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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 07:00

Comme beaucoup de lectrices, je suis futile. Et à une quatrième de couverture détaillée je préfère une jolie couverture. J'ai ainsi le plaisir d'ouvrir des livres sans aucune idée de leur contenu, je lis des romans dont le résumé m'aurait totalement rebuté et je passe probablement à côté de trésor.

 

http://media.paperblog.fr/i/580/5807037/lechange-brenna-yovanoff-L-rGvBKN.jpegC'est uniquement pour la couverture que j'ai ouvert L'échange de Brenna Yovanoff. Le landeau est magnifique et la branche entourée de brume avec des instruments tranchants me prédisaient une histoire à faire frissonner.Je n'avais que vaguement survolé le résumé.

Mackie, un ado amoureux de la plus belle fille du lycée et joueur amateur de guitare, n'est pas normal. Il a été déposé dans le berceau d'un nourrisson tandis que celui-ci disparaissait de la circulation. De tel échange se produise tous les sept ans, et quand c'est la soeur de Tate qui est échangé, il se retrouve involontairement impliqué dans l'histoire.

 

On est loin de l'histoire vous glaçant le dos et le décor ne cadre même pas avec l'aspect steampunk du berceau. Oui j'en attandais beaucoup. Je dois quand même reconnaître que les ciseaux au dessus de landeau ont un rôle fondamental de l'histoire familliale de Mackie.

En fait, j'aurai pu aimer ce roman, si Mackie n'avait pas passé autant de temps à faire des aller-retour entre sa nouvelle famille et son ancienne famille. "Je ne suis pas à ma place ici, je ferai mieux de rejoindre mes origines" puis "oh c'est attroce, je ne peux pas vivre avec des gens comme ça et ma soeur compte tellement pour moi" puis chapitre suivant "je n'ai pas ma place", etc, etc, etc. Lorsqu'il prend enfin une décision, l'action s'accèlère, il ne reste plus que quelques pages et je ne lis déjà plus que d'un oeil.

 

Ce roman surfe totalement sur la vague de l'adolescent mal dans sa peau, qui finira par s'accepter et par trouver l'amour. Le tout est arrosé d'une pointe de fantaisie (très très bien faite, j'adore la famille d'origine de Mackie) avec un grand méchant.

 

Je vous laisse le lien vers le site de l'artiste ayant travaillé sur la couverture. Il associe dessin et photographie avec beaucoup de talents.

 

L'échange, de Brenna Yovanoff, Michel Lafon

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 13:41

Avant de partir en vacances, j'étais plongée au cours de profondes réflexions concernant l'évolution de ce blog. J'ai eu plusieurs propositions de votre part, mais finalement j'ai décidé de laisser de côté ce qui me semble être assez gadget (la forme du blog), pour m'attaquer à son contenu. J'ai bien l'intention de continuer à parler de livres (et principalement en jeunesse), mais j'ai envie d'en parler différemment. Pour l'instant je fais des essais, des expérimentations, comme sur mes deux ou trois derniers billets (vos avis sont les bienvenus).

 

Et puis comme je vous le disais il y a quelques mois., j'ai choisi d'utiliser la littérature jeunesse comme support de base à mon mémoire de recherche (en didactique des langues étrangères - FLE). J'ai actuellement une vingtaine de titres pouvant potentiellement convenir... et j'en ai lu trois. J'ai beaucoup de boulot devant moi, mais le sujet m'intéresse vraiment donc cela devrait être plus facile. Mais si vous avez des suggestions de titres pouvant convenir, n'hésitez pas à me les soumettre.

 

Comme j'avais peur de m'ennuyer j'ai aussi décidé de me lancer comme consultante en auto-entreprenariat, de faire un stage de prof pour mon master, tout en continuant à voir grandir ma puce qui a maintenant 10 mois (mais plus pour longtemps, ça passe tellement vite un mois). Reste à savoir l'impact que tout cela aura véritablement sur le blog.

 

http://img.over-blog.com/500x450/3/28/60/03/debordee.jpg

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 09:04

De façon totalement abusive je pensais avoir une culture manga plutôt bonne. Je n'ai pas forcément lu beaucoup mais je connais les grands noms et mes nombreux passages en librairies spécialisées me donnent une vague idée de la production française.

Tout ce ci n'était que prétention de ma part, car en fait je ne connais rien, ou si peu que c'est presque risible. J'ai donc développé depuis mon retour du Japon en terrible envie de manga, encore et toujours plus et surtout tout et n'importe quoi.

 

http://www.manga-news.com/public/images/vols/bride-stories-kioon-4.jpgJ'ai bien entendu commencé par le tome 4 de Bride Stories, ma série chouchou. L'auteur réussit à magnifier l'Asie Centrale à tel point que je vois les couleurs à travers les pages en noir et blanc. Ce tome se focalise sur des jumelles qui veulent à tout prix se trouver un mari, de préférence jeune, riche, séduisant et avec un frère afin qu'elles soient toutes les deux dans la même famille.

J'ai adoré ces deux soeurs, dynamiques, rêveuses, gardant presque toujours leur place dans cette société machiste, sans rien céder à leurs envies. Je regrette tout de même que l'ethnologue britannique soit quasiment inexistant. Cet idéaliste apporte un regard extérieur naïf et enrichissant.

Une série qui est sur un rythme de croisière, mais j'espère que le prochain tome sera plus relié au précédent pour donner une unité à l'ensemble.

 

http://www.manga-store.ca/images/princessjellyfish_man_fr_1.jpgCe manga me replonge dans mon voyage au Kirghizstan bien entendu. Mais j'ai aussi trouvé un voyage qui me rappelle de façon direct un point fort de mon voyage au Japon. La série s'intitule Princess Jellyfish et sur les couvertures apparait une magnifique petite méduse (bon il faut lire la série pour savoir qu'il s'agit d'une médise). Et justement, lors de mon séjour dans le Hokkaido, il y avait des calamars partout (à manger, à mettre sur la tête, à accrocher à son téléphone, etc).

C'est le genre de manga que je n'oserai pas lire dans le métro en raison de la couverture qui annonce tout de suite "attention ce livre contient du grand n'importe quoi".

Pourtant c'est une histoire avec beaucoup d'humour mais aussi de sensibilité. Un groupe de filles, toute otaku et fuyant le genre humain, vivent ensemble dans une grande maison. Leur quotidien est bouleversé par l'arrivée d'une magnifique jeune fille qui sait les atteindre à leur point faible (le ventre) et qui tente de leur donner un peu de confiance.

On est loin de la couverture bariolée et totalement dans le quotidien de jeunes qui se sentent totalement inadaptés à leur société. J'ai très envie de lire la suite et j'ai failli craqué devant la série en dvd juste pour la peluche de la petite méduse... (oui j'ai un peu basculé du côté de la force obscure et me retrouve à rêver de petits trucs trop kawaï qui ne servent à rien)

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 07:00

Notre ressenti face au temps me sidère toujours. J'ai l'impression d'être rentrée de voyage depuis un mois, peut-être plus. Et pourtant c'est aujourd'hui seulement que j'ai trouvé une place pour les derniers souvenirs qui traînaient sur la table depuis le premier soir.

D'un autre côté, durant cette si longue semaine, j'ai eu le temps de lire Kamo et l'agence Babel, l'un des titres sélectionnés pour ma recherche de master. Ce roman que j'avais lu fin primaire ou début collège m'avait laissé un très fort souvenir. Comment une lecture si marquante peut contenir si peu de pages, se lire si vite ?

Peut-être ne devrions nous pas relire les coups de cœur de notre enfance.

 

http://www.educreuse23.ac-limoges.fr/bussieredunoise/litterature/couverture_Kamo_agence_babel.jpgKamo se lance dans une correspondance franco-anglaise avec une certaine Catherine Earnshaw. Un échange imposée par sa mère suite à un pari perdu. Kamo a trois mois pour apprendre l'anglais, pour devenir bilingue. Une correspondance qui intrigue son meilleur ami, qui l'inquiète même lorsqu'il découvre que Catherine ne connaît ni le téléphone, ni l'électricité.

 

J'aimerai en dire plus, car c'est la chute qui m'avait séduite à ma première lecture. Chute que mon namoureux a deviné au bout de quelques pages. L'âge nous fait donc perdre certains petits plaisirs de l'enfance.

Heureusement j'ai pu me raccrocher à l'écriture de Pennac, toujours aussi savoureuse et parisienne. Mais là c'est le temps qui passe qui me fait douter du plaisir de lecture des enfants d'aujourd'hui. Peu importe, car ce roman invite à découvrir une langue étrangère à partir d'une passion. Et la passion de la lecture peut très bien nous entraîner sur les pistes de l'argot.

 

Je me demande si Kamo n'est pas à l'origine des nombreuses correspondances que j'ai entretenu. D'ailleurs c'est à l'aide d'une jeune maman japonaise que je perfectionne mon japonais, prenant le temps de dessiner mes plus beaux caractères sur du joli papier à lettre. Car de ce côté là, j'arrête le temps, pour faire parvenir des vraies lettres en papier au bout du monde, loin de l'internet et de son instantanéité.

 

Kamo et l'agence Babel, c'est un peu de mes rêves d'enfance, ceux où le passé et le présent peuvent se toucher du doigt, où les amis sont toujours là et les langues étrangères des formules magiques.

 

Kamo l'agence Babel, Daniel Pennac, folio junior.

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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 07:00

Je suis rentrée du Japon depuis une semaine et malgré les commentaires m'incitant à vous raconter, je n'ai rien fait. Honte à moi ! Enfin si je vous ai raconté mon incapacité à lire (les cliffhangers existaient déjà dans Anna Karénine, avec une fin de seconde partie me plantant comme une vieille chaussette et la troisième partie redémarrant en pleine campagne avec d'autres protagonistes, car non je n'ai toujours pas fini) et je vous ai promis des photos.

 

Je n'ai pas fait beaucoup de musées, d'ailleurs je peux les compter : le musée d'Edo Tokyo (histoire de la ville très ludique) et le musée Ghibli (!!!!!). Connaissant l'amour de certains d'entre vous pour les dessins animés et me sentant d'humeur narquoise, je vous laisse avec la reconstitution d'une librairie de fictions légères (en anglais, langue des légendes « bookshop of light fiction ») et d'illustrations de l'époque d'Edo (date non précise mais dans les année 80, dans les années 1780).

 

SL377586.jpg

 

SL377588.jpg

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 08:57

Me voilà de retour sur le sol français. Je ne sais pas ce qu'il en est de vous, mais lorsque je prépare mon sac de voyage, j'ai toujours peur de manquer de lecture (d'ailleurs, j'ai décidé de m'offrir une liseuse si je parviens à avoir un contrat avec l'autoentreprenariat que je lance). Du coup je passe des heures, pendant la semaine précédent le départ à me torturer pour avoir assez à lire, sans que ce soit trop lourd. Pour quatre semaines au Japon, j'avais finalement opté pour Annahttp://2.bp.blogspot.com/_8CkuhKGGPyI/TTryNBrBDyI/AAAAAAAAAOk/rs5rirF8kJM/s1600/Anna-karenine.jpg Karénine (dont j'avais lu une vingtaine de page pour être sûre d'apprécier) et Salmon fishing in the Yemen (court mais en anglais, donc long).

Finalement je n'ai ouvert Anna Karénine qu'après 10 jours de voyage, ne lisant qu'une page à la fois... J'ai eu une brusque accélération lors d'un vol domestique, puis de nouveau rien. Et je n'ai même pas ouvert l'autre roman !

 

Si pendant le voyage cela ne m'a pas dérangé, en ouvrant mon courrier à notre retour, j'ai découvert plusieurs services de presse et j'ai voulu immédiatement les lire, tous. J'étais finalement frustrée et encore plus par l'histoire entre Anna et Vronski, et surtout la pauvre Kitty dont j'attends le rétablissement.

 

Du coup j'ai opté pour Le Pélican, un roman d'Odette Leclerc, en provenance directe du Canada. L'héroïne est romantique et fan d'amour courtois, elle cherche l'homme de sa vie, mais n'acceptera de se lancer dans une relation avec lui que si les bons signes se présentent avec.

 

http://jeunesse.lille3.free.fr/IMG/catalogue_item1.jpg

Je voulais de l'amour, j'ai été servi. Le début est dégoulinant de mièvrerie, à base de cheval blanc et prince charmant. Mais finalement je me suis prise au jeu car Alexandrine (l'héroïne) est tellement obnubilée par son idée qu'on a envie de la secouer, de la faire redescendre sur terre et de lui montrer que les signes sont évidents, d'ailleurs le lecteur saisit très vite qu'elle sera la conclusion.

Une lecture légère, qui n'est pas sans rappeler la collection Harlequin, qui fait du bien au coeur tout rose, tant qu'on sait prendre du recul et rire des personnages.

 

Un roman qui a rempli sa fonction et qui me permet de continuer tout doucement ma lecture d'Anna Karénine (elle est enceinte !!!), de nouveau une page par jour. Un roman que je déconseille quand même fortement de mettre dans un sac de voyage, car il ne fait que 146 pages (absolument pas rentable sur le rapport espace occupé dans le sac / temps de lecture).

 

Le Pélican - Odette Leclerc - éditions Kody blue - 146 pages - disponible en format papier et électronique.

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 13:34

Je suis toujours au Japon, mais vendredi soir retour à la réalité parisienne. J'ai pris plein de photos à partager avec vous : des titres français traduits et des librairies. Je suis ainsi tombée totalement par hasard sur Tara Duncan !!! La couverture est superbe et donne envie de lire le roman (que je n'ai toujours pas lu, mais maintenant j'hésite).

 

Sur mon blog plus personnel, je vais surtout vous parler de nourriture car une chose est sûre, ce n'est pas pendant ce voyage que j'aurai perdu du poids !

 

Le plus dur maintenant va être de profiter de mes deux dernières journées, sans penser à ce qui m'attend au retour et à ne plus rien acheter si je veux pouvoir fermer les sacs à dos...

 

J'espère que votre rentrée c'est bien passé et que vous avez tous pu profiter de l'été. A bientôt !

 

 

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Qui sommes-nous ?

Bonjour, je suis Tiphanya, j'ai créé ce blog et pendant trèèèès longtemps, j'étais la seule à y partager mes chroniques littéraires.

Depuis peu, j'ai décidé d'associer ma fille Nine (né en novembre 2011) car elle voit beaucoup de choses qui m'échappent complètement. J'ai choisi de vous transmettre ses mots, ses remarques, ne touchant qu'à la grammaire pour rester le plus proche de ses idées.

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