Un titre qui n'évoque rien et une couverture lugubre m'ont embarqué dans un Londres de la fin du XIXe siècle où les machines côtoient les Grouillants , les loups-garous et les humains.

Hector Krine est un détective privé qui a pour principalement défaut de sembler être une pâle copie de Sherlock Holmes.

En fait j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, ne saisissant pas avant de nombreuses pages ce que sont les Grouillants (et je n'en suis pas encore totalement sûre). J'ai également eu l'impression de lire une mauvaise imitation. L'auteur veut rendre hommage à Conan Doyle, Bram Stocker ou encore Mary Shelley, mais si le scénario a vraiment du potentiel, l'écriture se traîne et s'emmêle et le temps semble long.

Une déception pour moi donc, et je ne le recommande pas plus à des ados (le lectorat visé par la collection de publication) car les références classiques sont bien trop nombreuses pour leur permettre de tout suivre.

Un point positif, ce roman m'a donné envie de lire du steampunk !

Krine, les pilleurs de cercueils – Stéphane Tamaillon – Grund romans

Mille merci à Bladelor et son challenge Highlanders. Le principe est avant tout d'inviter un peu de légèreté dans nos lectures d'été.

J'ai choisi un livre que je n'aurai jamais emprunté sans la bibliographie du challenge. Ce n'est d'ailleurs pas mon premier choix, mais le seul disponible dans ma biblio... Un gros format très rose avec un titre qui ne veut pas dire grand chose : Le chardon et le tartan.

Claire est une jeune infirmière en vacances en Écosse au lendemain de la seconde guerre mondiale. Mais en déambulant à côté de menhirs, elle se retrouve projeter en 1743, une période troublée où les écossais et les anglais se regardent comme chien et chat. Elle va alors trouver refuge au sein d'un clan puissant.

Entre les viols (trop nombreux) et les scènes d'amour, j'ai plus d'une fois eu peur que quelqu'un lise par dessus mon épaule dans le métro. Tout le deuxième tiers du roman est chaud-chaud et ferait pâlir de jalousie les quelques Harlequin que j'ai lu il y a quelques années dans le cadre des Harlequinades.

Un roman efficace, avec des kilts (sans rien en dessous), des hommes (des vrais, forts, violents, barbus) mais aussi une sorcière, des plantes médicinales, des chevauchés au milieu de la nuit, des bijoux en défense de sangliers, des loups...

Exactement le genre de lecture qu'il me fallait pour mes trop longs trajets pour aller et revenir du boulot tous les jours.

Le chardon et le tartan - Diana Gabaldon – Presses de la cité

Imaginez un gamin ayant une imagination tellement débordante qu'il raconte des histoires à sa maman pour lui remonter le moral. Ajoutez une terrible bêtise puis une nuit en bateau et vous atterrissez brutalement sur une île peuplée des monstres. Ces monstres sont tellement monstrueux qu'ils mangent les enfants. Mais pas Max, qui se fait passer pour un grand roi.

Le livre de Max et les Maximontres n'a jamais fait parti de mes préférés. Je l'aime bien mais sans plus. Par contre mon namoureux adore, je lui ai même offert en anglais il y a quelques temps déjà. Alors hier nous étions tous les deux au cinéma. Pour un film annoncé pour les enfants et inspiré d'un livre pour les très jeunes, la moyenne d'âge était assez élevée (une petite trentaine). En même temps, je pense que les trois quart des personnes présentent dans la salle avaient ce livre chez elle. Nostalgie, nostalgie.

Bon là en fait je tourne autour du pot, car je ne sais trop quoi vous en dire. Les images m'ont séduite. Elles sont douces et les monstres sont supers bien fait et très fidèles au livre. La musique enrobant le tout est également très sympas et porte bien le film. Mais l'histoire en soit, bof. Le passage sur l'île est supposé être un moment fantasmé, ce que le livre reflète très bien, mais le film pas du tout. Et puis Max est absolument insupportable. Ce n'est pas un enfant qui fait une bêtise de trop, c'est un sale môme totalement égoïste. Enfin les monstres sont une telle métaphore de la famille de Max que l'ont se demande si le réalisateur ne nous prend pas pour des benêts...

Avis mitigé à la sortie donc, même si mon namoureux a été séduit et le mec derrière nous absolument pas. Je vous conseille de vous faire votre propre avis ou de simplement relire le livre.

Aujourd'hui je vous présente trois mangas visant un public féminin, mais n'ayant pas grand chose d'autre en commun.

Bamboo Blade est un manga sportif qui donne envie de faire du kendo !

Je n'ai lu que les 9 premiers tomes et même si l'histoire avance peu, les diverses personnalités s'affirment tandis que le lecteur apprend les règles de ce sport.

On suit un prof complètement fauché à qui un collègue propose un pari. Si son équipe féminine gagne contre celle de l'autre lycée, il obtiendra un an de sushi gratuit. Un pari osé puisque son équipe féminine n'est pas au complet et que son club de kendo est loin d'être très actif.

Pas mal de bon sentiment, mais aussi quelques personnages bien trouvé comme Mya-Mya. Cette jeune femme, belle, populaire, sort avec un petit gros très intelligent. Elle lui cache qu'elle fume et que ses amies sont peu fréquentables. Et finalement le kendo lui permet de se dépasser et surtout de se défouler sur les autres de façon « légale ».

Une bonne série qui peut se lire dès le collège.

Bamboo Blade – Otsuka Masahiro & Garashi Aguri – Ki-oon

Changement de registre avec Lovely love lie. De la musique, de la pop, des rêves et de l'amour.

J'ai lu tous les tomes actuellement disponibles, soit 15 mais la série n'est pas terminée et je pense qu'un bon nombre d'autres tomes sont à attendre.

Aki est auteur et compositeur secret pour l'un des groupes de pop les plus en vogue. Ayant envie d'un peu de nouveauté il se lance un peu trop légère dans une histoire d'amour avec une lycéenne. Comme on s'en doute, il va s'attacher de plus en plus à la jeune fille.

J'ai beaucoup apprécié le style graphique. L'histoire avance pas mal d'un tome à l'autre. Mais tout au long de ma lecture je n'ai pu m'empêcher de penser à la série Nana à cause du côté torturé de certains personnages. Mais au final j'ai abandonné la lecture de Nana, alors que j'aimerai bien continuer celle de Lovely love lie.

Côté lectorat, cette série s'adresse en priorité à des adolescents.

Lovely love lie– Kotomi Aoki – Soleil Manga

Dernière lecture, une série à absolument éviter : La fleur du démon.

Je n'ai lu que le premier tome. Chaque chapitre commence par un résumé de l'histoire. Un démon très vieux (ressemblant à un jeune homme) recueille chez lui un bébé. Lorsque le récit commence, le bébé est une adolescente souriante qui ne le lâche pas d'une semaine.

Le dessin n'est pas mauvais, mais l'histoire est ridicule et n'avance pas. Passez votre chemin.

La fleur du démon– Hisamu Oto – Panini manga