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24 avril 2016 7 24 /04 /avril /2016 07:28

A 1h de train de chez moi vient de s'ouvrir une exposition dédiée à Jules Verne. Et toute la communication autour de l'événement met très en avant l'aspect steampunk de Jules Verne !!!

 

Alors à défaut de m'y rendre immédiatement pour l'ouverture (je souhaite attendre que les jardins ouvrent également), j'ai plongé avec délice dans la série Le protectorat de l'ombrelle et j'ai lu les 4 premiers tomes. Enfin presque. J'avais lu le premier tome il y a 2 ans, donc j'ai juste dévoré les tomes 2, 3 et 4.

 

Londres, ambiance steampunk.

Les vampires et les loups-garous ont légalement le droit de vivre en paix avec les autres citoyens. Cependant les communautés restent bien distinctes et ne se mélangent que peu.

 

Alexia est une paranaturelle, c'est à dire qu'il lui suffit de toucher un surnaturel pour le rendre temporairement mortel. Elle a aussi le défaut d'être grande, d'avoir du sang italien (et les cheveux qui vont avec), d'avoir trop de caractère et d'être toujours célibataire. Sa vie bien trop ennuyeuse et désagréable prend un surprenant virage, lorsqu'un vampire qui ne lui a pas été présenté l'attaque et qu'elle le tue accidentellement.

 

Alors oui, il y a des répétitions et on parle beaucoup de vêtements, tissus, harmonie des couleurs et extravagances. Mais c'est drôle et fin. J'adore les personnages et je ne me contente pas de lire ces romans, je les dévore. Interdiction de me déranger quand je suis dedans, je ne fais plus que ça, à longueur de journée.

J'ai trouvé le tome 4 un peu décevant, moins pétillant. C'est pourquoi j'ai décidé de faire une pause avant de me plonger dans le tome 5 (et pour lire quelques livres de bibliothèque que je devais absolument rendre).

 

Il ne me reste maintenant plus qu'à aller à Wesserling, où j'ai appris que l'exposition permet de tester quelques accessoires steampunk le temps d'une photo. Et si vous avez des titres steampunk légers (sans trop de technoblabla donc), donnez moi vos conseils !

 

Le protectorat de l'ombrelle – Gail Carriger – Le livre de poche

Le tome 1 a pour titre Sans âme.

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18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 08:49

J'ai adoré Angelfall, c'est même mon gros coup de coeur 2015. Bon je l'ai lu il y a plusieurs mois, car j'ai dévoré le tome 1, couru emprunté le tome 2 au milieu de ma lecture pour être sûre de l'avoir et … découvert que le tome 3 n'est pas encore dispo en français.

La frustration était telle à la fin de ma lecture que je n'avais aucune envie de vous en parler. Mais pour combler l'attente, je me décide à tenter de convertir tout le monde en fan de cette série.

 

Dans un futur pas si lointain, les anges ont attaqué, envahi et pris le contrôle de la Terre et des humains. Ces derniers vivent terrés et effrayés.

À San Francisco, Penryn, 17 ans, voit sa sœur être enlevée par des anges, juste sous ses yeux. Elle décide alors de s'associer à l'un d'entre eux pour tenter de la retrouver.

 

Je ne sais pas pourquoi j'ai été prise dans ce roman, mais je n'ai pas décroché de ma lecture.

Il est vrai que je n'ai pas lu grand-chose avec des anges, donc il y a l'effet de la nouveauté. Et puis j'aime bien le post-apocalypse (mon précédent coup de coeur était pour la série Partials).

 

Je vais vous dire la même chose que la bibliothécaire qui me l'a conseillé : lisez-le !

 

Les droits ont été achetés pour une adaptation ciné. Pour l'instant je n'ai aucune envie d'avoir un film, car j'aime l'imaginaire que j'ai construit autour de ce livre, mais une fois que j'aurai fini la série (vite, le tome 3!!!) pourquoi pas.

 

Angelfall – Susan Ee – PKJ - commander le livre

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 06:16

Temple ne connaît pas le monde d'avant. Pour elle il y a toujours eu des sacs à viande dans la rue et des villes fantômes. A présent elle a 15 ans et préfère la solitude aux cités fortifiés. Elle parcourt les Etats-Unis au hasard de la route et des rencontres et se prend à rêver des chutes ud Niagara.

 

L'auteur Alden Bell a réussi à créer une ambiance unique pour son récit. Les zombies sont de vrais zombies, mais nous ne sommes pas dans l'horreur de la découverte. Ils ont toujours existé pour Temple, elle sait reconnaître le danger, leur vitesse, en fonction de leur démarche et de leur niveau de décomposition. Ils font partis du monde comme les voitures ou les oiseaux, une existence qu'elle n'explique pas, ne juge pas. Plus personne ne semble lutter contre non plus, il y a comme une attente, celle d'un après. Il y a aussi une grande solitude entre les pages et en même temps une envie d'autres choses, une fuite, une recherche, un mouvement perpétuel.

 

Difficile de mettre des mots sur les émotions que j'ai ressenti, le livre ne m'a clairement pas laissé indifférente. Par contre je sais que j'ai envie de le recommander, de le faire découvrir à d'autres lecteurs. De faire écouter la voix de Temple écrite avec un tel soin qu'on l'entend parler, entre désillusion et instinct de survie. Et si je devais mettre une note, je donnerai 5/5 !

 

Les faucheurs sont les anges – Alden Bell – Bragelonne – en savoir plus

 

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 07:02

Avant de voir passer ce titre dans les nouveautés Michel Lafon, je n’avais jamais entendu ce titre, Big Game. C’est pourtant celui d’un film sorti en 2014 avec Samuel L. Jackson dans le rôle du président des Etats-Unis (avez-vous remarqué qu’en ce moment tous les présidents de film sont noirs ? quelle originalité !) D’un autre côté, j’aurai sur que le roman était une adaptation du film, je ne l’aurai probablement pas lu. Et j’aurai eu tord !

 

Oskari va avoir 13 ans. Pour célébrer ce passage, il se plie à la tradition de son village de chasseur et part seul en forêt avec pour mission de ramener un animal sauvage chassé avec l’arc de sa communauté. Mais à la place du cerf qu’il convoite, il va trouver la capsule de survie du président des Etats-Unis dont l’avion a été abattu quelques minutes plus tôt. Il va alors décider d’aider ce dernier à survivre et à fuir ceux qui le pourchassent.

 

Un bon roman, qui fonctionne bien. Il n’y a que l’apparition du frigo qui m’a semblé difficile à croire par rapport à l’ensemble. J’ai dévoré le livre, je devait être en manque d’action et de rebondissement, j’ai du lire trop de livres sérieux ces dernières semaines. Les critiques que j’ai lu concernant le scénario du film ont disparu. N’en reste qu’un bon moment !

 

Big Game – Dan Smith – Michel Lafon – en savoir plus

Merci aux éditions Michel Lafon pour l’envoi du titre, l’avis présenté n’en reste pas moins totalement le mien.

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 07:57

Harmonie Project ItohLa SF que je lis en ce moment est déprimante et surtout fait froid dans le dos. Après Les Monades Urbaines absolument parfaites de Silverberg, j'ai plongé dans un monde post-Maelström où l'humain est parfait, à travers le roman Harmonie d'un auteur japonais.

 

En 2019, le nucléaire vendu en sous-main à travers le monde se mit à détruire notre civilisation. Les humains survivant misèrent tout sur la santé et les gouvernements cédèrent la place à des admédistration. Chaque adulte est équipé d'un WatchMe évaluant tous les paramètres vitaux, commandant dès que nécessaire les médicaments pertinents. L'alcool, le tabac, les drogues ont été interdits, tandis que la consommation de caféine est tolérée mais réprouvée.

Dans cette univers où tout le monde est si parfaitement en bonne santé, une vague de suicides simultanés sème le trouble.

 

Nous plongeons dans l'univers sur les pas de Tuan Kirie, jeune femme japonaise qui n'a jamais su se sentir à l'aise dans ce monde si surveillé. Un personnage égoïste dans une société où le bien-être de son voisin prime. Un personnage qui insuffle un certain malaise dans cet univers.

 

L'écriture est captivante, avec ici et là des points de html, pour établir des listes, mettre en avant les émotions ressenties par le personnage.

 

Un récit qui rappelle que la SF, avec son technoblabla et ses visions surprenantes du futur ne sont que des extensions de notre quotidien. Le futur ne se rêve pas pareil dans les années 60 ou au début des années 2000. Il est encore plus perturbant de savoir que l'auteur a écrit ce récit mettant un pont d'honneur à la préservation de la santé des êtres humains par une observation de l'intérieur alors qu'il luttait du cancer. Le cancer a gagné. Son récit aussi. Plusieurs prix lui ont été attribué, au Japon et à l'international.

 

Surprenant !

 

Harmonie – Project Itoh – Eclipse Panini Books – en savoir plus

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:39

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQVIzPTMGpcWZGWWZ_22Oj9SCvHuty-P1nZyz3_eulXeFLEJPMtDaqjXi9Z

Sans le challenge culture geek et le planning mis au point par les organisatrices, je n'aurai jamais ouvert un seul livre de Silverberg. Je ne suis pas particulièrement fan de SF, encore moins de science fiction américaines des années 60.

 

Les Monades Urbaines est constitué d'une suite de nouvelles suivant chacune un personnage différent. Mais tous ils se croisent et se recroisent, travaillent ensemble ou partagent la couche des uns et des autres. Dans cet univers futuriste, tout le monde est heureux. A partir de 12 ans chacun est marié et encouragé à avoir le plus grand nombre possible d'enfant. Le premier enfant garanti l'accès à un appartement privé.

L'histoire se déroule dans une monade en particulier. Il s'agit d'un immeuble de 1000 étages abritant des milliers et des milliers d'habitants (le nombre m'échappe).

 

L'univers est déroutant car l'auteur fait le choix de présenter selon un point de vue interne et donc très positif une vie qui nous semble aberrante. Aucune propriété privé, aucune vie privé, une liberté sexuelle excessive (l'auteur insiste un tout petit peu trop) et une obsession pour les enfants. Le système est très peu remis en cause et ceux qui osent le faire sont déclarés anomos et jeter dans les turbines approvisionnant en électricité l'immense monade.

 

La présentation n'en est pas moins intéressante, puisque le discours à l'origine de la monade est « pourquoi s'inquiéter d'un problème futur puisqu'il n'y aura finalement peut-être jamais de problème ».

 

Au final c'est une lecture intéressante, puisque mon namoureux a lu tout Silverberg et qu'au moins maintenant j'ai une vague idée de ce dont ça peut parler. Car il paraît que cet auteur aime la variété et qu'il a publié dans des genres différents.

 

Surveillez les blogs des autres blogueuses geek, car elles ont promis de publier un billet prochainement.

 

Les Monades Urbaines – Robert Silverberg - en savoir plus

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 09:11

 

http://www.simple-things.fr/img/couv-240.jpg

Voici probablement mon nouveau magazine préféré. Simple things a pour sous-titre « le plaisir des choses simples », que je trouve être totalement faux.

 

Le magazine s'organise autour de la maison, du jardinage, de la cuisine. On y parle de bien-être, d'huiles végétales, de lumière… Mais rien n'y est vraiment simple. Au contraire, on découvre des maisons qui ont été aménagé avec beaucoup de soin.

Ce n'est pas la simplicité qui caractérise ce magazine, mais l'attachement qu'il porte au quotidien. Il invite à se contenter, à profiter, à savourer ce que l'on a. Il ne me fait pas rêver, il me donne des idées pour la cuisine ou la déco.

Et j'adore les photographies qu'on y trouve, au point de le garder précieusement pour le découper et décorer avec.

 

Il y a quelques autres magazines qu j'apprécie, mais le rendu final n'est pas assez beau pour me donner envie de l'acheter sans faire attention au sommaire. Je pense à Pep's par exemple ou à Grandir autrement. Ados, je lisais Elle, probablement parce que j'avais l'impression que c'est ce qu'il fallait faire en tant qu'ados, mais loin de la vie urbaine (et encore moins parisienne donc), je ne m'y retrouvais pas. Au Royaume-Uni, l'accès à la presse anglophone m'a complètement séduite, de même qu'au Japon. Il y a une publication très abondante et beaucoup de très belles choses. A l'inverse en Italie et en Grèce, j'avais l'impression de retourner 15 ans en arrière, au point de trouver des magazines français et anglais dans les rayonnages déco/maison…

 

En ce moment, j'achète Simple things et je le savoure tranquillement pendant mon petit déjeuner. Et grâce à ma fille, également présente avec son propre magazine (youpi ou un des mes magazines de voyages), il me faut plus de 2 semaines pour tout lire.

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Bonjour, je suis Tiphanya, j'ai créé ce blog et pendant trèèèès longtemps, j'étais la seule à y partager mes chroniques littéraires.

Depuis peu, j'ai décidé d'associer ma fille Nine (né en novembre 2011) car elle voit beaucoup de choses qui m'échappent complètement. J'ai choisi de vous transmettre ses mots, ses remarques, ne touchant qu'à la grammaire pour rester le plus proche de ses idées.

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