Titre : Le conte d'hiver
Auteur : Shakespeare
Editeur : Les éditions de minuit
Léontes, roi de Sicile, devient brusquement jaloux des liens entre sa femme Hermione et son ami Polixène, roi de Bohème. Il finit même par se persuader que sa femme le trompe. Il fait enfermer sa femme, Polixène se sauve de justesse pour rentrer chez lui, le fils de Léontes meurt de la situation de sa mère.
En prison, Hermione accouche d'une petite fille, Perdita. Léontes est persuadé qu'elle est née de l'adultère et donne l'ordre de l'abandonner dans un endroit désert.
Antigonus, chargé de la tâche la laisse dans le royaume de Bohême et meurt en la quittant.
Finalement l'oracle de Delphes rendra son jugement et obligera Léontes a reconnaître l'innocence de sa femme.
Seize ans plus tard, on retrouve la jeune Perdita élevée par un berger et amoureuse du fils de Polixène.
Je lis très rarement des pièces de théâtre depuis que j'ai quitté le lycée et mon club de théâtre. Pas une seule pièce lue en 2008, et c'est pourtant le premier livre que je referme pour 2009. L'avantage d'être dans une fac d'anglais avec une bibliothèque en conséquence. Par contre pas de miracle, je l'ai lu en français.
Le mélange des genres est surprenant. On oscille entre drame et comédie. La famille adoptive de Perdita est surprenante (un père berger et un frère clown). Un voleur s'invite même sans aucune raison apparente.
Et puis la fin est beaucoup plus heureuse que ce qu'on pouvait imaginé.
Amour, jalousie, tentative de meurtre, abandon, oracle, mariage et résurection, je ne pouvais choisir meilleure lecture pour me replonger dans le théâtre. Tous les thèmes classiques sont présents. Peut-être vais-je ainsi réussir à me motiver pour en relire plus souvent.
(Le portrait en début de cette article est intitulé "Perdita chez les bergers" et a été réalisé par Antony Frédérick Augustus Sandys vers 1866)