avais pas de balance sur moi). Alors à chaque fois, je n'avais pas le sac idéal et je repoussais mon achat. Mais là, c'était l'occasion de me décider et d'avoir une dédicace. Donc je suis repartie avec (je ne vous dit même pas la tête de ma soeur, qui s'est bien marrée avec son histoire de Barbotine).
Et il y avait Christian Grenier. En 6e ou 5e, le CDI de mon collège avait organisé un jury de lectures en partenariat avec le salon du livre. J'en faisais partie et notre "récompense" avait été une rencontre avec cet auteur. C'est le seul que j'ai rencontré dans le cadre de toute ma scolarité. Et je ne me souviens que d'une chose : un vrai auteur qui publie des vrais livres était là pour nous parler de son boulot. J'avais adoré, mais je ne me souviens de rien d'autres que de ma joie lors de cette rencontre. Je sais, y en a qui sont graves et j'en suis.
Enfin bon, je n'ai pas pu y rester longtemps, mais du coup je prendrais plus au sérieux l'année prochaine la proposition de ma mère d'y aller.