Sans le challenge culture geek et le planning mis au point par les organisatrices, je n'aurai jamais ouvert un seul livre de Silverberg. Je ne suis pas particulièrement fan de SF, encore moins de science fiction américaines des années 60.
Les Monades Urbaines est constitué d'une suite de nouvelles suivant chacune un personnage différent. Mais tous ils se croisent et se recroisent, travaillent ensemble ou partagent la couche des uns et des autres. Dans cet univers futuriste, tout le monde est heureux. A partir de 12 ans chacun est marié et encouragé à avoir le plus grand nombre possible d'enfant. Le premier enfant garanti l'accès à un appartement privé.
L'histoire se déroule dans une monade en particulier. Il s'agit d'un immeuble de 1000 étages abritant des milliers et des milliers d'habitants (le nombre m'échappe).
L'univers est déroutant car l'auteur fait le choix de présenter selon un point de vue interne et donc très positif une vie qui nous semble aberrante. Aucune propriété privé, aucune vie privé, une liberté sexuelle excessive (l'auteur insiste un tout petit peu trop) et une obsession pour les enfants. Le système est très peu remis en cause et ceux qui osent le faire sont déclarés anomos et jeter dans les turbines approvisionnant en électricité l'immense monade.
La présentation n'en est pas moins intéressante, puisque le discours à l'origine de la monade est « pourquoi s'inquiéter d'un problème futur puisqu'il n'y aura finalement peut-être jamais de problème ».
Au final c'est une lecture intéressante, puisque mon namoureux a lu tout Silverberg et qu'au moins maintenant j'ai une vague idée de ce dont ça peut parler. Car il paraît que cet auteur aime la variété et qu'il a publié dans des genres différents.
Surveillez les blogs des autres blogueuses geek, car elles ont promis de publier un billet prochainement.
Les Monades Urbaines – Robert Silverberg - en savoir plus