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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 20:00
Je ne parle pas souvent de cinéma mais un peu de changement ne fait pas de mal. Contrainte et forcée, on m'a traînée jusque devant "Slumdog Millionnaire". L'un des inconvénients de la carte UGC illimité pour 2 : elle est à mon nom, alors pour aller au ciné, Namoureux doit me convaincre pour tel ou tel film.

"Slumdog Millionnaire" c'est l'histoire d'un jeune indien qui répond correctement à toutes les questions du jeu "Qui veut gagner des millions". Du coup il se fait arrêter juste avant la dernière question. La police veut découvrir comment il a triché.
On revit l'émission question par question, tandis que des flashbacks n'ont apprennent comment il a pu répondre correctement. Un voyage dans le temps, dans sa vie, dans l'Inde. L'histoire d'un môme des bidonvilles qui fait son chemin avec son frère et à la recherche de la plus belle femme qu'il ait rencontré.

Je ne sais pas pourquoi ce film est considéré comme une comédie par certains médias. Ce n'est en rien une comédie. C'est une biographie fictive, liée à une histoire d'amour. Mais le tout se déroule dans une Inde miséreuse, où la vie des enfants y est horrible.
Je ne sais pas vraiment si j'ai aimé. Le tout est bien construit. La musique est géniale et les personnages totalement crédibles. Mais c'est un film stressant et pesant. J'admire l'Inde, mais je sais que je n'y mettrai jamais les pieds. La foule et la misère m'écraserait totalement. Et cette sensation est totalement présente dans le film. Donc c'est une qualité pour le film, mais pas le meilleur moyen de me faire passer un bon moment.

Ce film m'a refait pensé à un bouquin lu il y a quelque temps "Flash ou le grand voyage". Dans les deux cas on montre une Inde telle qu'elle est, sans misérabilisme, sans artifice. Attirant et repoussant.

Un bon film donc, qui ne laisse pas indifférent et qui dépayse. Et puis c'est aussi une belle histoire d'amour.

Le film a reçu 11 nominations à la version anglaise des Oscars, "the British Academy Film Awards", dont une nomination pour le meilleur acteur (au même titre que Sean Penn et Brad Pitt... Plus d'infos). Il faudra attendre jusqu'au 8 février pour les résultats.



Ce film est l'adaptation du roman "les fabuleuses aventures d'un indien malchanceux qui devient milliardaire, merci à Yoshi73 pour l'info.

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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 21:15

Titre : Cathy's book
Auteurs : Stewart / Weisman / Brigg
Editeur : Bayard jeunesse

Cathy a presque 18 ans, s'imagine artiste, ne va pas vraiment en cours, ne s'est toujours pas remise du récent décés de son père. Mais par dessus tout elle vient de se faire larguer par Victor qui lui a pourtant dit "Cathy, tu brilles comme une bougie dans la nuit".
Alors Cathy décide d'aller le voir et d'obtenir des réponses. Et puis il y a cette étrange traces de piqures sur son bras... Mais en entrant par effraction chez Victor, elle plonge dans une histoire un peu plus compliqué que prévue.

Ce livre objet fait parler de lui par son originalité. Il ressemble à un carnet, le texte est orné de croquis et une pochette retient les documents trouvés par Cathy au fur et à mesure de ses recherches. Et puis il est clairement indiqué sur la couverture de téléphoner si on trouve ce carnet. Un livre objet interactif ! Je n'ai pas testé, je n'ai pas téléphoné et je n'ai pas trop fureté sur le net. Car le roman se suffit. Mais il reste suffisament ouvert pour pousser à la curiosité.

On se laisse totalement prendre par le récit écrit comme un journal intime. Cathy ne sait absolument pas où elle met les pieds et on la suit donc à l'aveugle. Elle avance parce qu'il le faut, pas toujours de façon très raisonné, mais elle avance. Et avec elle on se creuse les méninges pour savoir sur quoi ça va déboucher, sans en avoir aucune idée. Et j'ai aimé ça. J'ai aimé cette construction et la fin surprenante, fantastique et pourtant crédible dans l'ensemble.

Cette aspect "surprise" du roman est présent en permanence. Quand j'ai reçu le liver (à Noël, merci Booh), j'ai commencé par sortir tous les indices et les regarder avec attention. Et j'ai lu le livre que quelques semaine plus tard. Du coup j'avais eu le temps d'élaborer toute une théorie sur le contenu des indices. Mais cela ne collait pas vaiment avec la 4e de couverture. Et cela n'est qu'une partie (infime) du roman. Comme Cathy on sait qu'il y a qulque chose à trouver mais on ne sait pas quoi. C'est plutôt sympa.

Bon à savoir : une suite est prévue mais ce tome se suffit à lui même.

Voici quelques liens vers des critiques plus élogieuses les unes que les autres : Alwen, Lily, une fille & la toile, deliregirl1 et Clarabel.
Lien vers le site permettant de lire les premières pages CLIC.

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18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 15:44

Titre : le bestial serviteur du serviteur Huuskonen
Auteur : Arto Paasilinna
Editeur : Folio

Le pasteur Oskar Huuskonen reçoit pour ses cinquante ans un petit ourson orphelin. En le prenant sous son aile, il précipite son départ de sa paroisse : sa femme le quitte, il s'entiche d'une biologiste, décide d'hiberner, et perd de plus en plus la foi.
Alors seul avec son ours Belzéb, il part à l'aventure, à travers l'Europe.

J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio et je suis terriblement déçue.
Je n'aime pas l'absurde et ce roman repose totalement sur ça. L'ours devient croyant, prêche avec son maître, repasse, range le linge et tient un bar ! Finalement c'est un peu dans la même veine que "Burn after reading" (le dernier film avec George Clooney et Brad Pitt). Une situation de départ normale qui devient un grand n'importe quoi.

J'ai aimé les premières pages, jusqu'à la première hibernation de l'ours en fait. J'ai aimé le style, l'humour qui se cache dans l'abondance de détail, la mise en place du lieu et des personnages. J'ai aimé chaque habitant de la paroisse, les nouveaux mariés, l'organisatrice de banquet, le lanceur de javelot...

Mais je n'ai pas vu d'intérêt dans ce voyage à travers l'Europe, dans ce voyage entre mecs virils, alcooliques et se posant de grandes questions sur Dieu. Je me suis franchement ennuyée et j'ai eu un mal fou à finir. La fin étant surprenante, limite décevante par rapport aux restes du roman.

Pour lire un avis beaucoup plus positif : le blog des livres.

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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 20:00
Titre : Le chapeau qui rêvait d'être un pirate
Auteur : Orianne Lallemand
Illustrateur : Elodie Coudray
Editeur : Gautier - Languereau

C'est l'histoire d'un chapeau qui rêvait d'être un pirate. Un pirate terrible et sans pitié. Mais voila. sur son épouvantail, le chapeau ne faisait peur à personne. Pour réaliser son rêve, il décide de changer de tête. Après en avoir essayé plusieurs, il découvre la tête d'Eliot, un petit garçon qui comprend tout de suite les espoirs du chapeau.

Le format est vraiment orginal, s'inspirant des livres pour les tout-tout-petits alors qu'il est pour les enfants pas si petits que ça. Le chapeau en couverture est tout doux, et les pages se tournent de bas en haut. Pour le reste, il s'agit bien d'un livre pour les enfants qui ne risquent plus de le mettre dans le bain ou de se faire les dents dessus ;-)

L'espace des pages ainsi bouleversé par le changement de sens de lecture est très bien utilisé et donne toute sa mesure au chapeau et ses propritéraires temporaires. Et puis j'ai beaucoup aimé la maman du petit Eliot.

Le site de l'illustratrice, Elodie Coudray.


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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 20:00
Titre : Bentô, déjeuner à la japonaise
Editeur : Artémis Editions

Voici un livre de cuisine reçu pour Noël qui fait mon bonheur : que des recettes pour remplir nos Bentô Box !

Chaque double page présente un déjeuner complet, soit trois choses différentes pour remplir une Bentô Box. Les recettes sont sur la gauche et une photo sur la droite. La photo est réaliste et permet de bien savoir ce qu'on est censé obtenir à la fin.

Les recettes sont toutes simples, à la portée de tous. Certaines sont tellement simples que je les connais déjà, mais c'est l'occasion d'de trouver des nouvelles idées avant de faire les courses de la semaine. Et puis il y a une véritable adaptation des principes culinaires asiatique à la cuisine française. Je m'explique.
La majorité des plats sont à manger froid. On retrouve des recettes de sushi et d'autres préparations à base de poisson cru. Les fruits sont plutôt exotiques. Mais dans l'ensemble rien ne surprend, tout est trouvable dans le supermarché du coin et certaines recettes font très franchouillardes (fraises au chocolat, tagliatelle de courgettes, galette de pomme de terre, brie aux groseilles, etc).

Je pense que ces recettes sont parfaites pour les Bentô Box : mélange de couleurs (le visuel comptant autant que le contenu pour les japonais), simplicité dans la préparation, le tout lors d'un repas complet.

L'image vient sur site FrenchBento qui donne un avis détaillé et plein de photos.

J'ai plus qu'à me mettre sérieusement à la cuisine car pour l'instant c'est plutôt le boulot de Namoureux. Pour les vacances il avait fait des onigiri décoré (par mes soins) de petits anges fait de feuilles de nori. Admirez comme je suis chanceuse.


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10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 20:00

Titre : Le conte d'hiver
Auteur : Shakespeare
Editeur : Les éditions de minuit

Léontes, roi de Sicile, devient brusquement jaloux des liens entre sa femme Hermione et son ami Polixène, roi de Bohème. Il finit même par se persuader que sa femme le trompe. Il fait enfermer sa femme, Polixène se sauve de justesse pour rentrer chez lui, le fils de Léontes meurt de la situation de sa mère.
En prison, Hermione accouche d'une petite fille, Perdita. Léontes est persuadé qu'elle est née de l'adultère et donne l'ordre de l'abandonner dans un endroit désert.
Antigonus, chargé de la tâche la laisse dans le royaume de Bohême et meurt en la quittant.
Finalement l'oracle de Delphes rendra son jugement et obligera Léontes a reconnaître l'innocence de sa femme.

Seize ans plus tard, on retrouve la jeune Perdita élevée par un berger et amoureuse du fils de Polixène.

Je lis très rarement des pièces de théâtre depuis que j'ai quitté le lycée et mon club de théâtre. Pas une seule pièce lue en 2008, et c'est pourtant le premier livre que je referme pour 2009. L'avantage d'être dans une fac d'anglais avec une bibliothèque en conséquence. Par contre pas de miracle, je l'ai lu en français.

Le mélange des genres est surprenant. On oscille entre drame et comédie. La famille adoptive de Perdita est surprenante (un père berger et un frère clown). Un voleur s'invite même sans aucune raison apparente.
Et puis la fin est beaucoup plus heureuse que ce qu'on pouvait imaginé.

Amour, jalousie, tentative de meurtre, abandon, oracle, mariage et résurection, je ne pouvais choisir meilleure lecture pour me replonger dans le théâtre. Tous les thèmes classiques sont présents. Peut-être vais-je ainsi réussir à me motiver pour en relire plus souvent.

(Le portrait en début de cette article est intitulé "Perdita chez les bergers" et a été réalisé par Antony Frédérick Augustus Sandys vers 1866)

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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 14:00
Comme beaucoup, j'ai craqué pour la série Fascination de Stephenie Meyer. Je ne pouvais donc que me rendre au ciné pour voir l'adaptation (sortie mercredi en France).

Et déjà j'ai ét
é soulagée car je n'ai pas été déçue. Les affiches étaient tellement dissuasives avec des personnages si "faux". Mais le problème ne vient pas du choix des acteurs finalement, mais simplement du graphisme de l'affiche, ouf.

On a donc une adaptation fidèle à l'esprit du livre, qui a su s'en éloigner quand il fallait. On retrouve même la longueur du début du bouquin, dans une petite longueur au début du film ! Et puis il y a les clins d'oeil pour les lecteurs, ce qu'on ne dit pas, qui ne sert à rien, mais qui respect l'esprit. Ainsi en bas des escaliers de la maison Cullen, Bella passe devant une énorme croix chrétienne.

Deux acteurs m'ont déçue : Jasper. Il est beaucoup trop effacé et maladif. Comme je viens de finir le tome 3 et de découvrir son passé, il ne me semble pas très crédible. Et Carlisle, il est trop jeune, trop bizarre, trop décoloré.

J'ai bien aimé la pluie en permanence, les amis de lycée de Bella, les réactions idiotes et si ado des différents personnages. On sent le vécu, notamment lorsque Bella et Edward arrivent devant le restaurant après l'agression. Les échanges de regards entre filles sont tellement parlant.

Autre point fort : la mise en scène de l'imagination débordante de Bella. Lorsque Jacob raconte les légendes à Bella, elle imagie une des chasses des vampires. Et c'est très sympa avec des costumes plus ou moins d'époque. Ou encore le rêve érotique de Bella lorsqu'elle découvre qu'Edward est un vampire. Là encore le détail en plus est le costume : un très beau corset pour la démoiselle !

Pour finir j'aurais presque envie de féliciter l'équipe technique : la sensation de vitesse des vampires est franchement très bien rendue.

C'est donc un bon film, qui remplit sa mission : divertir en respectant le livre le mieux possible.



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Bonjour, je suis Tiphanya, j'ai créé ce blog et pendant trèèèès longtemps, j'étais la seule à y partager mes chroniques littéraires.

Depuis peu, j'ai décidé d'associer ma fille Nine (né en novembre 2011) car elle voit beaucoup de choses qui m'échappent complètement. J'ai choisi de vous transmettre ses mots, ses remarques, ne touchant qu'à la grammaire pour rester le plus proche de ses idées.

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