Silver Spoon est un manga qui nous a tapé dans l'oeil à mon namoureux et moi lors de notre séjour au Japon il y a maintenant deux ans. Nous avons tous les deux entrepris plus ou moins difficilement de déchiffrer le tome 1.

Rien ne vaut une petite soirée avec les trois premiers tomes en français !

Yûgo a choisi un lycée agricole du Hokkaido pour être facilement le meilleur élève de l'établissement. Mais il découvre que si les autres élèves sont incapables de faire une addition, ils ont tous un rêve professionnel précis et la détermination qu'il faut pour y parvenir.

Il va alors découvrir que les travaux agricoles sont éprouvant, que les journées commencent tôt et que les poules ont un cloaque...

Humour et quotidien se mêlent donc allègrement.

Cette série a pour objectif de faire découvrir aux jeunes japonais la provenance de la nourriture. La plupart de ce qu'on découvre est totalement applicable à l'agriculture française, même si dans l'ensemble, nous sommes dans une vision parfaite et sans aucun scandale à base de viande de cheval.

Le personnage se trouve une place dans son école malgré sa provenance citadine et son manque de rêve. Et tandis qu'il se fait des amis, on s'attache également à lui.

Une série que j'espère pouvoir continuer (en français).

Silver Spoon – Hiromu Arakawa – éditions Kurokawa

Et si en tombant d'un arbre sacré, vous abandonniez votre taille humaine pour adopter celle d'une souris (voir moins) ?

C'est le terrible secret qui se cache tout autour du Nanja Monja.

Une série qui mêle suspens, histoire de famille, amitié et courage. Car tout débute avec une jeune fille qui rétrécie et rencontre un adolescent qui vit seul depuis le décès de son père adoptif.

En six tomes l'auteur offre une histoire complète avec un graphisme simple. Il s'accorde quelques pointes de fantaisie, comme les garçons grenouilles, il joue avec les codes de l'enfance avec une petite fille amoureuse et s'ancre dans un territoire et des coutumes très japonaises.

Pour une fois j'aurai bien continué pendant quelques tomes de plus, pour en savoir plus sur l'organisation de la société des petits humains. Et pourtant rien ne manque au tome de clôture, nous savons tout ce que nous devons savoir et pouvons rêver le reste.

Une série à lire dès le collège, sans se ruiner, car il n'y a pas que Fullmetal Alchimiste dans la vie !

Nanja Monja – Shizuka Ito – Glénat

Il est des livres qui nous échappe totalement. Je ne sais quoi dire de cette bande dessinée qui est dans la sélection de lectures du ministère de l'éducation nationale pour le cycle 2.

Je l'ai lu deux fois, je l'ai fait lire à mon namoureux et j'ai cherché des infos sur internet. Peu d'infos d'ailleurs, en dehors de quelques critiques positives et là. Un papa raconte que sa fille adore l'humour qu'on y trouve.

En dehors du fait que le monstre de feu est vraiment un très beau dragon, je ne sais quoi dire.

Du coup, c'est un appel aux critiques et aux remarques. Si vous l'avez-lu, donnez moi votre avis !

Genz, Gys, Khan au pays du vent, Le monstre de feu – Yann Dégruel – Ecole des loisirs

Ce mois-ci est le mois du Québec. Je sais le mois est quasiment terminé et il était plus que temps de publier une première participation. Mais que l'on se rassure, une deuxième est prévue avant le 1er octobre.

Je souhaitais vous présenter un dessinateur de bande-dessinée qui offre un nouveau type de carnet de voyage à travers les années d'expatriation qu'il passe dans des pays faisant rêver tout le monde. En effet Guy Delisle a la chance incroyable d'être marié avec une employée de MSF France. Après la Corée du Nord, la Birmanie, voici.... Jérusalem.

Et pourtant c'est la vie, le quotidien, l'absurde, les habitudes, les enfants, l'extraordinaire de celui qui sait où poser les yeux.

Cet album me semble plus abouti que les précédents car plus posé, plus quotidien et avec cependant un regard plus acéré, qui ne juge pas, qui observe, tente de comprendre et se fait messager d'une autre vie que mon petit quotidien d'européenne. Un portrait d'une ville tellement médiatique que ce témoignage, qui se veut humble, apporte un nouvel éclairage qui pourrait (presque) me donner envie d'y aller.

Chroniques de Jérusalem – Guy Delisle – Delcourt Shampooing