L'avantage d'un blog avec un peu de visibilité comme le mien, c'est la possibilité d'être contacter par des petits éditeurs, des auteurs qui se débrouillent tout seuls et qui tentent de faire connaître leur travail. C'est ainsi que j'ai lu Lysandre Chalkhill. Ou plus récemment que j'ai découvert les Lutins Urbains de Renaud Marhic. Même si j'ai moins apprécié cette dernière lecture, j'étais contente de plonger dans l'univers d'un auteur qui ose toutes les folies, toutes les créations, sans perdre en cohérence.

Dans un univers très parisien, mais pas totalement, le jeune Gustave Flicman, policier du commissariat Adinike, découvre que le monde ne tourne pas totalement comme il le pensait. Ainsi le voleur de pizza qu'il poursuit serait un lutin urbain...

Mais on n'arrête pas les lutins et Gustave doit faire un choix quand un innocent est envoyé en prison.

S'il est assez souvent facile, tout en étant adulte, de mettre un âge minimum, un âge optimal de lecture sur un roman (et toujours sans aucune limite de péremption), j'ai un peu de mal à me décider avec ce roman. L'histoire, l'humour, le découpage, tout est fait pour les lecteurs de primaire. Mais il y a une construction, un choix de vocabulaire, qui me fait douter. Est-ce que n'importe quel enfant de primaire pourra le comprendre ? Je n'en sais rien, et à vouloir séduire tout le monde on risque de tomber dans la médiocrité. Un livre challenge, un livre drôle, pour les enfants qui ont envie de lire autre chose que ce que le commun des mortels se contente de découvrir. Un enfant qui ne sera pas arrêté par l'idée de manger des nuggets d'autruche ou même des nuggets d'hippopotame.

Les lutins urbains, tome 1, l'attaque du Pizz'raptor – Renaud Marhic – éditions P'tit louis

Je viens de rejoindre un nouveau challenge, proposé par **Fleur**, sur un cinéaste à l'univers riche et passionnant : Miyazaki.

Je ne suis pas une fan de la première heure. Et ma première rencontre avec l'un de ces films avait tout pour m'inciter à lui tourner le dos. J'étais étudiante et j'avais rendez-vous avec un garçon pour voir ensemble Le château dans le ciel. Le genre de rendez-vous où l'objectif n'est pas vraiment le film (objectif atteint pour ceux qui se demandent). Mais pour revenir au film, j'ai détesté. Je me suis ennuyée et j'avoue me demander si c'est un ennui très objectif. Après tout mon inconscient était peut-être trop obnubilé par le garçon à mes côtés pour suivre ce qui se passait... (note à moi-même : revoir Le château dans le ciel).

Mais par la suite, toujours pendant ma première vie étudiante, j'ai eu une période où je tentais de me faire une culture cinéma. J'empruntais à la bibliothèque des films que tout le monde connaissait, me tournant vers Tarantino, les films de Bollywood, Woody Allen, etc. Et j'ai donc replongé dans l'univers de Miyazaki.

Suffisamment pour avoir une seule exigence en partant au Japon en 2012 : passer au musée Ghibli à Mitaka.

Alors je n'ai pas encore tout vu de ce grand homme, je commence même à affûter mes critiques et à me tourner vers d'autres cinéastes japonais (le nom m'échappe, mais j'ai dans mon top 3 un été avec Cô). Ce challenge est l'occasion pour moi de finir de me mettre à jour. Je ne vous parlerai pas du tout dernier film sorti (je n'ai aucune envie de le voir en italien, je préférerai encore une version japonaise sous-titrée en italien). Je vais donc me tourner vers ces débuts. D'ailleurs sur les 19 films des studio Ghibli, je n'en ai vu que 8. Par contre en ce qui concerne Miyazaki, j'ai vu 6 des 11 longs-métrages qu'il a fait, 8/15 des films dont il est le scénariste, 1/2 film qu'il a produit, 1/7 film pour lesquels il était animateur et je n'ai lu aucun de ses livres et vu aucun court-métrage (attention, certains films sont dans deux catégories, par exemple il a scénarisé et animé Panda Petit Panda).

Je vais également pouvoir explorer grâce à ce challenge une partir du musée Ghibli qui m'avait fortement impressionnée : la bibliothèque des inspirations de Miyazaki. C'est un espace tout petit, visuellement assez quelconque, mais il me semble assez actif éditant un bulletin régulier pour faire découvrir la littérature jeunesse à l'international. Sur les étagères on trouve des livres en toute langue, dont certains faisant très clairement partis de ma propre culture. On retrouve aussi ces influences dans le bureau du maître, sous la forme d'une affiche, d'un livre, d'une citation, etc. La liste fournie par Fleur comprend 49 titres et je n'en ai lu que 8 (dont un que je relis avec ma fille, Le petit prince).

C'est cette partie du challenge qui me motive le plus. Je vais donc essayer de mettre la main sur ces titres. Au programme pour cette année, prendre le temps d'enfin écrire un billet sur le musée Ghibli, voir plus de films et me plonger dans les livres conseillés par Miyazaki. (j'ajouterai bien poursuivre mes efforts en japonais, mais mon irrégularité me fait peur)

Vous me suivez ?

Cette semaine Hilde et Sofynet nous invitent à explorer les étoiles. Pour l'occasion j'aurai pu lire le très célèbre roman H2G2 (guide du voyageur intergalactique), mais pour une sombre histoire de cuisine française dans un récit en anglais, j'ai un rythme de lecture très ralenti.

Heureusement j'avais sous la main la série Battlestar Galactica. J'ai entendu parler de cette série l'année dernière, pour ma première participation au challenge geek. Bien entendu autour de moi tout le monde avait vu et apprécié cette série, et d'ailleurs je suis qui pour ne même pas connaître le nom...

Je suis une fille lente, qui a besoin de beaucoup de réflexions avant de se décider. Mais c'est fait, j'ai commencé à regarder la série et c'est pas si mal.

Dans un futur lointain, dans une autre galaxie, les humains se font massacrer par les cylons, des robots qu'ils ont eux même créé. Tellement massacrés que le futur de l'humanité est entre les mains d'une équipe de bras cassés. Comprenez : un vaisseau militaire sur le point d'être reconverti en musée, son commandant qui devait partir à la retraite, une ministre de l'éducation en guise de nouveaux présidents, un vaisseau de prisonniers en transfert...

Tout ce petit monde va devoir se réorganiser, vivre ensemble et rester sur ses gardes, les méchants robots ayant appris à prendre une apparence humaine.

Cette série a reçu de nombreux prix et il semble acquis qu'elle est géniale. Et pourtant j'ai bien cru ne jamais voir la saison 1 en entier. Un pilote sympa, un premier épisode super rythmé et un 2e à mourir d'ennui. L'horreur ! Ce sont des articles en lignes et l'idée de vous faire un billet convenable qui m'ont poussé à regarder le 3e et ouf, on retrouve le rythme du début.

La série combine énormément de points différents, de l'aventure avec des combats et des hommes (enfin un seul) en sueur/débardeur/sexy-attitude ; de la politique ; de la religion ; de la technologie (mais comment les robots ont pris forme humaine...) ; de l'amour (avec deux petits jeunes tout mignon tout niais), etc...

Avec le troisième épisode qui ouvre un grand champ de possibilité pour la suite de la série (sur l'aspect politique entre autre), je suis de nouveau motivée à regarder la suite. Affaire à suivre... (enfin sauf si vous me dites le contraire)

Passionnée de livres et de lecture, je suis attirée comme un aimant par la simple vue d'une librairie. Et même en voyage, alors que je ne comprends pas un mot de ce qui s'écrit, j'y flâne, je m'extasie devant certaines couvertes et m'étonne de certaines traductions. Je vous ai déjà présenté une librairie kirghize et plusieurs librairies japonaises.

Cette fois-ci il s'agit des librairies croisées dans ma nouvelle vie nomade, soit depuis septembre 2013. Nous sommes passés à Zagreb, à Istanbul, dans plusieurs villes grecques et sommes à présent en Sicile.

Petit tour en images :

Zagreb – Les librairies sont nombreuses, mais avec deux types assez précis. La librairie qui offre de vieux ouvrages, voir des livres d'occasion qui a un charme particulier, une ambiance propre à chaque lieu. La librairie d'ouvrage neuf qui m'a fait penser à chaque fois à une mini-fnac. La production jeunesse pour les touts-petits est pas terrible, avec énormément de rose et rien de très artistique.

Istanbul – Là aussi les librairies sont nombreuses mais bien plus indépendantes et personnalisés qu'à Zagreb. On m'avait conseillé de faire un tour au bazar spécialisé dans les livres (entre le grand bazar et une université), mais j'ai été déçue car on y trouve essentiellement des ouvrages scolaires. Les rayons jeunesses des librairies par contre sont un régal pour les yeux.

La Grèce – Pas de photo à vous proposer, car à Athènes je ne suis tombée que sur des librairies religieuses ou sur la librairie française (très bien faite et fournie, mais l'intérêt d'une photo est limitée). Puis à Zakynthos les librairies étaient en fait des magasins de matériels scolaires, avec beaucoup de cahiers, un peu de presse, de cartes de vœux et quelques livres.

La Sicile – Retour des vraies librairies. Avec beaucoup de titres américains que l'on trouve aussi bien en France qu'en Italie. Je n'ai quasiment pas vu de titres français, à l'exception de Zou, qui passe tous les soirs à la télévision en italien. Car ici aussi c'est le paradis des produits Disney.

Notre périple devant continuer encore quelques temps, j'espère avoir prochainement d'autres librairies à vous faire découvrir. En attendant, jettez un œil à cette sélection des plus belles librairies du monde.