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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 07:00

Cabaret, tome 1, Ingénue - Jillian Larkin - Bayardhttp://images.gibertjoseph.com/media/catalog/product/cache/1/image/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/i/903/9782747035903_1_75.jpg

 

En 1923, trois jeunes filles découvrent amour, trahison et amitié sur fond de Charleston, prohibition, ségrégation et gang mafieux.

 

J'aime beaucoup les années folles et j'adorerai savoir danser le charleston et pouvoir porter des serres-têtes avec des plumes sans avoir l'air ridicule (bon en fait j'aime aussi les cheveux super courts et les robes à frange, mais là aussi j'aurai l'air ridicule). Et les premières pages de ce roman m'ont éblouie (ah les robes, les perles, les garçonnes...). Malheureusement la première partie s'enlise et j'ai vite trouvé le temps long, très long. J'ai tenu le coup jusqu'à la deuxième partie (représentant le dernier tiers), où tout s'emballe et où j'ai eu terriblement l'impression de lire une nouvelle version du roman Rebelle.

Difficile de savoir si je lirai la suite, car la fin reste pleine de promesse...

 

A la place je vous laisse sur cette vidéo, montage de danseurs de charleston de tout âge

 

 


 

Et même un deuxième, avec une variante du Charleston

 

 


 

 

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 07:00

Romeo@Juliette – Manu Causse – Talents Hauts


http://www.talentshauts.fr/data/fronts/11-screen.jpg

Mark et Juliette deviennent correspondants sous la tutelle de leur prof de langue étrangère. Leur amitié commence plutôt mal, mais leurs difficultés familiales communes les rapprochent vite.

 

Cette collection m'attirait depuis longtemps car elle propose des livres bilingues mais pas avec la traditionnelle page en anglais faisant face à la traduction en français. Je n'ai jamais aimé ces livres car trop rapidement je ne lisais plus qu'en français. Là l'alternance des langues se fait d'un chapitre à l'autre. Ainsi Mark écrit ses lettres en anglais et Juliette lui répond en français. Le principe est très intéressant car le passage dans l'autre langue est obligatoire pour avancer dans l'histoire.

 

Histoire mièvre, romantique, dégoulinante, à réserver aux adolescentes.

 

Mais revenons sur le bilinguisme, car l'histoire n'étant pas si mauvaise, encore faut-il savoir pour qui la destiner. L'héroïne est en 4e, tandis que la quatrième de couverture recommande deux ans d'apprentissage. Il semblerait donc que ce roman soit pour les jeunes filles en fin de collège ayant pris anglais première langue. Je trouve ça hautement improbable de réussir à motiver quiconque de ce niveau de lire le roman en entier à moins d'avoir un très bon niveau d'anglais pour un collégien. Par contre au lycée cela me semble plus juste. Bien sûr la lecture ne sera pas aisée. Il y a bien quelques mots de vocabulaire expliqué dans un mini-lexique unilingue mais cela ne sera très probablement pas suffisant. Voici deux exemples

"bruits (faire courir des) : répandre des racontars, des mensonges sur quelqu'un"

"bully (to) : ill-treat (to) someone using strength or threat"

 

Par contre en tant que futur prof de français langue étrangère, il y a beaucoup de possibilité avec de tels romans, sans forcément les utiliser dans leur intégralité. Et leur format poche les rend accessible. Ils offrent la sensation d'être capable de lire en langue étrangère, d'avoir une histoire visant spécifiquement un public d'ados, le tout en moins de 100 pages.

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 07:00

http://imados.fr/content/8/0/3/498034/hushhush.jpg

Hush, hush - Becca Fitzpatrick - Msk

 

En cours de biologie, Nora fait la connaissance de Patch qui réussit à la terrifier, à la séduire et à lui faire perdre tous ses moyens.

 

Je n'en dis pas plus tout simplement car les trois premiers quart du roman n'en disent pas plus. Autant vous dire que j'ai toruvé le temps long. J'attendais des anges, de l'amour interdit et ça traîne, ça traîne... Je pense que l'auteur voulait faire monter la tension, mais elle atteint un stade où j'ai juste eu l'impression qu'on se moquait de moi.

Et pourtant j'ai bien aimé la fin, où le côté ange apparaît enfin, où on comprend ce qui se trame. Le seul ennui est qu'il faudrait maintenant que je lise la suite... Pas sûre.

Etant donné que je cherchais une histoire d'amour pour faire battre mon petit coeur de midinette malmené par mes lectures universitaires de l'année, j'ai été déçue.

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 07:00

Flash - Mette Finderup - Bayard

 

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51r8qeBlhnL._SL500_AA300_.jpg

Kasper et Amanda se retrouvent sur la route pour fuir le petit copain violent de celle-ci. Lukas tombe fou amoureux d'une fille prise en photo lors d'u voyage scolaire. Martin reçoit une avalanche de lettres d'amour d'une certaine Julie. Anne a quitté Sébastien, mais est prête à tout, finalement, pour le retrouver.

 

Voici quelques uns des jeunes de ce roman que j'ai adoré. Je l'ai lu en même temps que mon namoureux et les discussions entre nous auraient été les mêmes s'il s'était agi d'une série télé. On s'attache aux personnages, on a envie d'en savoir plus et chacun a son préféré. Plus le roman avance, plus les routes se croisent, mais pas toutes pour autant. Il n'y a pas que des happy end, il y a même quelques histoires qui restent sans véritable fin.On aimerait beaucoup avoir une deuxième saison.

 

Cette lecture est vraiment parfaite pour être partagée, le temps d'une lecture commune d'été par exemple.

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 07:00

Titre : Enterrement d'une vie de cancre

Auteur : Hervé Mestronhttp://www.leslecturesdeliyah.com/wp-content/uploads/2012/06/Enterrement-dune-vie-de-cancre-Syros-Les-lectures-de-Liyah.jpg

Editeur : Syros

 

Bruno est le cancre par excellence, celui qui amuse la classe, squatte le dernier rang et n'attend rien, mais alors absolument rien du lycée. Jusqu'au jour où Madeline débarque en costume de cafetière italienne, en sachant tout sur tout, mais en squattant le dernier rang, juste à côté de Bruno. Son crédo "le savoir est une arme".

 

Deux personnes qui n'attendent rien de la vie. L'un utilise l'humour pour tromper son monde, l'autre l'accumulation des connaissances. Deux jeunes touchants, paumés, dont les routes vont se croiser pour prendre une autre direction.

C'est aussi une réflexion sur le pouvoir du regard des autres, sur les rêves que l'on a et la force qu'il faut pour les accomplir.

 

Un texte très court, 144 pages pour un format poche, mais un texte qui mérite qu'on s'y arrête pour le ton de Bruno, le narrateur, et la vie qui s'en dégage.

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 07:00

Titre : Plus haut que les oiseaux

Auteur : Eric Pessanhttp://www.ecoledesloisirs.fr/php-edl/images/couvertures/E129647.gif

Editeur : Ecole des loisirs

 

Thomas aime se rendre de temps en temps sur le toit de l'immeuble avec quelques amis et profiter de la liberté et du paysage qui s'offre à lui. Pourtant un certain mercredi se produit l'impensable.

 

Je vous tiens en haleine avec un résumé pareil.De la même façon j'ai aimé la façon dont l'auteur fait monter le stress de ses lecteurs, leurs laissant le temps de faire des centaines de supposition avant de découvrir les évènements de ce mercredi et leur conséquence.

Le sujet est grave, Thomas prend conscience des conséquences de certains gestes, de la responsabilité que cela entraîne. Il apprend le poid des secrets. Au fil des pages on se sent oppressé avec Thomas et l'on a hâte que se termine le roman, cherchant un happy end. Ce n'est pas un happy end à l'américaine qui vous attend, mais une avancée sur la vie avec un peu trop d'optimisme mais une certaine pudeur et justesse.

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 07:00

Je viens de lire deux romans, coup sur coup, sensiblement dans la même veine et qui m'ont l'un comme l'autre laissé perplexe.

Dans les deux cas un jeune garçon est le héros opposé à des confréries secrètes au sein d'établissement. Dans les deux cas ça finit mal et je n'arrive même pas à me dire que c'est une fin positive/encourageant/stimulante/formatrice... En fait si je n'avais lu que le premier il en serait probablement ressorti une chronique plus positive.

 

Elliot - Graham Gardner - Flammarionhttp://www.enseignants-flammarion.fr/docs/Albums/16798/9782081626348_cb.jpg

Elliot était le bouc émissaire des grands/costauds/violents dans son ancien établissement. Le novueau travail de se mère lui donne l'occasion de recommencer, de ne pas se faire remarquer et de s'en sortir. Il découvre cependant très vite que sa nouvelle école abrite les Gardiens, groupes d'élèves organisant tous les sévices.

Ce livre se réfère énormément au roman 1984 d'Orwell. Les Gardiens soutiennent le système autoritaire de 1984. L'amie d'Elliot soutient le héros épris de liberté. Elliot au milieu, n'a pas lu le roman et ne sait qui croire concernant son contenu.

Et justement, comment un ado qui n'a pas lu 1984 pourrait saisir toutes les subtilités de ce roman ?

La construction est habile, le thème de la violence est proposé selon deux points de vue et la conclusion est intellectuellement positive, mais émotionnellement déprimante, surtout quand on a lu le roman d'Orwell.

 

La guerre des chocolats - Robert Cormier - Ecole des loisirshttp://www.ecoledesloisirs.fr/php-edl/images/couvertures/02661.gif

Dans l'école de Jerry, une sorte de société secrète, nommée les Vigiles, désigne des élèves pour accomplir des tâches animant la vie scolaire. Le principe est bon enfant, mais les conséquences peuvent être lourdes.

Tous les ans les élèves doivent vendre des chocolats pour rapporter des fonds à l'école. Cette année un professeur fait appel aux Vigiles pour améliorer les ventes. Alors quand Jerry refuse de vendre, il se met beaucoup de monde sur le dos.

L'horreur, j'ai détesté. C'est lent, très lent. Les points de vue sont multiples mais on ne découvre que tardivement de qui nous parle le narrateur. Et surtout, surtout, je n'aime pas ce roman qui présente la déchéance d'un élève qui a eu envie d'agir librement. Car la vente des chocolats est facultative. L'ensemble est mesquin car c'est pour des raisons que l'on pourrait dire politique et économique que Jerry devient bouc émissaire.

Et la conclusion présente tout ce que je déteste : "fondez-vous dans le moule" !!!!

Je n'ai pas envie de dire à des ados (le lectorat ciblé), arrêtez de rêver, votre vie est déjà tracée par des plus puissants que vous, faites juste ce qu'on vous dit.

J'avais choisi de lire ce livre car il avait eu une très bonne critique dans le magazine des librairies Sorcières (le numéro où chaque librairie présentait trois titres). Je vais fuir cet auteur américain des années 70 et ne le recommande surtout pas.

 

Après recherche, je suis tombée sur cet article, publié en 2000 à l'occasion du décès de Robert Cormier. La guerre des chocolats est son premier roman, il a fait scandale pour sa noirceur, en France on a envisagé de créer une liste noire en littérature jeunesse... Ce n'est pas la noirceur qui me gêne dans ce roman, mais bien la conclusion. Et à ce sujet l'auteur a dit avoir voulu «montrer que le happy end n'est pas un droit donné à la naissance et qu'il faut vouloir le provoquer».

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Bonjour, je suis Tiphanya, j'ai créé ce blog et pendant trèèèès longtemps, j'étais la seule à y partager mes chroniques littéraires.

Depuis peu, j'ai décidé d'associer ma fille Nine (né en novembre 2011) car elle voit beaucoup de choses qui m'échappent complètement. J'ai choisi de vous transmettre ses mots, ses remarques, ne touchant qu'à la grammaire pour rester le plus proche de ses idées.

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