Des lectures geek, jeunesse, manga et voyage
Oui, je sais, je m'y prends en avance. Mais ce n'est pas de ma faute, prenez-vous en à Hilde et Lou qui cette année encore organisent un challenge se déroulant du 1er octobre au 2 novembre. Et comme j'aime les histoires de sorcières, je ne pouvais pas refuser. J'ai même opté pour la formule Poltergeist qui me permet de publier autant de billets que je veux. Histoire de rythmer le tout, elles nous proposent également d'embarquer dans le train fantôme et de publier tous les cinq jours une chronique sur un thème précis. Je ne sais pas si je ferai tous les thèmes, mais le coeur y est.
Ce challenge se préparant en coulisse depuis quelques semaines, j'ai passé de longues heures à m'interroger sur le sens du mot "mort-vivant" et du lien avec les "zombies" (car une étape zombie est prévue pour le 10 octobre). Au final, le petit roman que j'ai lu ne parle pas du tout de zombies, mais bel et bien de morts-vivants, représentés sous la forme de squelette. En plus, ce n'est pas du tout une histoire qui fait peur, mais une histoire pleine d'humour. J'ai donc pris pas mal de liberté avec le challenge, mais comme pour moi Halloween est surtout uen fête pour s'amuser, ce roman est plutôt pas mal pour attaquer ce challenge.
Titre : Les morts-vivants ne mangent pas de carottes
Auteur : Pascal Prévost
Editeur : Milan Poche
Pour ceux qui commencent à lire tout seul et qui ont de l'humour
Les vivants et les morts-vivants se partagent la surface de la terre avec plus ou moins de mal. Pourtant un jour, le gouvernement décide de prendre une décision radicale car les vivants en ont marre de trébucher sans cesse sur des bouts d'os qui trainent dans la rue.
Un scientifique ayant découvert que les morts-vivants sont allergiques aux carottes, il met sur pied une bombe carototogène. Mais la destruction prochaine des morts-vivants ne plait pas du tout à Anatole qui va tout faire pour empêcher que la bombe explose.
Ajoutons à ce résumé un ver de terre auquel on a greffé des mains pour qu'il puisse jouer aux cartes ; une bande de lapins voraces qui contrôle l'intégralité du sous-sol de la terre ; une bonne recette de lapin aux carottes ; une mouche vêtue d'une blouse blanche de chercheur. Vous obtenez une image assez précise de ce que dissimule ce roman.
Le texte est simple à lire et les illustrations en couleurs sont bien pensées et apportent toujours des informations et de l'humour supplémentaires au récit.
Une bonne façon de commencer à lire tout seul avec des histoires qui emmènent le lecteur très loin de tout ce qu'ils auraient pu imaginer en jettant un coup d'oeil à la couverture (quoique).