5 janvier 2015
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Noël passe toujours trop vite, heureusement certains romans nous permettent de prolonger l'émerveillement et le dépaysement.
Direction la Laponie avec ce conte de Noël, qui nous propose la naissance d'un Père Noël d'une grande générosité et en même temps d'une grande tristesse. Tout est dans le titre, il s'agit de La véritable histoire de Noël.
Nicolas devient orphelin la veille de Noël et se voit contraint à changer chaque année le jour de Noël de famille d'accueil. Amateur de bois et de sculpture, il entreprend en cachette de créer des jouets pour les enfants des familles l'ayant recueilli et de leur offrir le jour de son départ, le jour de Noël.
Je n'ai pas totalement accroché avec ce roman car j'ai trouvé le personnage trop triste, trop seule et que je pense que la générosité dont fait preuve Nicolas va de paire avec l'envie d'être avec les autres. Hors lui, il s'éloigne, ne gardant qu'un fil ténu avec la réalité, les cadeaux de Noël.
C''est aussi l'histoire d'un homme, de la mort de ses parents à sa propre mort. L'histoire d'une magie qui prend naissance dans un tout petit village.
Le décor est magique et en parallèle de ma lecture, je pouvais suivre les aventures de la famille derrière le blog Travel with Bender qui se baladait en Finlande...
Il a manqué quelque chose pour en faire une lecture totalement satisfaisante et pourtant de nombreuses blogueuses qui l'ont lu dans les temps pour le challenge Il était deux fois Noël ont vraiment apprécié leur lecture.
La véritable histoire de Noël – Marko Leino – Michel Lafon
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Adultes
15 septembre 2014
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Chroniques du Pays des Mères est un pavé qui m'a laissé totalement dérouté au moment de le reposer.
Dans un futur lointain, le monde est peuplé de plus de femmes que d'hommes. Les enfants meurent bien trop nombreux avant leur 6e année. Et chaque naissance est strictement contrôlée pour faire évoluer le panel génétique de la société.
Les femmes sont au pouvoir, non pas dans une société matriarcale mais dans une miroir surprenant d'une société patriarcale machiste. Les hommes ne servent à rien d'autre que procréer, ils sont exclus de tout, sous considérés car à l'origine du Déclin ayant anéanti les anciennes civilisations.
Lisbeï naît dans cette société avec une curiosité débordante et un goût prononcé pour la vérité. Le lecteur la voit grandir et laisser son empreinte dans le Pays des Mères.
Trop long ? Trop riche ? Trop religieux ?
Je ne sais où est le problème, mais j'arrive à la conclusion de ce roman sans oser le recommander et sans pour autant vouloir vous empêcher de l'ouvrir.
J'ai aimé la réflexion sur les genres des mots. Dans une société où les femmes dominent en politique et en nombres, le féminin l'emporte en conjugaison. On ne dit plus « quelqu'un sonna » mais « quelqu'une ».
Par contre j'ai été dérangée par la transposition bien trop calquée du christianisme sur la foi en Ellie, religion du livre. Garde n'est que le Jésus du futur, avec résurrection et martyrs.
Karine m'avait donné envie je ne sais plus à quelle occasion. Un titre québécois (pour le mois du Québec) facile d'accès en version numérique. Alors j'ai été jusqu'au bout. Sur Babelio le livre a une bonne note et de nombreuses critiques positives. Je n'en ferai pas de même et je me compte de donner un 2/5.
Voici probablement ma seule lecture québécoise de l'année. Mais qu'il est agréable de lire en français de la science-fiction !
Chroniques du Pays des Mères – Élisabeth Vonarburg – Le livre de poche

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26 mai 2014
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Le garde, le poète et le prisonnier est le roman d'un auteur coréen sur un poète coréen incarcéré au Japon pendant la seconde guerre mondiale. Un présentation courte qui a tout de suite attiré mon attention, connaissant très légèrement la terrible situation des coréens à cette époque grâce à L'orchestre des doigts. J'ai donc accepté de recevoir ce roman en service de presse.
Mais la première phrase que j'ai lu en le recevant m'ont fait regretté ma décision.
« Traduit du coréen vers l'anglais par Kim Chi-young
et de l'anglais vers le français par Eric Betsch »
Je n'aurai jamais acheté un livre ayant tant perdu à la traduction.
Ce n'est donc pas avec la meilleure disposition d'esprit que j'ai attaqué ce roman.
Toutes les autres blogueuses dont j'ai lu les critiques sont très enthousiastes, elles évoquent un style littéraire hors du commun, un roman poétique et léger. Moi j'ai passé mon temps à me demander ce qui était vrai de ce qui était faux. Car le roman est « inspiré d'une histoire vraie ». Mais laquelle ? En cours de route (en fait suite à une découverte sur certaines pratiques de la prison de Fukuoka), je me suis retrouvée à chercher en français puis en anglais des infos sur Yun Dong-ju (le poète à l'origine de ce roman) et sur le roman. En vain.
Je pense que si le roman avait été annoncé comme une fiction s'inspirant des pratiques japonaises pendant la seconde guerre mondiale, j'aurai lu ce roman avec curiosité et intérêt. Les poèmes disséminé ici et là ne m'auraient pas émue plus que ça mais m'auraient donnée l'envie de relire des haikus.
Le personnage du gardien qui se lie d'amitié avec le poète est très intéressant, avec de multiples facettes. Mais le poète était-il suffisamment ouvert d'esprit pour qu'une telle rencontre ait eu lieu ? A-t-il vraiment écrit des cartes pour ses camarades de cellule ? Impossible de lâcher prise et de me laisser portée par les mots. J'ai abandonné ma lecture au ¾, juste après ma recherche sur le net.
Le garde, le poète et le prisonnier – Lee Jung-myung – Michel Lafon
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21 avril 2014
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08:00
Il est des librairies qui sont trop dangereuses, des libraires trop gentils et des couvertures trop tentatrices. C'est le tome 4 de la série « le dernier apprenti sorcier » qui m'a fait de l'oeil à la librairie l'Atalante à Nantes. Mais il faut bien commencer par le commencement et ici par le tome 1 (en poche).
Peter finit sa période d'essai sur le terrain comme agent de police et s'apprête à découvrir son affectation. La décision doit se prendre alors qu'une nouvelle enquête est ouverte sur un meurtre particulièrement violent. Peter est en charge de la surveillance de la scène de crime lorsqu'un témoin se présente à lui : témoin précis, discret et surtout mort depuis une centaine d'année.
Une rencontre providentielle puisque l'énigmatique Inspecteur Nightingale l'intègre à sa brigade, en charge des affaires surnaturelles. Enfin brigade est un bien grand mot, puisqu'ils ne sont que tous les deux, mais le logement de fonction est inclus, ainsi que des cours de latin...
L'éditeur a l'audace de noter en 4e de couverture « la rencontre jubilatoire entre X-Fileset Doctor Who ». Comment voulez-vous passer votre chemin après avoir lu une telle phrase ?
Il y a effectivement du X-Filesdans ce roman proposant plusieurs duo, avec différents niveaux de croyance en la magie et en la science. Et bien sûr il y a du Doctor Who, simplement pour le décor et l'humour très britannique, pour le respect de l'humain et pour le côté bidouillage. Mais pas assez de Doctor Whoà mon goût.
Un bon premier tome, avec plusieurs enquêtes qui s'entremêlent, des scènes faites pour le cinéma, de la violence, de la magie et un chien chasseur de fantôme.
Délirant, magique, habilement construit. J'attends maintenant la suite en poche !
Le dernier apprenti sorcier, Les rivières de Londres– Ben Aaronovitch – J'ai lu fantastique

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Adultes
5 février 2014
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08:00
Julie et Julia, c'est avant tout un film, avec Meryl Streep, un film qui donne envie de cuisiner et surtout de manger. Mais le récit autobiographie de Julie Powell est bien moins un éloge à la bonne cuisine, que le questionnement d'une jeune femme, secrétaire, sans enfant, mariée, vivant avec trois chats et un serpent dans un loft.
Beaucoup moins de cuisine dans le roman que dans le film donc. Et tant mieux, car j'ai eu la mauvaise idée de le lire en anglais. C'est le genre de livre qui vous donne envie de retourner à l'école et de ne plus oser parler anglais en public. Je ne connaissais rien au vocabulaire culinaire ou l'implicite culturel allant avec l'évocation des deux partis américains. Une lecture difficile et lente, très lente.
Mais Julie est attachante car son projet, cuisiner pendant un an toutes les recettes du livre de Julia Child et d'en rendre compte sur son blog est un peu un acte désespéré. Elle me fait penser à Cheryl Strayed dans Wild qui décide de faire le chemin de randonnée le plus difficile d'Amérique dans l'espoir de passer à autre chose. Toutes deux rêvent d'une nouvelle page de leur vie mais aussi d'être plus forte, plus vivante.
Un roman très autobiographique, un peu décevant sur l'aspect cuisine, très américain dans sa forme. Car la plus connue dans le genre est Elisabeth Gilberte et son très célèbre Mange, Prie, Aime. Derrière l'annonce d'un sujet grand public (le voyage ou la cuisine), on entre dans l'intimité d'une femme américaine, avec une jolie plume et un peu d'humour. Un genre que j'aime beaucoup.
Mais pour autant je pense que le succès de Julie Powell tient plus à son sujet qu'à sa plume, ou alors elle écrit à destination d'un public spécifique : les américains. A lire donc, si vous n'avez rien de mieux sous la main.
Julie & Julia – Julie Powell
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17 janvier 2014
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08:00
Lors de ma visite de la maison Jules Verne à Amiens (une visite guidée avec Passepartout comme guide), j'avais craqué sur plusieurs titres édités au Livre de Poche avec le look des éditions Hetzel il y a plus d'une centaine d'années.
Mon côté steampunk a craqué sur la couverture futuriste fantaisiste de Paris au XXe siècle, parmi les premiers textes de Jules Verne, mais jamais publié de son vivant, et en fait refusé par son éditeur.
Dans une vision tout aussi pessimiste et électrique que 1984 d'Orwell, Jules Verne laisse son imagination s'enflammer pour nous dresser le portrait de Paris en 1960. Les Sciences règnent en maître et les Lettres sont oubliés de tous. La visite guidée se fait sur les pas de Michel, fils du tout dernier musicien, poète, rêveur, amoureux, marginal, qui doit entrer dans la vie active.
Un texte difficile à lire qui contient bien plus de description de Paris, son métro, son port, son système scolaire, qu'une véritable aventure. Il est intéressant toutefois de lire ce roman depuis l'an 2014. Se souvenir d'un vendeur qui à la demande d'un roman de Dostoïevski, s'excusera en précisant « nous n'avons que des auteurs classiques ou les best-sellers de l'année ». Entendre de nombreux profs et conseillers d'orientation juger que la filière littéraire ne sert plus à rien.
Nous vivons dans un monde loin de celui peint par Jules Verne et pourtant, pourtant, il avait compris le sens du vent.
Paris au XXe siècle – Jules Verne – Le livre de poche
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23 décembre 2013
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J'ai découvert Agatha Christie quand j'étais au lycée, lisant de façon compulsive plusieurs titres. Aujourd'hui je ne me souviens avec une précision relative que de Dix petits nègres(que j'ai adoré) et du Meurtre de Roger Ackroyd(que j'ai détesté). Pourtant c'est une auteure qui a tout pour me plaire, et principalement le style britannique, et à l'occasion d'Halloween j'ai renoué avec elle. Une lecture très agréable qui m'a incité à poursuivre avec un titre parfait pour Noël : Christmas Pudding.
J'ai trouvé une version électronique et ce n'est qu'au fil de ma lecture que j'ai appris, avec une certaine déception, qu'il s'agit d'un recueil de nouvelles. La première, qui donne son nom à l'ensemble est délicieuse, légère, noëlesque à souhait. Elle donne des envies de bonhomme de neige et de thé devant la cheminée.
Hercule Poirot se fait inviter dans une famille célébrant Noël dans le plus pur style britannique et nous en savourant chaque détail avec lui.
Les deux autres nouvelles, ne m'ont pas fait forte impression, en dehors du fait que je doute de n'avoir jamais rien lu mettant en scène Miss Marple en dehors de la nouvelle concluant l'ensemble.
C'est là que certains d'entre vous risque d'être surpris. En effet, en lisant le billet de Syl qui a finit sa lecture quelques jours avant moi, j'y découvre la présentation de six nouvelles... Et c'est là qu'après enquête, je découvre une nouvelle aberration du monde l'édition après traduction. Ainsi trois nouvelles ont été publiés sous le titre « Christmas pudding », puis sous le titre « le retour d'Hercule Poirot » lorsque les six nouvelles ont été regroupées. De quoi en perdre son flegme.
Pour l'instant aucun autre Agatha Christie n'est au programme. J'ai bien cru pouvoir en lire plein d'un coup, mais finalement ils ne sont disponibles qu'en allemand et en italien dans la première bibliothèque que je vois depuis trois mois. Mais s'il y a des titres incontournables d'elle, dites le moi et je prends note pour mon prochain téléchargement de livres.
Christmas pudding– Agatha Christie
crédit photo : Essential Ingredient

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