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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 15:06

http://toutelaculture.com/wp-content/uploads/2012/02/laffaire-matisse.jpgVoici un roman que j'aurai bien lu, mais ni plus ni moins que la centaine (au minimum, restons modeste) qui attend déjà. Du coup c'est Reine-Marie qui vous en parle.

 

L'affaire Matisse, Georgia BRAGG  Ecole des loisirs (Neuf)
   Matisse vit dans une famille de joyeux déjantés. Quelquefois, elle lui fait honte, comme lorsque son père traîne par les rues un énorme barbecue brinqueballant, pour proposer ses services comme cuisinier dans les différentes fêtes du quartier. Mais la mère de Matisse a réussi à lui transmettre sa passion, la peinture. Et quand il se trouve dans le musée où elle travaille, devant un vrai Matisse, il lui prend l'envie folle de substituer sa copie à l'original...Il finira par culpabiliser lorsque Pierre Matisse(le fils du peintre) évoquera le tableau préféré de son père, le portrait que ce dernier a fait de lui.
Une histoire sympathique et pleine de rebondissements, mais parfois peu crédible...

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 08:00

http://www.ecoledesloisirs.fr/php-edl/images/couvertures/072441.gifIl faut sauver Saïd est dans ma liste de titres pouvant intégrer mon corpus pour mon mémoire. J'aurai pu vous trouver mieux en cette période de fêtes. Ce n'est pas le genre d'histoire que je recherche lorsque je lis de façon plus personnelle. C'est pourtant une histoire touchante, qui devrait parler à beaucoup de jeunes (je pense à ceux que j'avais en club de lecture). Mais surtout, et je pense le dire pour la première fois, ce roman mérite un accompagnement, une discussion, une réflexion entre jeune lecteur et un adulte (parent, professeur, ami).

 

Car Saîd vient d'entrer au collège et après le bonheur du primaire, il découvre l'horreur d'un établissement de banlieu où le silence, le calme et l'étude sont inexistants. Il perd l'envie d'apprendre, d'être le meilleur, de jouer avec la langue française.

Au même moment, le quotidien à la maison est de plus en plus dur, son frère ayant rejoint de façon active le gang de leur cousin, terrorisant tous les élèves du collège, mais aussi tout le quartier. Et comme si ça ne suffisait pas, ce même frère se refuse le nom de français et veut imposer les principes islamiques à la maison, sur sa soeur principalement.

Pourtant autour de Saïd, trois personnes pourraient le soutenir dans son envie d'apprendre : son professeur de français, capable de changer ses quatre pneus toute seule, son professeur d'histoire tout droit sorti du film Mission impossible, et Antoine son seul ami.

 

Lu en une journée (il y a quelques jours déjà), j'ai du mal à prendre de la distance avec ce roman. Car je ne sais pas quoi répondre à Brigitte Smadja qui dédicace son roman à "tous les élèves qui ont envie d'étudier et ne le peuvent pas". Comment peut-on sauver Saïd ? Qui peut sauver Saïd ?

Je pense à une amie, prof dans un établissement dont la CPE a été agressée juste avant les vacances par un parent d'élève. Je pense à Princesse Soso (dont j'ai détesté le bouquin, mais quand même), qui dégoutte de vouloir faire entrer son enfant dans le système. Mais je pense aussi aux trois petits sri lankais à qui je donnais des cours de soutien quand j'étais au lycée, car leurs parents ne parlaient pas le français suffisamment correctement pour les aider.

 

Un livre magnifiquement écrit, à la première personne. Touchant, pertinent, je suis ravie d'avoir un autre titre du même auteur à lire pour mon mémoire.

 

Il faut sauver Saïd - Brigitte Smadja - Ecole des loisirs

NB : ce roman a été adapté en film en 2007.

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 07:00

 

http://www.renaud-bray.com/ImagesEditeurs/PG/1311/1311412-gf.jpgLa petite marchande de rêves.

Un titre qui m'a laissé songeuse, hésitant à entrer dans un rêve aux couleurs chatoyantes présente sur la couverture, m'inquiétant de croiser la petite marchande d'allumettes.

L'auteur joue avec les rêves, ceux des enfants surtout, dans un univers en noir et blanc, avec beaucoup de gris.

Le jour de ses onze ans, Malo bascule dans le Royaume des Ombres, rencontre Lili, se lance dans une drôle de quête, croise une galerie de personnages surprenants.

Un contenu qui me laisse probablement plus songeur que le titre. Un enfant dans un monde sombre, où la seule lumière vient des rêves de la marchande. La quête est une quête d'argent, intrusion monétaire désagréable. Le méchant est un vieil homme déçu par sa vie. Et la conclusion m'invite à cherche un synonyme de songeur car je ne voudrais pas me répéter.

Ce n'est pas un roman que j'ai aimé ou détesté. Ce n'est pas non plus un roman que je saurai conseiller à quelqu'un en particulier. Il faut bien connaître le futur lecteur pour le laisser entrer dans un tel univers, s'y perdre et en ressortir songeur, rêveur, vivant ou déçu.

Et pour vous perdre un peu plus, pour forcer votre esprit à construire sa propre vision de l'univers, les illustrations parsemant le roman sont issus d'un concours. On croise des styles graphiques très différents et donc des interprétations très changeantes d'un chapitre à l'autre.

Un roman sur le rêve dont on sort avec l'esprit aussi brumeux qu'au petit matin.

 

La petite marchande de rêve – Maxence Fermine – Michel Lafon

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 09:58

Matilda est une héroïne de roman que j'adore pour sa simplicité et pour son goût de la lecture. Imaginez, à 5 ans, elle est fan de Dickens.http://2.bp.blogspot.com/-NIC0579kNdg/UFHBESAsXHI/AAAAAAAAQWE/qq1D4bhoAN8/s1600/Roald_Dahls_Matilda.jpg

Je ne sais trop pourquoi ce roman me trottait dans la tête depuis quelques temps. Du coup lorsqu'en entrant à la bibliothèque il y a quelques jours ce fut la première couverture entrant dans mon champ de vision, j'ai sauté dessus... enfin presque. Car c'était la version anglaise et j'ai donc commencé par chercher la version française (une vraie fainéante). Malheureusement un livre comme Matilda semble pas mal se balader, donc au lieu de le réserver (ce que j'ai failli faire, mais j'avais déjà ennuyé la bibliothécaire pendant de longues minutes), je suis repartie avec la version anglaise.

 

J'ai redécouvert avec plaisir les aventures de cette toute petite fille qui apprend à lire toute seule, puis apprécie la littérature classique britannique sur les conseils de la bibliothécaire. Lorsqu'elle arrive à l'école, elle a la chance d'avoir une institutrice merveille (Miss Honey, tout est dans le nom) mais une directrice digne d'un roman jeunesse : géante, moche, méchante... d'ailleurs elle n'a jamais été petite, elle !

Un brin de magie ensorcelle le lecteur jusqu'aux toutes dernières pages.

 

Roald Dahl écrit des romans intemporels, qui font rêver, donnent envie de lire et de boire une tasse de thé. Des histoires que l'on veut lire et relire et qui restent longtemps en tête. Car on y trouve tout, un soupçon de frisson, beaucoup d'humour et des personnages attachants.

Maintenant j'ai envie de lire tous ses romans que je n'ai jamais lu... (et Dickens, que je n'ai jamais lu)

 

Matilda, Roald Dahl, puffin (pour la version anglaise)

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 07:00

Notre ressenti face au temps me sidère toujours. J'ai l'impression d'être rentrée de voyage depuis un mois, peut-être plus. Et pourtant c'est aujourd'hui seulement que j'ai trouvé une place pour les derniers souvenirs qui traînaient sur la table depuis le premier soir.

D'un autre côté, durant cette si longue semaine, j'ai eu le temps de lire Kamo et l'agence Babel, l'un des titres sélectionnés pour ma recherche de master. Ce roman que j'avais lu fin primaire ou début collège m'avait laissé un très fort souvenir. Comment une lecture si marquante peut contenir si peu de pages, se lire si vite ?

Peut-être ne devrions nous pas relire les coups de cœur de notre enfance.

 

http://www.educreuse23.ac-limoges.fr/bussieredunoise/litterature/couverture_Kamo_agence_babel.jpgKamo se lance dans une correspondance franco-anglaise avec une certaine Catherine Earnshaw. Un échange imposée par sa mère suite à un pari perdu. Kamo a trois mois pour apprendre l'anglais, pour devenir bilingue. Une correspondance qui intrigue son meilleur ami, qui l'inquiète même lorsqu'il découvre que Catherine ne connaît ni le téléphone, ni l'électricité.

 

J'aimerai en dire plus, car c'est la chute qui m'avait séduite à ma première lecture. Chute que mon namoureux a deviné au bout de quelques pages. L'âge nous fait donc perdre certains petits plaisirs de l'enfance.

Heureusement j'ai pu me raccrocher à l'écriture de Pennac, toujours aussi savoureuse et parisienne. Mais là c'est le temps qui passe qui me fait douter du plaisir de lecture des enfants d'aujourd'hui. Peu importe, car ce roman invite à découvrir une langue étrangère à partir d'une passion. Et la passion de la lecture peut très bien nous entraîner sur les pistes de l'argot.

 

Je me demande si Kamo n'est pas à l'origine des nombreuses correspondances que j'ai entretenu. D'ailleurs c'est à l'aide d'une jeune maman japonaise que je perfectionne mon japonais, prenant le temps de dessiner mes plus beaux caractères sur du joli papier à lettre. Car de ce côté là, j'arrête le temps, pour faire parvenir des vraies lettres en papier au bout du monde, loin de l'internet et de son instantanéité.

 

Kamo et l'agence Babel, c'est un peu de mes rêves d'enfance, ceux où le passé et le présent peuvent se toucher du doigt, où les amis sont toujours là et les langues étrangères des formules magiques.

 

Kamo l'agence Babel, Daniel Pennac, folio junior.

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 07:00

Aventuriers malgré eux, tome II – C. Alexander London – Les Grandes Personnes

Un lézard, deux lamas, trop de cannibaleshttp://www.ricochet-jeunes.org/public/scans/13/45776.jpg

 

A la fin du tome I, Celia et Oliver se savaient condamnés à passer l'été sous les ordres de Sir Edmund, le tout en compagnie de son lézard venimeux Beverly. Cette fois-ci c'est en Amérique Latine que l'aventure les conduit sans même leur laisser le temps de passer cinq minutes devant la télévision. Mais finalement la télévision s'invitera d'elle-même sous les traits de Corey Brandt, l'acteur adoré de tous les adolescents.

 

J'avais beaucoup aimé le tome 1 qui était bien rythmé, avec des aventures complètement loufoques et des héros complètement accro à la télé. Mais j'ai été un peu déçue par ce deuxième tome qui part bien mais qui ensuite stagne pas mal. Ce qui devrait être le cœur du roman traine en longueur pour finalement terminer avec un enchaînement de péripéties des plus surprenantes. Du coup il faut s'accrocher un peu pour ne pas oublier le roman dans un coin.

Par contre les deux héros évoluent beaucoup à leur insu et c'est habilement réalisé. Présenté comme une sorte de résignations, ils se disputent moins (à quoi ça sert, Celia gagne toujours), se lancent plus vite dans l'aventure. Et même si leur activité favorite reste encore la télévision, ils apprennent à faire preuve de logique et de curiosité.

 

Une série que je continue à vous recommander, surtout si vous vous demandez comment survivre dans les sables mouvants, où rencontrer des cannibales et pourquoi les lézards sifflent !

 

Demain je vous propose pour rester dans l'ambiance une interview de la traductrice qui, travaillant principalement sur des ouvrages en jeunesse vous parlera d'autres récits que vous connaissez peut-être.

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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 07:00

Voyages avec mes parents - Marie-Louise Gay et David Homel - Ecole des Loisirs


http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/8/2/6/9782211208628.jpg

Imaginez des parents choisissant leur destination en fonction du nombre de touristes sur place, du nombre de consonne dans le nom de la ville... Plus c'est reculé, plus c'est désert, plus ils sont contents. Malheureusement leus deux garçons ne sont pas aussi enthousiastes.

 

Aucun prénom dans ce roman dont le narrateur est le fils ainé (à peine une dizaine d'années). Un narrateur avec un grand sens de la logique, bien utile dans certaines circonstances.

Ce petit roman (à lire dès qu'on se sent à l'aise avec un roman digne de ce nom) raconte plusieurs vacances vécus par cette drôle de famille. On y croire un ouragan, des crocodiles, des moutons curieux, des chauve-souris... Certaines aventures font battre le coeur de tous les personnages à toute vitesse, d'autres leur laissent des souvenirs pour la vie.

 

Je craignais une surenchère de situations improbables, mais pas du tout. Les beaux souvenirs sont aussi au rendez-vous et tout n'est pas horrible dans ces vacances loin de la foule. Un peu comme dans toutes vacances en famille, tout le monde n'est pas d'accord, mais cela ne veut pas dire que tout est nul.

 

Une lecture qui est toutefois à réserver aux plus jeunes lecteurs, car le découpage des chapitres fait penser à plusieurs histoires mises bout à bout.

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Qui sommes-nous ?

Bonjour, je suis Tiphanya, j'ai créé ce blog et pendant trèèèès longtemps, j'étais la seule à y partager mes chroniques littéraires.

Depuis peu, j'ai décidé d'associer ma fille Nine (né en novembre 2011) car elle voit beaucoup de choses qui m'échappent complètement. J'ai choisi de vous transmettre ses mots, ses remarques, ne touchant qu'à la grammaire pour rester le plus proche de ses idées.

Vous trouverez sur la plupart des articles des liens affiliés, c'est à dire un lien vous proposant d'acheter le livre présenté. Dans ce cas le prix que vous découvrez est le même que partout ailleurs, mais en cas d'achat je touche une commission. Une façon comme une autre de faire vivre ce blog (en me permettant d'acheter plus de livres par exemple).