Bal de givre à New-York

06.01.2011

Titre : Bal de givre à New-York

Auteur : Fabrice Collin

Editeur : Wiz Albin Michel

Pour "jeunes adultes" mièvres

Anna Claramond vient de se faire renverser par la limousine blanche de Wynter Seth-Smith, de la plus riche famille new-yorkaise. Pour lui c'est le coup de foudre, pour elle le début d'une étrange sensation. Elle a l'impression de redécouvrir à chaque instant tout son univers accompagné d'un certain malaise.

Autant le dire tout de suite, je n'ai pas aimé. Les avis sur les blogs sont multiples et toujours positifs (quelques liens en fin de ce billet). Faut dire que j'avais deviné la fin (fortement inspiré de ma lecture précédente tout aussi mauvaise, le livre des choses perdues).

Mais surtout, Anna m'a gonflé, elle est mièvre, molle et ferait honte à toutes les féministes. Petit extrait :

"Peu à peu, j'en vins à me considérer comme une princesse de roman à l'eau de rose. Une caméra bienveillante suivait chacun de mes faits et gestes. Le décor était moderne, la mise en scène épurée et certains personnages déparaient quelque peu le casting mais, en définitive, on en revenait sempiternellement à la même histoire : celle d'une princesse alanguie, attendant avec constance le retour de son prince".

Et là, c'est un moment où elle se sent bien dans le rôle de la petite copine qui ne doit rien faire d'autre que rester à la maison à attendre que le petit copain qui travaille rentre du boulot. Même lors du grand final on a l'impression qu'elle subit sans se poser de questions.

Je m'attendais à de la romance pour contrebalancer et la scène du premier baiser est bien plus hot qu'un Harlequin, déparaillant totalement avec l'ensemble par son ton. J'ai cru mourir de rire.

Je m'arrête là, inutile d'aller plus loin, je pense que vous avez bien compris mon avis. A noter tout de même que le récit contient quelques pépites du vocabulaire français, nécessitant recherche dans le dictionnaire (et blocage dans la lecture). Vous connaissez un cinoque ou une ziggourat ?

En savoir plus : comme je vous disais, elles ont aimé, Ori, Alwenn, Laure et Bladelor.