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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 08:00

 

http://www.images-chapitre.com/ima2/original/569/106569_2701898.jpgEn septembre-octobre, j'ai passé 32 jours à Zagreb, en famille, première étape d'une vie nomade pour quelques mois.

Pour un changement en douceur pour ma fille (22 mois), nous avons pris une carte à la médiathèque francophone. Une carte à mon nom pour emprunter aussi bien des albums que des romans pour adulte. Avec un passage par semaine, nous avons pu ainsi varier les lectures du soirs.

 

De mon côté, si à mon premier passage j'ai facilement trouvé de quoi lire, au bout d'une semaine, le rayon ado composé de quatre étagères longue de 40cm, m'a semble vraiment petit. J'ai donc ce jour là choisi le premier livre de le première étagère. En repartant j'avais une drôle de question en tête : si je venais vivre ici, combien de temps me faudrait-il pour tout lire ? La semaine suivante, le deuxième livre de la première étagère ne me motivait pas du tout. J'aime bien Audren, mais j'ai été déçue par les derniers titres que j'ai lu. J'ai alors repéré un drôle de livre, vaguement mis en avant et qui semble avoir été emprunté plus d'une fois Goumi-goumi. Un roman traduit en français aux éditions du rouergue d'un auteur croate originaire de Zagreb.

 

Goumi-goumi, c'est le genre de livre qu'on ne lit pas par hasard. Pour faire simple, le mot-clé est « leucémie »...

Marina, l'héroïne du roman a 12 ans et après plusieurs mois à l'hôpital, rentre enfin chez elle. Rien ne semble avoir changé, sauf elle, qui est maintenant chauve. Elle ne veut voir personne, refuse de sortir, commence un journal intime, et lit le journal tous les jours. Journal dans lequel elle entreprend de nous expliquer les règles du goumi-goumi, que le traducteur n'a pas traduit, apportant une touche d'exotisme. Mais il s'agit tout simplement de jouer à l'élastique !

 

Un livre qui fait verser quelques larmes mais aussi rire, avec beaucoup de sensibilité, une fraternité dynamique, une petite fille attachante. Aucun misérabilisme, des parents à côté de la plaque, des enfants simples et francs. Une belle découverte !

 

Goumi-goumi – Zoran Pongrasic – doAdo, éditions du Rouergue

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12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 07:00

http://www.decitre.fr/gi/63/9782081246263FS.gifIl y a quelques temps, j'ai appris que la série télévisée La petite maison dans la prairie est tirée d'une série, elle-même écrite d'après les souvenirs d'enfance de la véritable Laura Ingalls. Ce roman semble passionner les jeunes lecteurs (entre 7 et 12 ans) américains. Il n'en fallait pas plus pour attiser ma curiosité.

 

J'ai été totalement conquise par le rythme lent, les phrases simples et l'incroyable précision de ce témoignage de la vie des pionniers. J'ai beaucoup appris. La famille de Laura est partie sans rien d'autre qu'un chariot plein. Ils ont construit leur propre maison, leur étable, leur lit... Le père chasse pour récolter des fourrures et les échanger contre des graines pour fabriquer leur propre farine, manger autre chose que de la viande.

Les voisins sont rares, les indiens à quelques pas, de même que les loups.

 

Un roman qui devrait séduire tous les amateurs de vie champêtre, les apprentis bûcherons, les curieux de sciences humaines. L'impact ne sera pas le même que pour les petits américains qui découvrent une part de leur origine, mais c'est une lecture que je recommande chaudement.

 

La petite maison dans la prairie - Laura Ingalls Wilder - Flammarion

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 07:00

http://nouveautes-editeurs.bnf.fr/image.html?app=NE&declaration=10000000109566&maxlargeur=265&maxhauteur=445&couverture=1&type=thumbnaildetailCôté classique, j'ai toute une culture à me faire. C'est à la fois terrifiant (mais combien y-a-t-il de livres « à lire » que je ne connais pas) et exhalant (j'aurai toujours quelque chose à me mettre sous la dent).

Les éditions Tourbillon propose une belle collection de classiques abrégés à lire dès 9 ans. Grâce à eux, j'ai enfin découvert l'histoire de Croc-Blanc. Je pense que j'en avais déjà lu des passages, voir probablement que j'en avais tenté la lecture il y a longtemps avant d'abandonner.

 

C'est une histoire assez surprenante dans sa composition, dans son rapport à l'animal et à la simplicité sauvage qui le caractéristique. Par contre c'est une histoire simple, rapide à lire (dans sa version abrégée) et si mon namoureux trouve que les illustrations ressemblent à ce qu'on trouve sur les tshirts pour ados, je ne suis pas d'accord et j'y trouve bien plus de finesse et de précisions. Après tout, c'est la couverture qui m'a donné envie de m'y plonger.

 

J'ai un autre titre du même auteur sur ma liseuse, Martin Eden, en intégrale, car j'en ai entendu beaucoup de bien. J'espère être plus conquise avec ce dernier qu'avec Croc-Blanc tout de même.

 

Croc-Blanc - Jack London - Tourbillon

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 07:00

http://www.pagedeslibraires.fr/liv-3349-le-pays-a-l-envers.jpgCe n'est pas une nouveauté, je fonds sur chaque roman que j'aperçois mettant en avant la découverte d'un nouveau monde.

Myriam Gallot propose une vision exotique de l'île d'Ouessant, à travers les yeux d'un petit garçon uruguayen. Pablo quitte la première fois ses parents pour deux semaines de vacances en France, chez ses grands-parents maternels. Entre les pierres noires, le ciel immense et le beurre salé, pas facile de s'adapter.

 

Je ne sais ce qu'un enfant retirera de cette lecture... un peu d'incompréhension entre les adultes et les enfants peut-être. Car tandis que tout le monde pense que Pablo n'aime pas la Bretagne, le seul problème du petit garçon est d'être loin de ses parents pour la toute première fois. Sûr que le caramel au beurre salé serait bien plus doux, si c'était sa maman qui lui en proposait.

 

Une très agréable lecture, qui nous laisse avec une question : et comment serait le monde si on retournait la planète pour mettre l'Uruguay en haut et la France en bas ?

 

Le pays à l'envers – Myrial Gallot – Tempo Syros

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 07:00

http://www.laprocure.com/cache/couvertures/9782070538065.jpgJ'adore Morpurgo, auteur que je suis obligée de lire avec parcimonie car je ne peux m'empêcher de verser au moins une larme par roman.

 

J'ai acheté Le secret de grand-père, sans savoir qu'il s'agissait d'une sorte de suite à Cheval de guerre. Bon, suite au sens très large, car on retrouve les mêmes personnages, des années plus tards. Il n'est donc pas nécessaire d'avoir lu Cheval de guerrepour comprendre et apprécier Le secret de grand-père.

 

Morpurgo s'adresse aux plus jeunes (à partir de 8 ans dit l'éditeur) en articulant son récit autour de deux thèmes : l'illettrisme et l'introduction de la modernité dans les campagnes. Un petit-fils et son grand-père sont unis par leur amour de la ferme familiale. Mais le petit-fils grandit, rêve d'Australie et il est temps au grand-père de finir un projet entrepris des années plus tôt avec sa femme aujourd'hui veuve. Il va profiter pour cela des dernières semaines de son petit-fils en Angleterre.

 

Une histoire dans une histoire, un personnage principal qui en cache un autre et encore un autre. Un cheval, un tracteur et deux paris.

 

Beaucoup de sensibilité et comme toujours, un auteur qui a confiance en son lecteur. Il n'explique pas tout, laissant à chacun mettre à contribution son imagination mais aussi sa capacité de compréhension, entre les lignes et les illustrations.

 

Le secret de grand-père– Michael Morpurgo – Folio cadet

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 07:00

 

http://www.inoctavo-editions.com/photos/175_roman/maxi/c1fd31712d4fa16.jpgJe viens de lire un récit pour enfant qui m'a beaucoup remise en question. Ce récit, Jimmie et les esprits Kachinas, fait partie d'une série publiée par les édition in octavo, avec l'intention affichée de faire découvrir le monde aux lecteurs. Or j'ai justement écrit un manuscrit avec le même point de départ (en fait techniquement deux manuscrits, soit deux pays différents). J'ai tenté à plusieurs reprises de me faire publier, mais en vain, et j'en suis toujours un peu déçu (du coup régulièrement je le propose à d'autres maisons d'édition découverte grâce à ce blog). D'ailleurs si quelqu'un est tenté pour me publier, il y a un formulaire de contact sur la droite ;-)

 

Ma chronique d'aujourd'hui est donc légèrement biaisée, même si, ayant conscience de ce biais je vais tenter de le laisser de côté.

Victor a deux parents médecins grâce à qui il va pouvoir découvrir de l'intérieur la vie quotidienne des indiens Hopi, voisins et ennemis des Navajo. Sur place, un seul enfant parle français, Jimmie.

 

J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire car j'ai trop eu la sensation de lire le dernier tome d'une série et de manquer d'informations. Les parents de Victor sont appelés par leur prénom et je n'ai pas saisi tout de suite qui était Léa, pourquoi ils voyageaient tant, etc. Dommage car en dehors du premier chapitre, le récit est indépendant des autres.

 

Le récit se lit facilement, distille un savoir ethnologique à chaque page et se termine par un petit dossier avec du vocabulaire, une recette de cuisine et une bibliographie. L'ensemble est cousu de fil blanc, mais je pense qu'un enfant passionné des indiens passera outre pour la possibilité de découvrir une culture autre que les plus connus.

Mais l'auteur ne peut s'empêcher de faire du bon sentiment. Je vous laisse constater

 

p 19 « Comme chaque fois qu'il voyage, il constate que cela a du bon de découvrir de nouvelles cultures. On devient plus curieux et tolérant ! »

 

En fait je pense que sans le dénouement de la petite aventure de Victor, cela m'aurait à peine déranger. Mais après une volonté de montrer qu'il ne faut pas juger trop vite les étrangers, l'auteur choisit pour grand méchant les Navajos, ennemis ancestraux des indiens Hopi. Elle ne choisit pas un groupe d'ado qui voulait faire la fête, un chef d'entreprise sans scrupule. Non juste des Navajos, qui font ça parce qu'ils veulent gagner de l'argent sur le dos des Hopis et que de toute façon ils sont ennemis depuis toujours. Ça ne fait pas un peu cliché ? On tombe totalement dans les préjugés et l'entretien de la discrimination. Finalement il semble plus facile d'être ami entre Français et Hopi, que Français ou Hopi et Navajo... La tolérance est vite limitée.

 

Alors faut-il le lire ou pas ? Je pense qu'il est à réserver aux enfants qui aiment découvrir de nouvelles cultures, qui ont déjà épuisé un paquet de titres et qui veulent sortir des cultures souvent décrites. Ou alors pour un passionné d'indiens. Mais si vous cherchez à déclencher une passion pour l'ouverture sur le monde, essayez un autre titre.

 

En savoir plus sur l'auteur ici.

 

Jimmie et les esprits Kachinas– Florence Marguerie – in octavo éditions.

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 21:33

http://4.bp.blogspot.com/-sjjUwGwa5t4/USyGPuTD-3I/AAAAAAAAByM/QCJ3mOjN64A/s1600/MAMIE-GANGSTER.jpgAvec une sortie en librairie qui correspondait presque à la fête des grands-mères, David Walliams choisit l'humour et le cambriolage pour tenter de réunir les générations.

 

Ben a une grand-mère qui sent le chou, joue au scrabble et mange des pastilles Vichy à longueur de journée. Et il est obligé de dormir chez elle tous les vendredis soirs. Le calvaire gagne en intérêt lorsqu'il tombe par hasard sur une boîte pleine de bijoux.

 

L'intrigue est bien construite, le lecteur a quelques indices pour pouvoir comprendre avant Ben ce qui se trame. Mais je déteste les auteurs qui interpellent les lecteurs. Je veux bien que le narrateur à la première personne du singulier se le permette dans le cadre d'un journal intime, d'une interview. Mais le narrateur-auteur qui commente sa façon d'écrire, le choix du vocabulaire, ça m'énerve au plus haut point.

Du coup, j'ai eu du mal à prendre plaisir à ma lecture, qui contient pourtant de l'humour, de l'émotion, un spectacle de danse de salon et un cambriolage grandiose !

 

A noter tout de même les illustrations qui sont de Tony Ross.

 

Mamie Gangster – David Walliams – Witty Albin Michel

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Bonjour, je suis Tiphanya, j'ai créé ce blog et pendant trèèèès longtemps, j'étais la seule à y partager mes chroniques littéraires.

Depuis peu, j'ai décidé d'associer ma fille Nine (né en novembre 2011) car elle voit beaucoup de choses qui m'échappent complètement. J'ai choisi de vous transmettre ses mots, ses remarques, ne touchant qu'à la grammaire pour rester le plus proche de ses idées.

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