Iron Man
J'aime les supers héros de Marvel, mais j'aime encore plus celui-ci. Bon déjà je trouve Robert Downey Jr. sexy, un premier bon point.
Mais surtout ce film ne montre pas comment Iron Man sauve le monde une quinzaine de fois, mais comment Iron Man devient Iron Man. Un côté plus réfléchi donc, avec un véritable arrêt sur la psychologie du personnage. D'ailleurs sur l'affiche il est inscrit "ce n'est pas l'armure qui fait le héros, mais l'homme qui est dedans".
On trouve également (enfin) une prise en compte de notre société actuelle, car pour une fois le grand méchant loup n'est pas russe mais afghan, le monde change !
Le film date un peu, il est sorti fin avril, mais mieux vaut tard que jamais.
Bon Baisers de Bruges
On change complétement de style avec un film dont l'affiche fait fuir. Mais suite à la lecture de la critique de Libération, je me suis dise pourquoi pas. Avis mitigé au final car ce film est vraiment noir.
Je l'ai trouvé noir donc, décallé, surprenant, limité inclassable et un peu sanglant quand même (une seule scène en vérité). Quelques répliques sont drôles, vraiment drôles, mais on est loin de l'humour lourdingue représenté sur l'affiche.
(l'affiche que je vous montre est la version américaine, plus proche de l'idée du film avec ses goutelettes de sang)
Les Orphelins de Huang Shi
En parlant d'affiche, voici un film que j'ai voulu voir juste à partir de son affiche justement, par la présence de ces deux occidentaux et d'un chinois avec une montagne en fond et un certain côté aventurier.
Une histoire vraie, la Chine des années 30, la guerre contre le Japon, la lutte de jeunes orphelins pour fuir la guerre et se construire une vie.
C'est mon coup de coeur de ma fête du cinéma, le côté témoignage lui donnant du poids. Petite faiblesse tout de même du point de vue historique. La situation sur place était tellement compliquée qu'il est difficile de donner toutes les clés de compréhension aux spectateurs qui n'y connaissent vraiment rien. En même temps ça ne gêne en rien l'histoire.
Valse avec Bachir
Pfff, un film qui impose le silence à toute la salle lorsque les dernières images disparaissent et qu'un blanc se fait avant le lancement du générique. Présenté à Cannes, témoignage de la guerre Israël/Liban sous forme de dessin animé, ce film est surprenant.
La qualité graphique est exceptionnelle. L'esthétisme est hallucinant, envoutant, admirable. L'aspect visuel est vraiment bluffant donc et juste pour ça, ça vaut le coup. Rien que la scène qui explique le titre du film, elle est envoutante, à couper le souffle au sens propre.
L'histoire (terrible), est faite toute en douceur et sobriété, assemblage de rêves, visions et souvenirs. Le réalisateur revient sur un pan de l'histoire israélienne (la guerre au Liban donc) auquel il a participé et qui montre l'ignominie des hommes (une comparaison est faite avec le nazisme...).
A voir, même s'il est dur. J'ai même envie de le revoir.