Ce blog contient de moins en moins de livres mais promis je vais me rattraper ! En attendant, voici un jeu PC que je viens tout juste de découvrir.

Que fait une geekette quand elle n'a brusquement plus internet pendant quelques jours ? Elle accepte enfin de tester l'un des jeux PC de son amoureux. Il faut dire qu'il avait des arguments : tous les jeux qu'il possède sont des classiques...

C'est ainsi que j'ai découvert Portal. Une ambiance froide, aseptisée, un univers assez mystérieux et une progression nécessitant plus d'intelligence que de rapidité à cliquer.

Le héros (une jeune femme de ce que l'on peut apercevoir) se réveille dans une chambre qui ressemble à une chambre de prison ou d'hôpital dans un futur lointain et électronique. Il est invité à passer dans la pièce suivante et à procéder à un certain nombre de tests. Aucune présence n'est décelable et seul une voix très « robotique » distille des informations sur la marche à suivre. Un robot avec un sens de l'humour proche de celui de mon namoureux. Du genre à me faire lever les yeux au ciel.

Le héros est rapidement doté d'une machine qui crée des portails bleus et oranges, communiquant les uns avec les autres. Par exemple j'installe un portail bleu à côté de moi, un portail orange de l'autre côté d'une rivière de déchets chimiques. J'entre par l'un et ressors par l'autre. Il va donc falloir faire preuve d'imagination pour poser les portails au bon endroit et avancer ainsi jusqu'au dernier niveau de test.

C'est un jeu pour ceux qui préfèrent les livres aux films, ceux qui à partir d'un « HELP » écrit en rouge sang sur un mur réussissent à imaginer tout l'univers de cet étrange centre de tests. Un jeu-puzzle comme dit mon namoureux, un jeu casse-tête selon moi, qui se termine assez rapidement (j'ai passé deux soirées dessus, mais sans aide je n'aurai jamais terminé le jeu, je n'ai aucune patience avec les casse-tête). Un jeu pour les personnes aimant se creuser la tête sur l'axe des murs et le sens de la gravité...

Dans les atouts, il y a la possibilité d'utiliser ce jeu sur un pc à faible puissance, l'immortalité du personnage (aucun nombre de vie limite obligeant à tout reprendre depuis le début), l'impression de faire un jeu qui fait réfléchir et où on ne se contente pas de tirer sur tout ce qui bouge. A titre de comparaison, si j'aime Assassin's creed, c'est parce qu'il faut tirer sur des cibles précises et ne pas se faire repérer. Un peu de meurtre, beaucoup de réflexions et de vitesse de clics.

NB : Le 1er volet du jeu n'est plus disponible, Portal 2 est tout aussi bien (dixit mon namoureux).

Cette semaine Hilde et Sofynet nous invitent à explorer les étoiles. Pour l'occasion j'aurai pu lire le très célèbre roman H2G2 (guide du voyageur intergalactique), mais pour une sombre histoire de cuisine française dans un récit en anglais, j'ai un rythme de lecture très ralenti.

Heureusement j'avais sous la main la série Battlestar Galactica. J'ai entendu parler de cette série l'année dernière, pour ma première participation au challenge geek. Bien entendu autour de moi tout le monde avait vu et apprécié cette série, et d'ailleurs je suis qui pour ne même pas connaître le nom...

Je suis une fille lente, qui a besoin de beaucoup de réflexions avant de se décider. Mais c'est fait, j'ai commencé à regarder la série et c'est pas si mal.

Dans un futur lointain, dans une autre galaxie, les humains se font massacrer par les cylons, des robots qu'ils ont eux même créé. Tellement massacrés que le futur de l'humanité est entre les mains d'une équipe de bras cassés. Comprenez : un vaisseau militaire sur le point d'être reconverti en musée, son commandant qui devait partir à la retraite, une ministre de l'éducation en guise de nouveaux présidents, un vaisseau de prisonniers en transfert...

Tout ce petit monde va devoir se réorganiser, vivre ensemble et rester sur ses gardes, les méchants robots ayant appris à prendre une apparence humaine.

Cette série a reçu de nombreux prix et il semble acquis qu'elle est géniale. Et pourtant j'ai bien cru ne jamais voir la saison 1 en entier. Un pilote sympa, un premier épisode super rythmé et un 2e à mourir d'ennui. L'horreur ! Ce sont des articles en lignes et l'idée de vous faire un billet convenable qui m'ont poussé à regarder le 3e et ouf, on retrouve le rythme du début.

La série combine énormément de points différents, de l'aventure avec des combats et des hommes (enfin un seul) en sueur/débardeur/sexy-attitude ; de la politique ; de la religion ; de la technologie (mais comment les robots ont pris forme humaine...) ; de l'amour (avec deux petits jeunes tout mignon tout niais), etc...

Avec le troisième épisode qui ouvre un grand champ de possibilité pour la suite de la série (sur l'aspect politique entre autre), je suis de nouveau motivée à regarder la suite. Affaire à suivre... (enfin sauf si vous me dites le contraire)

La situation va mal. Je n'ai tellement rien lu ces derniers temps que je suis ravie du premier rendez-vous du challenge geek : Samedi c'est série !

Mais puisque ce blog est quand même avant tout axé sur la littérature de jeunesse, je vais vous présenter deux séries qui nous occupent bien ma fille et moi. Pour rappel elle a 2 ans. Officiellement, nous avions dit pas d'écran avant 3 ans. Mais il y a les principes et il y a la réalité. Et la réalité, c'est que dans un trajet de 3h de bus, l'ordinateur est notre meilleur ami, avec les chips...

La série absolue, que nous avons découvert un peu avant de partir est Mouk. Une série qui nous parle, car hier nous avons fêté nos 4 mois de voyage en continue, et Mouk fait de son côté le tour du monde en vélo.

Ce petit héros est probablement connu de certains car il s'agit initialement d'un superbe album avec autocollant. Le passage de l'album à la série est très bien fait, et s'il y a eu une variante, on retrouve le graphisme, l'humour et la bonne humeur.

Mouk et son copain Chavapas font donc ensemble le tour du monde à vélo. Chaque épisode commence par une visio-conférence avec leurs amis à la maison. Après l'échange obligatoire des salutations et des dernières nouvelles, les deux aventuriers racontent leur dernière péripéties.

Ce n'est pas une série à suite et donc à suivre dans l'ordre. Par contre c'est pédagogique mais en toute subtilité. Ainsi en Amérique Latine, ils partent à la recherche d'un oiseau qui ne vole pas. Chavapas s'exclame aussitôt « mais tous les oiseaux volent ! ». Mais qu'en est-il des autruches, des pingouins, des kiwis et des casoars ?

Chaque épisode fait 11 minutes et présente une région. Si dans l'ensemble je trouve les représentations bien faites, relativement équilibrés entre les parties du monde et sans trop de clichés, il ne faut pas prendre tout pour acquis. Ainsi en Crète, nous découvrons de belles maisons blanches aux toits bleus, alors que ça n'existe que dans les Cyclades...

Je vous laisse découvrir (légalement) un épisode en ligne, en choisissant de vous offrir un peu de chaleur au coeur de l'hiver. La série est conseillée pour les enfants de 5 ans, testée sur une petite fille de 8 ans, ça marche aussi !

Deuxième série, nouvelle découverte, avec cette fois-ci une production suédoise : Laban et Labolina. Je dois avouer que pour trouver des idées de dessins animés ne vantant ni les jouets petits poneys, ni le rose pour les filles et les camions pour les garçons, j'ai fait un tour des festivals de cinéma pour les touts petits (et en premier lieu celui du forum des Halles). La programmation des années précédentes est disponible et classée par âge à partir de 2 ans.

Laban est un petit fantôme qui vit au château Froussard avec son père, sa mère et sa sœur (Labolina). Ils semblent être les habitants principaux du châteaux alors qu'en réalité il s'agit du roi, de la reine, de la princesse et du petit prince sottise, qui sont en général mort de trouille dans leur lit vers minuit.

Les histoires sont courtes et mignonnes. Ainsi maman fantôme a le hoquet et se retrouve à boire des verres le plus vite possible pour l'arrêter. Laban doit garder sa petite sœur et se demande si ce ne serait pas un tigre, juste là, derrière la fenêtre. Papa fantôme fête son anniversaire mais est tellement stressé que Laban lui offre le plus horrible des dessins.

On est dans un univers visuel beaucoup plus créatif. Il suffit de regarder les murs du château, les monstres que Laban imagine. J'aime bien cette légèreté et cette invitation à sortir du cadre. Je vous laisse découvrir un extrait en ligne. La série est conseillée pour les 3-5 ans.

Et voilà, deux ans, probablement déjà geek. Que va-t-on faire d'elle ?

La fin de l'année arrive et avec elle les traditionnels dessins animés qui doivent permettre à toute la famille de passer un bon moment au chaud. Mais j'ai du à apprécier la production actuelle de dessins animés. Présentation de quelques titres très divers.

En général je trouve mon bonheur du côté des japonais, même si une grande partie de ceux qui arrivent en France ne sont pas vraiment pour les enfants (lisez le billet d'Ori sur Lettre à Momo).

Mais Arriettyest une réussiteautant au niveau du scénario qu'aux niveaux de la bande son et de la qualité des images, s'adressant à un public familial. J'ai adoré cette univers, même si le final est assez mélancolique.

On découvre dans une vieille maison un peu triste, une famille de chapardeurs, des êtres minuscules, vivant de bric et de broc.

J'ai craqué tout du long pour les nombreuses inventions des chapardeurs, pour le jeu sur les sons (ils ne sont pas perçus de la même façon quand l'histoire est vu de hauteur d'homme ou de chapardeur), pour la musique clairement celte, pour la nature et les animaux si bien représentés. La mère d'Arrietty, l'héroïne, m'a beaucoup plus et m'a rappelé Sophie dans Le château ambulant. J'ai détesté la vieille mégère, j'ai peiné avec le jeune garçon malade. Bref j'ai été totalement transporté dans cet univers.

Une autre réussit à mon goût est le film Dragons.

Dans ce dessin animé nous rencontrons Harold et surtout Krokmou, un dragon que je trouve kro mignon. J'aimerai bien avoir le même. Il tient beaucoup du félin et il a une très belle couleur. Et puis l'amoureuse d'Harold ressemble à ma cousine.

Il est question de préjugés, de différences, de rêves, de place dans la société. Un film très positif, qui montre que tout le monde a un rôle à jouer, même s'il est parfois difficile de trouver lequel.

Et en dehors de ce côté très moral, les dragons sont simplement magnifiques !

Plus mon affection pour les films japonais grandit et plus les films Disney m'énervent. Mais j'ai beaucoup aimé La princesse et la grenouille.

Le film est sympa, un vrai Disney avec une jolie princesse, un prince charmant qui est bien plus réussi que ceux des films de mon enfance, des musiques qui donnent envie de se dandiner et un happy end qui invite à travailler plus pour... heu pardon, je ne voulais pas le dire.

Pour une fois le mariageest presque mixe, une jolie afro-américaine tombe amoureuse d'un prince indien. On retrouve une jolie blonde, qui rêve d'être une princesse, qui pourrait être une cruche, mais son sens de l'amitié en fait un personnage sympathique et drôle. Enfin le méchant n'est pas une sorcière brune et méchante, mais un sorcier séducteur et vaguement manipulé par des esprits terrifiants. Les clichés sont mal-menés, Disney est en bonne voie. Enfin pas suffisamment pour éviter de dépeindre les Cajuns comme étant moches, arriérés et consanguins. On ne peut pas tout avoir.

Selon moi, le seul inconvénient de ce film est que l'on termine la séance ciné en étant totalement affamé. Incroyable tout ce que les personnages mangent ! Et à chaque fois le plat à l'air délicieux.

Également des studios Disney, mon namoureux et moi avons eu un coup de cœur pour Rebelle. Mais notre avis est totalement biaisé par le simple fait que l'histoire se déroule en Ecosse, à une époque où les kilts sont encore à l'honneur...

Et à côté de ça, il y a les films qu'on regrette vraiment d'avoir vu. Ceux qui font se dire de ne jamais montrer un film non vérifier avant à ses enfants.

La légende de Despéraux est un excellent exemple. C'est un très bon film éducatif pour les enfants à partir de 6 ans. On y apprend beaucoup de choses, mais surtout que la soupe c'est indispensable pour être heureux ! Je vous fais un raccourci, mais l'idée de base c'est celle-ci, complétée par un autre précepte : il faut être courageux, mais pas trop, et avec un ami c'est mieux.

Revenons tout de même sur les autres notions abordées par le film :

- On a le droit de tricher si on veut faire croire que l'on est un champion de cuisine, mais en même temps s'aider d'un livre de recettes ce n'est pas vraiment de la triche.

- On a le droit de désobéir à ses parents si c'est pour faire quelque chose qui nous fait vraiment envie (comme visiter le monde des rats). Par contre attention, même si on revient à la maison, papa et maman ne voudront plus de nous (sauf si une princesse intervient).

- Si on ne fait pas régulièrement de la soupe, les bonnes odeurs ne vont pas chatouiller les nuages et donc il n'y a pas de pluie. Mais comme les nuages sont gourmands, ils restent au-dessus de la maison jusqu'à ce qu'ils aient une nouvelle dose de soupe. Donc cuisiner de la soupe ne fait pas seulement grandir : ça apporte aussi le soleil et la pluie.

- Lire c'est mal, on peut être banni du monde civilisé pour ça. Même la princesse ne lit pas !

- Toutes les petites filles sont des princesses (mais uniquement les princesses de leur papa, la couronne ne va pas à tout le monde).

- Manger dans l'assiette des autres peut conduire à la déchéance totale.

- Même les gentils peuvent être méchants et tenter de tuer les autres gentils. Il faut se méfier de tout le monde, même de son meilleur ami !

- Si on est tout petit mais qu'on ne s'en rend pas compte alors en fait on est grand comme un géant.

Mais surtout, surtout : rien de telle qu'une bonne soupe pour rendre tout un peuple heureux !

Pour bien faire passer le message, des gentilles petites souris, des gros méchants rats, une jolie princesse au Petit Pois, une bande son comme pour un film de grands et un happy end. Finalement ce film n'a que deux défauts : une mise en route longue et une histoire hum... faible... pas crédible... qui nous prend pour des andouilles...

Ah, j'oubliais, moi j'aime vraiment pas la soupe !

Est-ce que vous regardez encore des dessins animés pour votre plaisir ou avant tout pour celui de vos enfants ?