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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 07:00

 

http://decitre.di-static.com/media/catalog/product/cache/1/image/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/9/7/8/2/7/4/6/7/9782746703940FS.gifVoici un nouveau coup de cœur encore une fois pour un album de Julia Donaldson, cette fois-ci illustré par Axel Scheffler, soit l'exact duo se cachant derrière le Gruffalo.

 

Le merveilleux voyage du petit escargot est un album qui nous parle pour la découverte du monde qu'il offre, avec une certaine naïveté et finalement beaucoup d'humilité.

 

Un petit escargot rêve de découvrir le monde et est finalement pris en stop par une baleine. Installé sur sa queue, il va voir le monde, ses couleurs, ses variétés, la mer calme et les pires tempêtes. Il se sent alors vraiment tout petit.

Mais un jour, la baleine est prise au piège par les marées et échoue sur une plage. Le si petit escargot va pouvoir intervenir pour sauver la vie de son amie.

 

Personnellement le résumé me suffit pour fondre. La découverte du monde est accessible à tous, même aux plus petits. L'entraide est également l'affaire de tous. L'univers est très coloré, vivant et riche à observer.

On est dans un registre différent de celui du Gruffalo, dans une histoire plus humaine, plus sensible et également un peu plus longue à lire. Un livre à découvrir alors que les vacances approchent.

 

Le merveilleux voyage du petit escargot – Julia Donaldson & Axel Scheffler – Autrement jeunesse

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 07:02

 

petit-monstre-couverture.jpgC'est bien connu les monstres aiment à s'installer dans la chambre des enfants, la nuit, pour leur faire peur. Un soir, nous raconte le petit héros de l'album, il a entendu un drôle de reniflement et a enfin eu la confirmation qu'il y avait un monstre dans sa chambre. Mais tout petit et très peureux. Un monstre qui préfère dormir avec lui pour se protéger du grand monstre qui vit dans le placard. Alors à deux, ils vont faire preuve de courage.

 

Le petit monstre du noir est album au style très épuré, pour une maison d'édition qui se lance avec ce projet financé via ulele. D'ailleurs c'est grâce à une carte, toute simple, avec une illustration du livre et une simple adresse internet que ma curiosité a été éveillée.

 

Un livre qui se lit quand on est tout petit, qu'on a peur du noir, qu'on fait des cauchemars et que l'on cherche le courage dans l'histoire du soir. Un album que l'on ouvre en grandissant, que l'on apprend à lire tout seul et que l'on découvre qu'en écrivant en petit ou en grand on donne de la vie aux mots.

 

Et surtout un petit monstre du noir, qui me rappelle fortement les noirauds de Totoro et que j'ai donc envie d'avoir en doudou à côté de mon lit !

 

Le petit monstre du noir – Valentin Mathé & Blandine Rivière – La poule qui pond

petit-monstre-pages.jpg

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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 07:45

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSqIA3wAiPSm1l8NCmS7PdBQW1hg32xfd167Hl9LcgQ8ikCRWGvP3wJg5TiAttention gros coup de cœur

 

Julia Donaldson est la fantastique auteur du Gruffalo. Du coup ses albums les plus connus sont fait en collaboration avec Axel Scheffler. Une équipe qui marche avec un style que l'on reconnaît au premier coup d'oeil. Mais Julia Donaldson est prolifique et les librairies britanniques débordent de ses titres, albums ou romans, pour les romantiques, les dynamiques, les couleurs pastels ou les fluos !

 

Nous avons acheté Paper Dolls pour la couverture, les couleurs douces et les poupées de papier que j'aime beaucoup faire.

 

Une petite fille dessine avec l'aide de sa maman des poupées des papiers et leur fait vivre d'incroyables aventures, fuyant crocodiles et dinosaures avec le sourire.

 

Ayant brusquement besoin d'un livre, nous avons offert notre exemplaire une semaine après notre achat à une petite fille de 3 ans. Début d'une lecture quotidienne, pour le plus grand bonheur du papa qui est totalement sous le charme. On le comprend, nous avons passé la semaine à entrer dans toutes les librairies sur notre chemin pour nous acheter de nouveau un exemplaire à garder précieusement.

 

The Paper dolls est un magnifique album sur le pouvoir de l'imagination. Comment un chausson tigre peut effrayer des poupées dessinées. Comment un gant de cuisine crocodile peut faire claquer ses grandes dents.

Mais l'imagination est perturbée par l'arrivée d'un petit garçon, profitant de l'oublie des poupées dans le jardin par la petite fille pour les détruire.

 

 

Je vous rassure, il semble que les parents soient plus traumatisés que les enfants par cet événement. Et de toute façon, il suffit de tourner la page pour voir revivre les poupées, dans la tête de la petite fille qui les garde précieusement au milieu de ses souvenirs. La petite fille va alors grandir, devenir une maman et aider sa petite fille à créer ses propres poupées de papier.

 

Imagination, transmission, souvenirs, beaucoup de thèmes qui prennent place dans l'enfance et font vibrer les parents qui pourront le relire avec plaisir une bonne dizaine ou centaine de fois.

 

The paper dolls – Julia Donaldson & Rebecca Cobb – MacMillan

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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 07:56

 

http://boutique.auzou.fr/media/catalog/product/cache/2/image/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/9/7/9782733821244.jpg

J'ai une enfant passionnée de musique. Les premiers imagiers sonores qu'elle a totalement usée venaient de chez Gallimard (les instruments volume 1 et 2). Le son était de qualité mais l'image plus ludique qu'autre chose n'apportait pas grand chose.

Du coup maintenant notre nouvel imagier sonore préféré vient des éditions Auzou. Le principe est le même, 5 instruments de musique à découvrir et écouter.

 

Chaque double page comprend deux types d'information : à droite une grande photo présentant en gros plan l'instrument ; à gauche plusieurs dessins sur l'utilisation de l'instrument.

 

« L'embouchure de la trompette permet au musicien de souffler et de produire un son ».

 

Du coup, nous écoutons chaque instrument en imitant le musicien, on souffle, on gratte, on bouge et on s'amuse pas mal. Je ne regrette qu'une chose, que le titre de chaque morceau ne soit pas indiqué en quatrième de couverture car j'adore le morceau de piano !

 

Les instruments de musique – illustré par Christophe Boncens – Auzou

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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 07:54

 

http://www.manga-sanctuary.com/IMAGES_NEWS/Image/nobinobi-Perroquet_couverture.jpgChez nous, nous sommes trois fans de Mouk le petit ourson qui fait le tour du monde à vélo. Alors quand Nobi nobi utilise comme argument de vente pour Le perroquet de l'Empereur « aussi sensationnel que Le tour du Monde de Mouk », j'étais obligée de me jeter dessus.

 

Le perroquet de l'Empereur s'enfuit un beau matin, obligeant douze fidèles serviteurs à lui courir après dans tout le Japon. Les serviteurs sont les douze signes du zodiaque sino-japonais, avec défauts et qualités. Ainsi le singe se fait distancé en raison de sa gourmandise qui l'oblige à faire halte à Osaka.

 

Tout est fait pour rappeler Mouk, du format à la maquette. Cependant le texte de l'histoire est très court : une phrase par page en dehors de l'introduction et conclusion. A côté, un texte plus long et un peu pompeux pour un lectorat enfantin présente la ville étape. Chaque double page est richement illustrée et compte beaucoup de détails à saisir. Le plus, est la présence dans un dossier à la fin d'informations sur certains éléments de chaque page.

 

S'il y a une grande fluidité dans la progression de l'histoire, je la trouve simple et s'adressant à un lectorat très jeune. Tandis que les illustrations et la richesse culturelle apportée sur le Japon sont denses et correspondent bien au plus de 5 ans annoncé par l'éditeur.

En dehors de ça, c'est un plaisir de feuilleter ce livre et surtout d'y croiser tout le Japon, pas seulement Tokyo, Kyoto et Osaka.

 

Le Perroquet de l'Empereur, course à travers le Japon ! - Davide Cali & Chiaki Miyamoto – nobi nobi

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:00

 

http://mespremierslivres.files.wordpress.com/2013/03/le-grand-imagier-des-petits.gifMa fille n'a jamais eu d'imagier en français jusqu'à présent (elle a 2 ans). L'aspect listing ne m'intéresse pas, je ne sais quoi faire de ces livres. J'en avais en anglais quand j'étais petite et j'adorais découvrir de nouveau mot.

 

On fait face à des listes de mots, avec une seule illustration à côté. Et je ne peux m'empêcher de penser à ces enfants du Kirghizstan à qui j'avais fait dessiner la table du petit déjeuner (pour un cours de français). Le sucre était en morceau dans une coupelle en verre (genre coupelle à glace en restaurant) et la confiture dans une coupelle sans couvercle et très semblable à la première. Le lait était dans un pichet. Ils avaient dessiné ce qu'ils avaient sous les yeux tous les matins.

Mais lors du même exercice avec des 10 – 13 ans, le sucre était dans une boîte en carton, la confiture dans un pot classique et le lait dans une brique. Une réalité qu'ils n'ont jamais vu nul part ailleurs que dans des imagiers...

 

J'ai bien regardé avec plaisir Le grand imagier des petits de Ole Könnecke. Il est beau, il est aéré et très axé sur la vie quotidienne des enfants de maternelle. Mais, je ne suis toujours pas prête à en acheter un. Je crains peut-être une uniformisation de pensée, un rétrécissement de l'imagination, je ne sais pas trop.

 

Alors en attendant, nous avons deux imagiers en japonais, retraçant le rythme des saisons. Et je me demande si je suis la seule à avoir des idées tordus...

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 08:00

 

http://www.choisirunlivre.com/cache_img/w189_188909231320765820.pngVoici une découverte faite dans la bibliothèque de jumeaux de 4 ans ¾ (un poète et un punk), Dis-moi, c'est comment...

 

Chaque double page présente une émotion, une sensation, un mot du quotidien, pas si simple à comprendre et encore moins à expliquer. Ici c'est la poésie qui mène la danse avec subtilité.

 

« un copain. C'est comme une chatouille, ça fait tire et ça énerve »

 

Les illustrations sont très aérés et colorés, simples et efficaces. Ce sont surtout les couleurs qui complètent le texte, apportent une ambiance, comme le noir et le gris pour le mensonge.

 

« un gros mot. C'est un coup de klaxon qui fait sursauter celui qui l'entend. »

 

Mon préféré est l'espoir, telle une chasse aux papillons.

J'avoue que la simplicité des images et l'enfant-escargot sur la couverture ne m'auront jamais fait ouvrir ce lire. Mais là je l'avais en main et surtout j'étais au cœur d'un marathon lecture (lire tous les livres étalés sur la table avec un enfant accroché à chaque bras …). Mais avec ma fille, j'ai appris que la simplicité plaît et surtout laisse de la place à l'imagination, aux rêves et aux discussions.

 

Un livre pour les poètes, les rêveurs, mais aussi les enfants qui débordent de sentiment pas toujours simple à comprendre et nommer.

 

Dis-moi, c'est comment... - Luan Alban & Elise Mansot – Belin

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Qui sommes-nous ?

Bonjour, je suis Tiphanya, j'ai créé ce blog et pendant trèèèès longtemps, j'étais la seule à y partager mes chroniques littéraires.

Depuis peu, j'ai décidé d'associer ma fille Nine (né en novembre 2011) car elle voit beaucoup de choses qui m'échappent complètement. J'ai choisi de vous transmettre ses mots, ses remarques, ne touchant qu'à la grammaire pour rester le plus proche de ses idées.

Vous trouverez sur la plupart des articles des liens affiliés, c'est à dire un lien vous proposant d'acheter le livre présenté. Dans ce cas le prix que vous découvrez est le même que partout ailleurs, mais en cas d'achat je touche une commission. Une façon comme une autre de faire vivre ce blog (en me permettant d'acheter plus de livres par exemple).