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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 08:00

Titre : Au nom du père, du fils et de John Lennonhttp://www.renaud-bray.com/ImagesEditeurs/PG/1201/1201539-gf.jpg

Auteurs : Laurence Schaack & Goulven Hamel

Editeur : Backstage - Nathan

Pour tous ceux qui n'arrivent pas à imaginer l'ambiance en Angleterre des Beatles

 

Cornelius Caine est un jeune aristocrate bègue qui profite d'une révélation familiale pour quitter son collège guindé et découvrir l'ambiance du Londres à la mode, celui qui résonne des rythmes des Beatles tandis que les jeunes filles s'essaient à la mini-jupe. Cornelieus va alors découvrir l'amitié (et ses revers).

 

Je suis nulle en musique. J'en écoute beaucoup mais je ne connais ni le nom des groupes, ni leur nationalité ou leur époque. Je n'avais jamais vraiment réfléchi au phénomène Beatles. J'ai donc lu ce roman un peu par hasard et j'y ai appris pas mal de choses.

Par contre si ce roman a avant tout pour objectif de faire découvrir une époque clé dans l'histoire de la musique, je dois dire que j'étais plus intéressée par les aventures et l'évolution de Cornelieus Caine que par celle des quatres chanteurs dans le vent. Car Cornelieus est un jeune attachant, qui se cherche et qui dans son enthousiasme vivra plusieurs déceptions avat de trouver sa voix


Du coup pour vraiment en apprendre plus, il faut prendre le temps de lire le dossier de fin qui est un mini documentaire sur l'époque, la mode, les différents courants musicaux et bien sûr les Beatles.

 

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 08:00

Voici deux romans très British

 

L'Auberge de la Jamaïque - Daphne du Maurier - Le livre de pochehttp://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/9/7/8/9782253006879.jpg

Mary Yellan part s'installer chez sa tante, telle qu'elle l'avait promis à sa mère avant son décès. Elle y découvre un environnement rude, des hommes violents et de terribles secrets.

C'est comme un roman des soeurs Brontë avec plus de sangs, plus d'embrassades, plus de malheurs. L'ambiance est pesante et je comprend pourquoi Hitchcock s'en est inspiré pour faire un film.

J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture, même si l'héroïne passe un peu trop de temps à rabacher que les femmes sont faibles et idiotes alors qu'elle-même fait preuve d'un grand courage.

A lire : l'avis tout aussi positif de pimprenelle

 

Penelope Green, La chanson des enfants perdus - Béatrice Bottet - Castermanhttp://jeunesse.casterman.com/docs/Albums/40547/9782203035430.jpg

Après le décès de son père, Penelope Green décide de reprendre sa dernière enquête à partir du seul élément à sa disposition, une adresse. Très vite l'aventure et le danger entrent dans son quotidien.

En soit le roman est plutôt bon, l'héroïne attachante. Mais j'ai eu l'impression de lire une nouvelle version de Sally Lockhart (héroïne de Pullman) ou d'Enola Holmes (héroïne de Nancy Springer). Une pauvre jeune fille va découvrir les bas quartiers londoniens et l'amour après avoir perdu le dernier de ses parents.

Mais surtout, surtout, qui a choisit le titre ? Il donne l'explication à toute l'énigme et laisse comprendre trop rapidement de quoi il retourne.

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 08:00

Tout le monde dit que les bébés voient mal. Dans ces conditions, pourquoi lui offrir un livre, il ne verra rien...
Que nenni ! D'accord le premier mois, il ne voit que ce qui est sous son nez et encore, tout est flou, en diverses nuances de gris. Mais il voit quand même et c'est l'occasion de lui proposer des livres avec de très forts contrastes.

Puisque les couleurs n'arrivent dans la vision du bébé qu'à partir de 6 semaines environ (le rouge d'abord, puis le vert), autant miser sur la simplicité. Plusieurs éditeurs l'ont compris et proposent aujourd'hui des livres uniquement en noir et blanc. A chacun de les choisir selon sa sensibilité graphique. Personnellement je pense que puisque l'enfant découvre le monde, autant lui présenter directement avec le plus de netteté possible. C'est pourquoi je n'aime pas trop les images qui montrent le dessin d'une vache et non une vrai vache.
Du coup, seul les deux titres suivants trouvent grâce à mes yeux :

Noir sur Blanc ou Blanc sur Noir – Tana Hoban – École des Loisirshttp://ecx.images-amazon.com/images/I/41EXAVQM57L._SL500_AA300_.jpg
10 illustrations dans chacun des livres, regroupés par « thème ». Le bavoir et les couverts. Une pomme et une banane. Des lunettes face à deux biscuits ronds...
Tana Hoban était une photographe américaine, reconnue pour avoir lancer un nouveau style de livres pour enfant : les livres de photos. Sa carrière en littérature jeunesse a commencé dans les années 70 et elle a toujours tout fait pour inciter les enfants à mieux regarder.
Ici c'est la sobriété de l'ensemble et la justesse de chaque objet ou animal présenté qui font tout le charme intemporel de ces livres.

Et puisque les tout-petits bébés sont avant tout sensible aux sons, c'est le moment pour les parents de réviser leurs classiques. Bébé n'aura rien contre du Renaud si vos souvenirs d'enfance sont confus. Mais si vous préférez le Bon roi Dagobert ou Dansons la capucine, voici un coffret qui devrait être utile un bon bout de temps. Je vous rappelle d'ailleurs que l'enfant n'ayant aucun point de comparaison trouvera la voix de ses parents très mélodieuses, quoiqu'en pense vos voisins...

Les premières comptines des tout-petits – Illustration Edouard Manceau – Tourbillon
9 livres, 13 chansons, 1 puzzle.http://storage.canalblog.com/81/21/341599/70164351.jpg
Dans un premier temps les parents utiliseront chaque petit livre pour réviser. Puis vers 4 mois bébé essaierait de les attraper. Ce ne sera pas simple au début, mais le petit format lui permettra lorsqu'il aura l'âge de tout mettre en bouche, de goûter au goût de la lecture. Et avant même d'avoir dit ouf, il tournera lui-même les pages et compara ses livres avec les chansons apprises à la maternelle.
Un coffret qui peut vite être rentable, n'est-ce pas  ?
A noter les illustrations d'Edouard Manceau, dont j'aime la simplicité et surtout le fait que chaque image explique clairement la comptine, permettant à l'enfant de mieux la comprendre et donc de la mémoriser.

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 08:00

Au lieu de publier autant de billets dans une seule semaine, je ferai mieux de vous faire le bilan du challenge Récit et Carnet de voyage. Une certaine flemme me prend quand il s'agit de ce challenge car à un titre près je ne l'ai pas fini. Alors en attendant de trouver le courage de m'y mettre, voici deux titres pour vous inciter à partir en vacances en famille, quelque soit leur âge, quelque soit la destination.

 

http://www.images-chapitre.com/ima1/original/394/34767394_8038635.jpgLa joie du voyage en famille, Petites digressions sur l'école buissonnière - Bernard Delloye - Transboréal

Réflexion sur le voyage par un papa marcheur qui a emmené sa femme et ses deux enfants découvrir un bout d'Europe à la force de leurs mollets.

89 pages pour évoquer la force des enfants, les peurs de parents, l'école, les rencontres, le bonheur d'être ensemble, la richesse intérieur, le retour à la maison, l'humilité, la fierté... De quoi faire réfléchir les parents qui hésitent et donner de nouvelles envies à ceux qui ont déjà franchi le pas.

 

Voyager avec ses enfants, La bible des parents voyageurs - Lonely Planethttp://www.librairie-voyage.com/media/catalog/product/cache/1/image/36ca359695a965fb66d978680cc87813/l/o/lonely_voyager_avec_des_enfants.jpg

82 pays vus sous l'angle du voyage en famille avec systématiquement les activités à ne pas louper, le carnet de santé, la meilleur période pour y aller, les souvenirs à ramener, les livres à lire avant de partir, le budget moyen et une carte. L'intro donne pas mal d'astuces pour survivre à une telle aventure et l'index regroupe les destinations selons les vacances scolaires.

Livre à réserver aux parents qui ne sont pas encore des grands voyageurs, car si certaines astuces sont vraiment bien trouvés, quand on a l'habitude de voyager, on n'apprend pas grand chose, que l'on ait des enfants ou non. Différents types de voyages sont présentés avec leurs avantages et leurs inconvénients (le camping, la rando, le bateau, le désert...). Une sélection de destination est également faite selon le profil des enfants (avec les touts-petits, princesse et chevalier, vivre comme Robinson...). On trouve des choses plutôt originales et d'autres très stéréotypés. Bref, il y a de tout, pour tout type de famille. Le titre qui dit que c'est une "bible" est clairement prétentieux, mais c'est un très bon livre de chevet pour préparer les prochaines vacances. Je regrette juste que la France ne soit pas également proposée au même titre que les autres pays.

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 08:00

Titre : Boys don't cryhttp://www.decitre.fr/gi/92/9782745954992FS.gif
Auteur :  Malorie Blackman
Editeur : Milan jeunesse

Dante attend les résultats pour son inscription à la fac. A la place, c'est une ex qui se présente et qui lui laisse leur fille sur les bras. Une fille dont il ignorait l'existence et qui vient chambouler toutes ses prévisions. Heureusement son père et son frère sont prêts à l'aider, même si leur propre vie est déjà bien occupée.

Une histoire d'hommes. Celle d'un père qui a élevé seul ses deux fils. Celle d'un ado qui devient père. Celle d'un autre ado qui découvre que le monde ne changera pas en un jour. Et pourtant c'est une histoire qui devrait parler à tous les ados et peut-être même plus aux filles.
Selon les chapitres le narrateur est l'un des deux frères. Une vision de l'intérieur qui permet de laisser le lecteur dans le doute, tout en nous entrainant totalement dans le déroulement des évènements.

Un récit sur la vie, sur les beaux plans que l'on peut faire et qui brusquement peuvent disparaître, sur le besoin d'avancer, de s'adapter, de faire face. Un hymne à la famille également, quelque soit sa constitution, famille standard ou non.

 

http://i45.servimg.com/u/f45/11/05/85/18/challe11.jpg

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 08:00

En ce moment je lis pas mal alors que je passe de moins en moins de temps sur le net. Du coup, après les billets proposant plusieurs BD en une seule fois, voici plusieurs romans qui ont toujours un point commun, même si celui-ci est plutôt tiré par les cheveux. Voici deux romansà lire dès la fin du primaire

 

Comment cuisiner et dévorer les enfants - Keith McGowan - Bayardhttp://www.laprocure.com/cache/couvertures/9782747032780.jpg

Salomon et Constance viennent d'emménager à quelques pas de Fay Holaderry. Cette dernière est une sorcière mangeuse d'enfants qui a un système très organisé pour alimenter son garde-manger.

Une réécriture très plaisante d'Hänsel et Gretel où l'humour entraîne le lecteur avec entrain. Le lecteur est tout de suite plus au courant du lien entre les personnages que les personnages eux-même. Même si la fin semble évidente l'auteur se joue de nous et multiplie les détours pour nous y conduire.

Mon seul reproche va à la couverture et aux illustrations, un peu trop niaise pour moi.

 

L'école est finie - Yves Grevet - Mini Syroshttp://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/1/7/8/9782748511871.jpg

En 2028, de nombreuses écoles dépendent d'entreprise et l'apprentissage est optimisé pour permettre aux enfants de devenir des bons employés. Le narrateur est inscrit à Jardins et Maisons, tandis que sa meilleure amie va chez fast-fooding.

Le point de départ de ce très court roman est tellement intéressant que je regrette qu'il n'y en ait pas plus. D'un autre côté, 44 pages suffisent pour lancer une réflexion et permettre aux plus jeunes de réfléchir sur l'école.

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 08:00

C'est encore une fois Reine-Marie qui vous propose son avis sur un court roman de Sarbacane dont je vous parlais il y a quelques mois, ici-même.

 

Magie noire / Benoît BROYART  Sarbacane 


Adrien, 14 ans, invoque Maldorore dont la méchanceté soulage sa solitude. En lui, il se reconnaît. Il fuit la lumière car dans l'obscurité, il se sent mieux et perçoit plus. Il peut presque s'y dissoudre, s’allégeant alors un peu de son enveloppe corporelle, qui lui pèse parfois tant. Un soir, une autre silhouette lui fait face, celle de Marion, la jeune voisine gothique qu'il mime, et dont il s'éprend...
Un récit qui intercale intelligemment des tranches de "Chant de Maldorore", qui lui répondent et le prolongent. L'auteur sait trouver les mots pour décrire la solitude qu'éprouve son héros adolescent, en des phrases courtes et bien balancées. La tension court dans ce court roman, qui aboutit habilement à une acmé, à sa fin.      

 

Reine-Marie

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Bonjour, je suis Tiphanya, j'ai créé ce blog et pendant trèèèès longtemps, j'étais la seule à y partager mes chroniques littéraires.

Depuis peu, j'ai décidé d'associer ma fille Nine (né en novembre 2011) car elle voit beaucoup de choses qui m'échappent complètement. J'ai choisi de vous transmettre ses mots, ses remarques, ne touchant qu'à la grammaire pour rester le plus proche de ses idées.

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