Aujourd'hui je vous présente trois mangas visant un public féminin, mais n'ayant pas grand chose d'autre en commun.

Bamboo Blade est un manga sportif qui donne envie de faire du kendo !

Je n'ai lu que les 9 premiers tomes et même si l'histoire avance peu, les diverses personnalités s'affirment tandis que le lecteur apprend les règles de ce sport.

On suit un prof complètement fauché à qui un collègue propose un pari. Si son équipe féminine gagne contre celle de l'autre lycée, il obtiendra un an de sushi gratuit. Un pari osé puisque son équipe féminine n'est pas au complet et que son club de kendo est loin d'être très actif.

Pas mal de bon sentiment, mais aussi quelques personnages bien trouvé comme Mya-Mya. Cette jeune femme, belle, populaire, sort avec un petit gros très intelligent. Elle lui cache qu'elle fume et que ses amies sont peu fréquentables. Et finalement le kendo lui permet de se dépasser et surtout de se défouler sur les autres de façon « légale ».

Une bonne série qui peut se lire dès le collège.

Bamboo Blade – Otsuka Masahiro & Garashi Aguri – Ki-oon

Changement de registre avec Lovely love lie. De la musique, de la pop, des rêves et de l'amour.

J'ai lu tous les tomes actuellement disponibles, soit 15 mais la série n'est pas terminée et je pense qu'un bon nombre d'autres tomes sont à attendre.

Aki est auteur et compositeur secret pour l'un des groupes de pop les plus en vogue. Ayant envie d'un peu de nouveauté il se lance un peu trop légère dans une histoire d'amour avec une lycéenne. Comme on s'en doute, il va s'attacher de plus en plus à la jeune fille.

J'ai beaucoup apprécié le style graphique. L'histoire avance pas mal d'un tome à l'autre. Mais tout au long de ma lecture je n'ai pu m'empêcher de penser à la série Nana à cause du côté torturé de certains personnages. Mais au final j'ai abandonné la lecture de Nana, alors que j'aimerai bien continuer celle de Lovely love lie.

Côté lectorat, cette série s'adresse en priorité à des adolescents.

Lovely love lie– Kotomi Aoki – Soleil Manga

Dernière lecture, une série à absolument éviter : La fleur du démon.

Je n'ai lu que le premier tome. Chaque chapitre commence par un résumé de l'histoire. Un démon très vieux (ressemblant à un jeune homme) recueille chez lui un bébé. Lorsque le récit commence, le bébé est une adolescente souriante qui ne le lâche pas d'une semaine.

Le dessin n'est pas mauvais, mais l'histoire est ridicule et n'avance pas. Passez votre chemin.

La fleur du démon– Hisamu Oto – Panini manga

Deux manga sortis il y a peu et que je viens de découvrir grâce aux choix originaux de ma bibliothèque.

Zero pour l'éternité est un manga historique. Lorsqu'ils apprennent que leur grand-père était un kamikaze pendant la seconde guerre mondiale, Kentarô et sa sœur décident de mener une enquête. Car la première chose qui leur vient à l'esprit sont les kamikazes qui ont attaqué le World Trade Centre.

Je n'ai lu que les deux premiers tomes et si Kentarô a sa propre histoire et sa quête de courage à accomplir, le récit est dominé par les aviateurs de l'armée japonaise. Le premier tome retrace la vie militaire d'un garçon pauvre, initiant à la mentalité de l'époque et à l’enrôlement musclé. Le second s'attache à l'attaque de Pearl Harbor.

C'est vraiment très intéressant de lire un récit historique écrit par un japonais pour illustrer le point de vue japonais. Il faut dire que l'on préfère raconter les histoires du côté des gentils, du côté des vainqueurs.

Par contre le récit est souvent raconté du point de vue de militaires japonais fiers de ce qu'ils ont accompli pour leur pays et je pense que cette série (en 5 tomes) est à réserver aux personnes ayant quelques connaissances sur la seconde guerre mondiale pour pouvoir faire la part des choses.

Zero pour l'éternité – Naoki Hyakuta & Souichi Sumoto – éditions Delcourt

On reste dans un sujet très ethnocentré avec un jeu de carte traditionnel japonais. En fait ce jeu à peu de chance de s'exporter un jour (en dehors du manga) car il faut savoir lire les hiragana (l'un des alphabets japonais) et apprendre par cœur 100 poèmes en japonais toujours.

Et pourtant ce jeu est le cœur d'une romance entre collégiens (dans le premier tome, car il semble que les personnages vieillissent vite dans cette série, comptant une vingtaine de tome). Chihaya fait la connaissance d'un nouvel élève dans sa classe et par la même occasion apprend à jouer au Karuta.

Ce manga n'est pas sans rappeler l'excellente série Hikaru no go, mais il manque le dynamisme qui rendait le go épique.

Une série sans grand intérêt une fois qu'on a compris les règles du jeu (et pris conscience qu'il n'y a aucune chance qu'on y joue jamais).

Chihayafuru – Yuki Suetsugu – Pika édition

Quand on pense geek, les supers-héros sont rarement loin. Je pense avoir vu la majorité des films sur le sujet et en ce moment je regarde tranquillement la série Green Arrow (avec le séduisant Stephen Amell). Par contre je n'avais jamais lu aucune aventure de super-héros en version comics. D'ailleurs les seuls comics que j'ai lu sont de Neil Gaiman et on est assez loin de la veine DC Comics ou Marvel Comics.

J'ai donc profité de la lecture commune proposée par Hilde dans le cadre du challenge geek pour remédier à cette inculture. Suivant les conseils de mon namoureux, j'ai tenté le coup avec JLA : Justice vol.1. Il s'agit du premier volume des aventures de la Ligue de Justice d'Amérique, volume qui regroupe les trois premiers chapitres. Plutôt que de choisir un seul super-héros, j'ai préféré suivre, entre autres, Superman, Batman, Wonder Woman et Green Lantern.

Le premier volume est totalement un volume d'introduction et on ne comprend pas grand chose. D'ailleurs il vaut mieux connaître l'ambiance avant d'ouvrir le livre, sinon on ne comprend rien du tout.

J'ai eu l'impression de prendre une histoire en plein fils et j'ai du m'accrocher pour aller jusqu'au bout.

Autre constat, renforcé par ma lecture précédente d'un tome de Sandman, l'univers du comics américain n'est pas pour moi. J'aime la dynamique des pages, l'organisation des cases de chaque image. Mais c'est tout. Le trait graphique ne me convient pas, en partie en raison de la couleur, mais aussi à cause d'une surcharge visuelle.

Je crois qu'il va falloir que j'admette que ce que j'aime dans les supers-héros, ce sont les acteurs sexy qui les incarnent.

JLA : Justice vol. 1 – Alex Ross, Jim Krueger, Doug Braithwaite – Panini comics