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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 08:00

Titre : Les mondes d'Ewilan

Auteur : Pierre Botterohttp://lescomplotsdezatoun.files.wordpress.com/2010/12/ewilanmondes.jpg

Editeur : Rageot poche

Pour tous ceux qui ont lu La Quête d'Ewilan

 

Dans ce deuxième cycle, Ewilan se retrouve brusquement enlever et enfermer dans une institution. Elle y fait la connaissance d'Illian qui prouve à tous qu'une vie existe en dehors de Gwendalavir.

 

Voici un deuxième cycle beaucoup plus dur que le précédent. J'ai pris beaucoup de plaisir à ma lecture mais moins qu'avec les trois premiers tomes. Pourtant les héros sont toujours là, très attachants et très différents les uns des autres.

 

Et puis les trois tomes, bien que formant un tout et étant très lié dans la chronologie de l'histoire, sont également très indépendants et très différents les uns des autres. A la sortie d'un tome, je n'avais pas le besoin pressant de me plonger tout de suite dans la suite.

 

Par contre j'ai beaucoup apprécié les liens qui se développent entre les personnages, mais aussi la complexité à tenir un groupe uni. La fin est ouverte et en même temps très satisfaisante.

Mon personnage préféré étant Ellana, je finirai très probablement par lire le cycle qui lui est dédié (sauf si vous me laissez une dizaine de commentaires me disant que c'est nul).

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 08:00

Titre : Le royaume de Kensukehttp://www.decitre.fr/gi/74/9782070544974FS.gif

Auteur : Michael Morpurgo

Editeur : Folio junior

Pour les marins, les rêveurs et les fans de Robinson Crusoe

 

Michael va avoir douze ans lorsqu'il tombe à la mer. Il reprend connaissance sur une plage, son chien est avec lui, mais l'île semble déserte. Mais rapidement il va découvrir qu'un autre homme vit là, refusant de communiquer avec lui, tout en lui fournissant de quoi survivre.

 

J'avais eu énormément de mal à arriver au bout de Robinson Crusoé, je n'ai presque aucun souvenir de Vendredi ou la vie sauvage, mais par contre, je peux vous affirmer que ce roman est un vrai petit bonheur. Comme toujours, j'ai envie de dire, puisqu'il s'agit de Michael Morpurgo. Cependant mon roman préféré de lui reste Seul sur la mer immense.

 

Ce que j'ai préféré dans le récit est assez futile puisque propre à l'édition française : les illustrations de François Place. C'est un roman qui s'adresse aux lecteurs de plus de 10 ans, qui n'ont donc plus besoin d'image, mais là, il ne s'agit pas d'un besoin, mais juste d'un plaisir. Même si elles ne sont pas nombreuses, ces illustrations m'ont permis de me représenter très clairement, très visuellement tout le récit, l'île, ses habitants, la moiteur du Pacifique...

 

Et puis bien sûr, comme toujours avec Morpurgo, c'est un récit sur un lien fort entre deux personnes, lien qui s'établit difficilement et progressivement. Une fin qui m'a fait tirer une larme, tout en proposant une vision positive de la vie. Je n'arrive pas à comprendre comment chacun des romans de cet auteur réussit à me faire couler une larme systématiquement. Et ce n'est pas forcément de la tristesse (quoique).

 

Lorsque l'autre habitant de l'île raconte son histoire, je n'ai pu m'empêcher de penser au Pays des cerisiers, un superbe manga, que j'ai envie de relire.

 

En savoir plus : le site de l'auteur, les avis d'Emmyne, Lael et Lilibook.

Ce livre est disponible en version audio.

 

challenge carnet de voyage

Récit de fiction, entrant dans le challenge Récit et Carnet de voyage

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 08:00

Titre : Les zinzins de l'assiettehttp://www.decitre.fr/gi/92/9782211205092FS.gif

Auteur : Audren

Editeur : Ecole des loisirs

Pour les apprentis cuistos et les gourmands

 

Quatre frères, de quatre pères différents avec une maman toujours très fatiguée et très féministe. Les deux ne font pas bon ménage quand il s'agit de passer en cuisine et les repas sont plus déprimants les uns que les autres. Alors les garçons vont acheter un livre de cuisine et se mettre au boulot. Tout irait pour le mieux, si pour pimenter le quotidien, un bel islandais ne faisait pas chavirer le coeur de leur mère.

 

Un début prometteur, des mômes attachants, une histoire bien construite. la mère est un peu caricatural, mais peu importe. Par contre j'ai trouvé la dernière partie du récit un peu décevante. Les gamins jouant aux psys pour permettre à leur mère d'avoir un nouveau copain, bof bof.

C'est un livre qui montre que la cuisine est à portée de main (enfin les recettes avec 1 étoile, pour les autres, faut grandir un peu) mais jamais sans risque (intoxication alimentaire, incendie, etc). Avec un peu d'entraînement les différents plats qui défilent font saliver.

 

Une écriture simple, des chapitres courts et rythmés, beaucoup de dialogues et quelques très bons mots.

 

En savoir plus : le site de l'auteur.

Un autre roman d'Audren déjà présenté ici : Mauvais élève !

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 08:00

Titre : Au bord du lac Baïkal

Auteur : Christian Garcin

Editeur : Ecole des loisirs

Pour ceux qui aiment lire un chapitre et pas plus avant de se coucher

 

Une journée au bord du lac Baïkal. Le crapaud est coincé dans un trou de taupe, l'esprit du lac se promène sous l'apparence d'une drôle de renarde, l'escargot part manger de la laitue, l'aigle et le tigre ont faim, le glouton fait la connaissance d'une paquerette fine et spirituelle.. et un couple de vieux rats se fatiguent rien qu'en regardant toute cette agitation.

 

Un moment précis, d'une journée précise, nous est raconté selon le point de vue de chacun des personnages présents. L'ensemble est extrêmement bien réussi avec des personnages adorables qui ont de vrais voix et des caractères bien trempés. A chaque chapitre, un seul point de vue, il faudra donc attendre un autre chapitre, un autre point de vue pour en savoir plus sur ce qui s'est vraiment passé. Alors on tourne les pages et plus on avance, plus on en sait, jusqu'à finalement en savoir plus que certains personnages.

 

Certains passages sont répétés dans plusieurs chapitres, donnant à l'ensemble une dimension orale très forte. D'ailleurs dans ce conte, on trouve d'autres contes, des histoires de phoque très précisément, et l'importance de savoir bien raconter est mis en avant.

 

J'en parle très mal car je viens de lire l'avis de Cuné, qui dit très bien tout ce que j'ai ressenti. Je ne peux que vous inviter à le lire, quelque soit votre âge, à lire seul ou à partager avant de se coucher.

 

 

Et puisque j'ai vraiment aimé, je vous propose cette semaine de gagner ce livre (réservé aux personnes résidant en France).

L'esprit du lac peut prendre la forme qu'il souhaite. Alors dites moi en commentaire en quel animal vous souhaiteriez pouvoir vous transformer le temps d'une balade.

Fin du concours, samedi 5 mars minuit. Je ferai un petit tirage au sort pour désigner le gagnat et j'annoncerai les résultats lundi !

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 08:00

Titre : Devi, bandit aux yeux de fille

Auteur : Cristel Mouchard

Editeur : Flammarion

Pour les rebelles aux grands coeurs, dès 10 ans

 

Devi vit en Inde au début des années 1980 et fait partie de la plus basse caste de population. Lorsqu'elle fuit son mari, elle plonge toute sa famille dans le déshonneur et Babu, l'homme le plus riche de la région, se fait un plaisir d'en profiter. Craignant pour la vie de sa famille, elle décide de disparaître dans les ravines et de rejoindre Vikram, un célèbre bandit.

 

Christel Mouchard propose une version romancée, édulcorée et accessible à ceux qui ne connaissent pas l'Inde de la vie de Phoolan Devî. Car cette jeune femme a véritablement existé, et son nom a été proposé pour le prix Nobel de la paix en 1997. Le récit raconte uniquement les deux années pendant lesquelles elle était bandit.

 

Devi est dynamique, révoltée, rêveuse, idéaliste et son entourage lui insufle l'optimisme qui lui manque pour surmonter sa colère. On suit son parcours avec délice, s'attachant à elle et se révoltant face aux injustices envers les femmes, mais aussi envers les plus pauvres. Des sujets lourds sont esquissés en fond (illetrisme, mariage forcée), soulevant les interrogations et invitant à se renseigner, notamment via un rapide de dossier de fin.

 

Sa véritablement vie a été plus violente, je vous laisse lire cet article pour les plus curieux.

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 08:00

Titre : La quête d'Ewilanhttp://www.elbakin.net/fantasy/modules/public/images/livres/livres-les-frontieres-de-glace-237.jpg

Auteur : Pierre Bottero

Editeur : Rageot éditeur

Pour les jeunes lecteurs (pré-ados) découvrant la fantasy

 

ATTENTION ce billet porte sur l'intégralité du cycle, soit les trois tomes. Mais je n'ai pas l'intention de vous gâcher la surprise.

 

Camille vit avec des parents adoptifs qui ne l'aiment pas, va dans une école où elle en sait plus que ses profs et passe tout son temps libre avec Salim, son meilleur ami. Mais lorsqu'elle est sur le point de se faire renverser par un camion, elle se retrouve propulser dans un autre monde, en pleine forêt. Tout le monde voit en elle Ewilan, celle qui pourrait mettre fin à la guerre.

 

Voici encore un livre qui a longtemps traîné dans ma PAL et sans les cris d'indignation des jeunes du club lecture que j'anime il y serait toujours. Mais heureusement ils sont intervenus et j'ai donc lu les trois tomes en une semaine, plongeant avec plaisir à la suite d'Ewilan et ses compagnons.

 

Ce livre est une merveilleuse introduction à la fantasy. Les codes du genre sont respectés, les monstres très méchants, les chevaliers très costauds et l'empereur bénit cette quête.

Mais ici on n'est pas perdu au milieu d'un vocabulaire spécifique incroyable (je pense aux Seigneurs des anneaux et aux différents types d'elfes). Les prénoms sont originaux mais simples à retenir (Ewilan, Edwin, Bjorn, Ellana, etc). Les méchants sont souvent identifiables rien qu'à leur nom (les mercenaires du chaos, les tigres des prairies) de même pour les animaux (les chuchoteurs, les siffleurs, les gommeurs, etc). Pourtant on retrouve quand même suffisament de consonnances originales pour se sentir dépaysé et totalement dans un roman de fantasy (les Mentaï, les Raïs, les Ts'liches, les Alaviriens).

Et le tout sans jamais prendre le lecteur pour un imbécile.

 

Pour ceux qui doutent, petite carotte : le 3e tome se termine avec un making-of de l'auteur, comprenant des interviews des personnages, des scènes retravaillés, etc. A mourir de rire, juste génial !

 

Je fais une petite pause et je reprends avec les autres cycles des aventures d'Ewilan.

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 08:00

Titre : Zarrahttp://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/7/6/9/9782211200967.jpg

Auteur : Carole Fives

Editeur : Ecole des Loisirs

Dès 10 ans

 

Axelle passe son temps à observer les autres pour comprendre pourquoi leurs parents les aiment. A la maison, rien n'est simple à cause de "sa mère et sa déprime". Heureusement elle peut se plonger dans les aventures de Fantômette et devenir elle-même une justicière durant la nuit.

 

Difficile de faire un bon résumé. La maman d'Axelle est "maniaco-dépressive", son père n'est jamais là et elle, elle est persuadée de ne pas être aimé. De là il n'y a qu'un pas pour se sentir coupable du comportement de sa mère, sentiment jamais avoué et que l'on devine.

 

Le sujet est dur et pourtant l'histoire vu au travers des yeux d'Axelle est une tranche de vie, un pas vers l'âge adulte, une bonne dose d'humour et un début d'amitié. Beaucoup de choses donc, aucun jugement.

 

A conseiller prudemment à tous les enfants curieux. J'ai beaucoup pensé à Totoro et ses deux petites filles qui vivent dans leur univers en l'absence de leur maman malade.

 

Je vous invite à lire la critique de La Soupe de l'espace qui expllique très bien pourquoi offrir ce livre même si ça na rien à voir avec la "vraie vie" comme ils disent (mais la vraie vie de qui ?).

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Bonjour, je suis Tiphanya, j'ai créé ce blog et pendant trèèèès longtemps, j'étais la seule à y partager mes chroniques littéraires.

Depuis peu, j'ai décidé d'associer ma fille Nine (né en novembre 2011) car elle voit beaucoup de choses qui m'échappent complètement. J'ai choisi de vous transmettre ses mots, ses remarques, ne touchant qu'à la grammaire pour rester le plus proche de ses idées.

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