Des lectures geek, jeunesse, manga et voyage
J'essaye autant que possible d'écrire mon avis sur mes lectures juste après avoir refermé le livre en question. Il peut s'écouler jusqu'à une semaine avant que je ne le fasse mais rarement plus. Je n'ai aucune confiance à ma mémoire, et je suis tout à fait capable d'arranger selon mon désir le déroulement d'un roman. C'est aussi pour ça que je tiens un blog, pour me relire quand j'ai l'impression de me mélanger les pinceaux.
Mais du coup, un roman que j'aurais trouvé décevant à la sortie de la lecture, me laissera un souvenir très positif pendant des mois. L'inverse est possible mais dans ces cas là c'est plutôt aucun souvenir qu'un souvenir négatif.
Dernièrement je vous parlais d'Ikigami, un manga sombre dont on a beaucoup entendu parler au début de l'été. Et je vous invitais à lire à la place Détenu 042, qui évoque la peine de mort. Pourtant aujourd'hui mon avis sur la question est assez loin de ce que j'avais écris il y a plus d'un an maintenant. La preuve, je vous le recommande chaudement.
Voici quelques autres titres, que je vous recommande aujourd'hui, plusieurs mois après les avoir lu, alors que ce n'était pas forcément le cas à l'époque.
Le premier qui pleure a perdu, de Sherman Alexie. Parce qu'on rit alors même qu'il n'y a rien de drôle, parce qu'on se sent vivant tout comme cet ado débordant de vie et d'espoir.
La petite fille de Monsieur Linh, de Philippe Claudel. Je suis toujours aussi incapable d'en parler. Mais c'est magnifique, c'est à lire. (moment nostalgie : c'est l'un des tous premiers billets de ce blog !)
Le vampire du CDI, de Susie Morgenster. Avant tout pour les affiches créés par le documentaliste puis par l'un des élèves.
Accros du roc, de Terry Pratchett. Le roman qui me fait penser régulièrement à lire plus de Terry Pratchett et surtout ceux avec la Mort.
Kitchen, de Banana Yoshimoto. Je me souviens d'une certaine douceur se dégageant des personnages, d'une lenteur également. Une nouvelle reposante, sur la vie et les rencontres que l'on peut faire.
Le pays des cerisiers, manga en un tome de Fumiyo Kouno. Pour la beauté des illustrations et le point de vue différent sur un évènement historique que tout le monde connaît.
Un drôle de père, de Yumi Unita. Pour ce papa si attachant, si prévenant et si naïf. Pour cette petit fille si mature, si joyeuse et si naïve. Pour leur lien qui se forme petit à petit.
Et vous, vous changez d'avis sur vos lectures ? Ou vous attendez un peu avant de publier vos avis ?