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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:00

 

http://www.babelio.com/couv/C_Une-langue-venue-dailleurs_6913.jpegJ'ai été totalement séduite par le résumé de Une langue venue d'ailleurs.

 

Un japonais nous raconte comment le français est entré dans sa vie au point de devenir sa langue paternelle. Une rencontre à la fin de l'adolescence qui le conduira à faire des études à Montpellier, Paris, puis à épouser une femme française, à avoir une fille bilingue et à devenir professeur de français au Japon.

Cette biographie est aussi une ode à Rousseau et Mozart.

 

C'est tout autant la prof de FLE en moi que ma volonté de vaguement maîtrisé un jour le japonais qui m'ont incité à acheter ce livre. J'y ai pris beaucoup de plaisir. C'est pourtant une approche de la langue qui ne me correspond pas vraiment. Une approche très littéraire, très éduquée, loin de la communication quotidienne. Mais c'est cette différence qui m'a plu.

A l'inverse mon namoureux a abandonné sa lecture trouvant l'ensemble « triste » (impossible d'en savoir plus).

 

Un livre à conseiller aux amateurs de culture japonaise, car à travers la question de l'apprentissage du français se dessinent de nombreuses différences culturelles entre le Japon et la France.

 

Une langue venue d'ailleurs– Akira Mizubayashi - folio

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:00

 

http://www.hachette.com.au/cover/large/9780753829066.jpgVoici un livre que j'ai emmené avec moi au Japon, sans jamais avoir l'occasion de l'ouvrir (j'avais Anna Karénine à finir avant ça). Un roman qui a été sélectionné après des longs mois de réflexions pour faire partie des deux titres que j'allais prendre avec moi pour notre vie nomade, le seul en anglais. Il faut dire que la présence d'Ewan McGregor sur la couverture n'y est peut-être pas pour rien ?

 

Et puis finalement, si j'ai bien lu le récit jusqu'au bout, j'ai surtout survolé les 50 dernières pages car j'avais hâte de m'en débarrasser.

 

Un richissime sheik décide de transformer son coin de désert au Yémen en lieu de pêche au saumon. Pour cela il passer par Harriet Chetwode-Talbot, chargée de gérer ses propriétés. De là, un scientifique se retrouve contraint à collaborer.

 

Ce roman est présenté comme une petite pépite de bonne humeur, avec une pointe de satire politique, des personnages attachants, blablabla. Je n'ai pas vu l'humour, j'ai trouvé le contexte politique bien trop présent. Si le personnage d'Harriet pourrait être intéressée, il est à peine esquissé et reste bien trop lointain. Le scientifique est ridicule et pitoyable. Une vie triste à mourir et donc une aventure qui l'éveille à la vie. Mais je n'y ai pas cru, je ne suis pas entrée dans ce récit.

 

La structure était pourtant très très intéressante. Nous découvrons le récit à partir de différents documents collectés par (… il faut lire le récit jusqu'au bout pour le savoir). Se côtoient des mails privés, des lettres, des journaux intimes, des interviews, des manuscrits, des scripts tv, des comptes-rendus de séance à la chambre des communes, etc.

 

Mais un beau mec en couverture et une structure originale ne suffisent pas à donner du plaisir à lire un livre. Je dois quand même admettre que ma déception est encore plus grande que ce livre étant l'un des deux seuls que j'ai à lire (en format papier) j'en attendais probablement trop.

 

Partie de pêche au Yemen – Paul Torday

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 08:00

 

http://img5.hostingpics.net/pics/3063219527582_m.jpgVoulant un peu plus de littérature classique dans le cadre du challenge Halloween, j'ai choisi de piocher dans une sélection de titres gothiques anglophones. Ne lisant actuellement que sous format numérique, c'est cette contrainte qui m'a fait choisi Carmilla, puis Le Moine dont je souhaite vous parler aujourd'hui.

 

L'un des inconvénients majeurs du numérique et que l'on ne peut rien prévoir du récit à venir. J'ai ouvert le Moine, en ne connaissant ni le nombre de pages, ni la base de l'intrigue. C'est après quelques jours que j'ai commencé à me poser des questions, n'ayant atteint que 20% du livre et sans aucun fantôme ou autre intervention fantastique en vue.

 

Lewis est un dramaturge britannique de la fin du 18e siècle. Son récit prend place à Madrid, où un nouveau prieur, Ambrosio, plein de vertu, a un succès fou à chacune de ses messes. Mais sa vertu va être mise à mal par Rosario, un jeune novice vif et intelligent et par la beauté de la belle Antonia.

En découvrant l'histoire par mon intermédiaire, mon namoureux a choisi le terme « télé novella ». C'est un peu ça effectivement, il y a de l'amour, des couvents, des parents superstitieux, une femme invoquant le diable, un viol, des meurtres...

 

Présenté ainsi, ce récit semble avoir un sacré rythme. Mais en réalité, tout avance tranquillement, l'auteur prend soin de nous détailler les origines et les pensées de chacun. Alors le diable n'apparaît qu'à la toute fin, le titre ne prend son sens également qu'après un certain temps (on ne s'attache pas vraiment au moine au début du récit).

J'aurai aimé avoir le livre en main, pour le soupeser, évaluer le nombre de pages restantes et faire des pronostics. A la place j'ai découvert une autre approche de la lecture, plus passive, mais aussi plus attachée au texte ce qui n'est pas un mal non plus.

 

Un bon roman gothique (je l'ai préféré au Château d'Otrante par exemple), censuré à sa première publication, mais qui aujourd'hui mérite largement sa place entre les mains des amateurs du genre.

 

Le Moine - Matthew G. Lewis - disponible en version électronique gratuite

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 08:00

 

http://cv01.twirpx.net/0984/0984467.jpgJe clôture le challenge Halloween avec un roman parfait pour les lendemains de cette soirée nord-américaine.

 

Agatha Christie choisit une soirée d'Halloween pour débuter son récit. Une fête pour enfants, des pommes dans un seau d'eau, un miroir et une sorcière faisant des prédictions et finalement, un meurtre. Celui d'une petite fille qui venait justement de se vanter avoir été témoin d'un meurtre plusieurs années auparavant.

 

C'est bien la première fois que je lis un récit d'Agatha Christie et que je comprends en partie le cœur de l'affaire. Mais d'un autre côté la partie que je n'ai pas comprise me semble un peu obscur. Un bilan mitigé car si j'ai pris beaucoup de plaisirs pendant toute ma lecture, la fin m'a fait hausser les sourcils. J'ai même hésité à reprendre depuis le début les explications d'Hercule Poirot.

 

Je pense qu'il y a bien d'autres romans de cette grande dame du roman policier à lire, mais celui-ci à le mérite d'être assez accessible (rhaaa, j'ai détesté le meurtre de Roger Ackroyd, il y avait trop de personnages) et très « Hercule Poirot ».

 

La fête du Potiron (aussi publié sous le titre Le meurtre d'Halloween) – Agatha Christie – Le Masque

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 08:00

 

Encore un billet dans le cadre du challenge Halloween. Le thème du jour : les maisons hantés. Et pour trouver un titre disponible sur kindle, j'ai passé pas mal de temps en ligne. Et ce petit récit, trouvé un peu par hasard m'a plus que ravie.

 

Carnacki est un détective spécialisé dans les maisons hantés. La porte du monstre ne relate que l'une de ses aventures qu'il prend plaisir à narrer à trois de ses amis.

Toutes les nuits, l'une des chambres d'un domaine à proximité de Londres reçoit la visite d'un fantôme. La porte claque très fortement et les draps du lit sont jetés dans un coin de la pièce.

 

Une histoire concise, mais efficace avec un fantôme très surprenant. C'est très britannique, assez victorien. En fait une lecture tellement agréable que j'ai cherché à retrouver le héros. Mais cet auteur était peu connu à son époque et pas beaucoup plus aujourd'hui. Donc il y a bien un deuxième titre de lui proposé en livre électronique gratuit, avec un bateau hanté mais sans Carnacki.

 

La porte du monstre – William Hope Hodgson – Bibliothèque électronique du Québec

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 07:00

 

Aujourd'hui, pour le challenge Halloween, c'est une journée dédiée aux lectures classiques. J'avais l'embarras du choix, n'étant pas très porté sur la littérature classique que je pense toujours lire « plus tard ». Mais du coup, pour l'amatrice de Bram Stocker, c'était l'occasion pour moi de finalement me plonger dans une nouvelle qui l'inspira fortement, Carmilla.

 

La jeune Laura raconte, bien des années après les événements, comment elle réchappa de justesse à la mort. Elle vivait alors seule avec son père et deux préceptrices, dans un château isolé de tout. Le hasard d'un accident de calèche lui offrit pour quelques semaines la présence d'une nouvelle, précieuse et mystérieuse amie.

 

Il serait dommage de se priver de la découverte de ce récit d'à peine plus de cent pages. Sans oublier qu'il est libre de droit et donc facile à obtenir en format électronique gratuitement sur internet.

 

Ces détails très matériels mis à part, j'ai beaucoup apprécié ma lecture, l'ambiance surannée de ce château perdu et la naïve simplicité de l'héroïne. Et puis il y a aussi le côté sulfureux qui est intéressant. Lire de nos jours un récit considéré comme immoral à la fin du 19e siècle peut faire réfléchir. Quoique les manifestants contre le mariage pour tous risque de le trouver toujours aussi immoral...

Il en faut bien plus aujourd'hui pour nous faire peur ou nous choquer en tout cas !

 

Carmilla - le fanu

http://www.lelivroblog.fr/media/00/02/1948621392.jpg

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 07:00

A la suite de ma lecteur du roman Krine, j'ai eu envie de lire du Steampunk. Une ambiance que j'aime beaucoup, aussi bien dans la mode que dans les décors ou la présence des dirigeables. Après tout je rêve d'avoir mon propre bureau-bibliothèque, en m'inspirant directement des romans victoriens.


http://4.bp.blogspot.com/-KfnTZW-Z5l8/TkE-aQ_a1BI/AAAAAAAAAQg/9qD2BCSZW7k/s1600/les-revenants-de-whitechapel.jpg

Les revenants de Whitechapelest la première enquête du Sir Maurice Newbury et de sa charmante assistante Veronica Hobbes. Ils sont secondés (même si hiérarchiquement c'est plutôt l'inverse) par Charles Bainbridge, inspecteur-chef de Scotland Yard. Des meurtres mystérieux semble être le fait d'un policier scintillant en bleu. Un dirigeable s'écrase dans le cœur de Londres attirant l'attention de la reine. Et pendant ce temps, les automates s'installent dans de plus en plus de demeures bourgeoises.

 

Une très agréable lecture avec un duo de détective très intéressant. Ils travaillent ensemble pour la première fois et le lecteur en sait rapidement plus sur chacun que l'un sur l'autre. Et cette connaissance prête à sourire, face aux bienséances de l'époque.

L'auteur prévoit également à travers ce premier tome la possibilité de mettre en avant la vie privé de chacun et de faire de Charles Bainbridge une sorte de docteur Watson très sympathique.

 

Le seul défaut est que le steampunk appelle le steampunk et que j'en veut encore. Mais comme je vais devoir lire principalement sur kindle pendant notre expédition adriatique, je me demande si le steampunk en anglais n'est pas un peu trop compliqué pour moi.

 

Les enquêtes extraordinaires de Newbury & Hobbes, les revenants de Whitechapel– George Mann – Eclipse fantastique

 

Une lecture que je considère comme geek, car j'ai passé des heures sur des sites de mode steampunk au cours de ma lecture...

http://lantredelasylphe.files.wordpress.com/2013/05/challenge-geek.jpg?w=150&h=145

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Bonjour, je suis Tiphanya, j'ai créé ce blog et pendant trèèèès longtemps, j'étais la seule à y partager mes chroniques littéraires.

Depuis peu, j'ai décidé d'associer ma fille Nine (né en novembre 2011) car elle voit beaucoup de choses qui m'échappent complètement. J'ai choisi de vous transmettre ses mots, ses remarques, ne touchant qu'à la grammaire pour rester le plus proche de ses idées.

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