Titre : Au nom du fils

Auteurs : Clément Belin & Serge Perrotin

Editeur : Futuropolis

Pour les grands voyageurs et les curieux

Lorsqu'on lui annonce que son fils a été kidnappé en Colombie et que l'ambassade n'a aucune idée de ce qui a pu se passer, Michel décide de partir le chercher lui-même. Mais plus qu'une enquête policière, il part à la recherche de l'identité de son fils dont il semble ne plus rien connaître.

J'ai lu cette bande dessinée grâce à Mo' qui l'a proposé en livre voyageur et je l'en remercie beaucoup.

J'ai été surprise par le rythme de l'histoire. Michel est complètement paumé, il sort de France pour la première fois de sa vie et ne sait pas trop comment s'y prendre. Puis le hasard le conduit à discuter avec de jeunes voyageurs lui évoquand son fils et il se lance alors sur ses pas, pour reconstituer son itinéraire mais aussi essayer de le comprendre.

En toile de fond on découvre l'univers des backpackers, tous ces jeunes qui ont une vague ligne directrice pour leur voyage, mais avance au fils des rencontres.

Je suis vraiment curieuse de découvrir le tome 2, prévu pour le second semestre 2011, ce qui est extrêmement vague à mon avis.

Catégorie Amérique

Titre : Le vol du dragon (issu du cycle La grande guerre des Fils)

Auteur : Anne McCaffrey

Editeur : Pocket

Fantasy et dragons pour adultes

Sur la planète de Pern, le chevalier-dragon F'lar s'inquiète. Selon les traditions et les vieilles ballades, la planète devrait prochainement être attaquée par les fils (comme pour la couture) de l'Etoile Rouge. Il espère que la mort de l'ancienne reine dragon permettra l'arrivée d'un nouveau duo dragon-Dame du Weyr qui lui laissera le temps de se préparer correctement.

J'ai l'esprit de contradiction. Mon namoureux veut que je lise ce livre depuis 3 ans (soit depuis que je le connais). Donc c'est bourré de clichés, compliqué à suivre surtout d'un chapitre à l'autre (plusieurs années peuvent s'écouler sans aucune information). Et je ne vous parle pas de certaines incohérences dans plusieurs scènes.

Mon namoureux, tu peux arrêter de lire ici.

Pour les autres, si ces critiques négatives sont véridiques, je dois dire que j'ai bien aimé le personnage de Lessa, celle qui deviendra la nouvelle Dame du Weyr (on s'en doute dès la première page, je ne vous spoile rien). Elle forme avec F'lar un duo assez sympa voir comique. Elle est indépendante, forte, déterminée. Il est silencieux, jaloux, tendre (trop pour être crédible par moment) mais aussi déterminé et sûr de lui. Ils ont tous les deux un dragon au tempérament bien trempé, l'un est sage, l'autre est vif et impétueux.

La guerre des Fils m'est un peu passée au dessus de la tête et j'étais beaucoup plus intéressée par les intrigues politiques et les liens entre les personnages. Ce qui fait que pour moi ce tome se suffit totalement à lui-même. Mais pour les curieux, que la guerre intéresse, il s'agit du premier tome d'un cycle de 4, et le cycle est le 4e d'une série en comptant 5. Je n'avais rien lu d'autre de cette auteure avant ce tome-ci (d'ailleurs aux Etats-Unis, c'est le tout premier tome de la série qui a été publié).

Par contre les liens hommes-femmes et même les statuts des hommes et des femmes me laissent assez perplexe. Ainsi dans le Weyr (là où vivent les dragons et tous les hommes tournant autour d'eux) les hommes sont des chevaliers, forts, musclés, passant leur temps à faire l'amour et gratouiller l'oeil de leur bestiole. Les femmes, elles, s'occupent de gérer la nourriture (et donc la dîme qu'ils doivent recevoir) et de faire suffisamment d'enfants pour ne jamais manquer de chevalier... Elles ont un caractère fort et sont souvent plus "masculines" que les hommes.

La Dame du Weyr est la propriétaire de la dragonne-reine (la plus ancienne des femelles). Ce qui ne change jamais jusqu'à la mort de la reine. Elle est chargée de la nourriture et des archives et ne doit jamais sortir.

Mais le Chef du Weyr (celui qui commande véritablement, hum hum) est le propriétaire du dragon ayant séduit le dernier la reine. Il se retrouve par la même occasion conjoint de la Dame (comme c'est pratique) et il peut donc changer d'une grossesse à l'autre de la reine (même si dans les faits la reine a son préféré). Pourtant il est le vrai chef, s'occupe de distribuer les tâches de tous les hommes, des rapports avec les autres seigneurs et de la préparation à la guerre.

Alors j'ai trouvé cette lecture plutôt divertissante et clairement originale (normal je ne lis presque jamais des histoires de dragons), mais j'ai l'impression que l'auteur a voulu faire original en échangeant les personnalité féminin-masculin, sans que ce soit forcément très réussi. Il faut quand même garder en tête que ce roman a été initialement publié en 1968.

Titre : A table avec les héros du Père Castor

Editeur : Père Castor

Dès qu'on sait lire et mélanger de la farine et des oeufs

12 recettes sont proposées en lien avec deux albums "classique" des éditions du Père Castor. 

On découvre ainsi la galette des rois de Roule Galette, la tarte aux mûres du Grand cerf ou les spaghettis tomates cerises du Cheval bleu.

Ce n'est pas un livre mais un coffret comprenant le livret de recette, une pochette transparente et une cuillère en bois. La structure de l'ensemble permet d'avoir la recette debout devant soit.

Le livret proprement dit à la recette sur la gauche et l'illustration justifiant le choix de la recette sur la droite. Il s'agit donc d'extraits d'album dont vous connaissez probablement deux ou trois titres. Par contre si ce livre associe cuisine et livre pour les enfants de 3 à 6 ans, je trouve que la rpésentation des recettes ne permet pas vraiment à l'enfant de participer à la préparation.

En effet il faut savoir bien lire pour s'en sortir. Comme la recette n'est pas illustrer, l'enfant ne peut pas feuilleter le livre et choisir lui-même ce qu'il aimerait faire. Il en va de même pour la préparation, aucun symbole, aucun dessin, les parents devront tout lire et ensuite donner des instructions. Et d'ailleurs certaines recettes ne peuvent pas être préparer de façon conjointe avecun enfant. C'est le cas par exemple des spaghettis où les tomates doivent être dans une poêle à feu vif...

Par contre si on considère que le livre s'adresse à des adultes nostalgiques, les recettes sont simples, la présentation claire et bien organisée.

Finalement si je trouve le concept sympa (Père castor fête ainsi ses 80 ans), la tranche d'âge cible n'est pas clair. 

Titre : Parmi eux, For you in full blossoms

Auteur : Hisaya Nakajo

Editeur : éditions Tonkam

Pour les midinettes qui ont le sens de l'humour

12 tomes de prévus

Mizuki est une jeune lycéenne qui bien que d'origine japonaise a grandi aux Etats-Unis. Mais elle décide de quitter sa famille, d'aller seule au Japon, de se faire passer pour un garçon, afin d'intégrer le lycée et l'internat pour garçon dans lequel étudie un sportif de haut niveau dont elle est totalement fan.

Avant de me lancer dans le manga, j'ai dévoré le drama, connu sous le nom HanaKimi (faut dire qu'on y trouve l'un de mes acteurs préférés, Shun Oguri). J'avais même envisagé de sauter sur le manga directement, mais la série datant de quelques années, impossible de feuilleter un tome avant de l'acheter !

Et c'est là qu'Ori est venue me sauver la vie (et me ruiner) car grâce à elle j'ai appris la sortie d'une version Deluxe, regroupant 2 tomes initiaux en un seul. Si économiquement ce n'est pas du tout intéressant (et oui les éditeurs sont malins), cela m'a permis d'aller jeter un oeil et de craquer.

Première surprise : le manga est dans l'ensemble assez différent du drama. On retrouve bien les mêmes éléments, les mêmes personnages, mais pas avec la même importance (bon je n'ai lu que les deux premiers tomes) et surtout pas dans le même ordre. Enfin il y a quelques points que je voudrais vérifier et je vais donc re-revoir le drama.

Du coup j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à lire ce manga, retrouvant l'humour et l'ambiance du drama mais avec des personnages légèrement différents et souvent moins stéréotypés.

Et voici les deux acteurs incarnant les deux personnages de la couverture ci-dessus (accompagnés de Maki Horikita jouant Mizuki)