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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 08:00

Titre : Le roi de la forêt des brumes
Auteur : Michael Morpugo
Editeur : Gallimard jeunesse

Ashley, fils d'un missionnaire-médecin installé en Chine doit se séparer de son père lorsque la guerre chino-japonaise se rapproche; Il part en direction de l'Inde, via le Tibet en compagnie d'un ami de la famille. Mais rapidement il se retrouve seul et se fait adopter par des yetis. Il devient même une sorte de dieu au sein de cette communauté surprenante.

J'ai été déçu par ce roman, qui reste très classique dans sa vision des yetis. En fait j'étais surtout tentée par la fuite en territoire chinois en pleine guerre. Mais ce n'est qu'un élément mineur, un simple prétexte à l'arrivée chez les yétis.

L'écriture et fluide et plus que tout, les illustrations s'accordent à merveille avec le texte. A lire si l'on n'a jamais rien lu du genre, sinon autant se concentrer sur un autre titre.

A lire : l'avis mitigé de
sassenach et celui beaucoup plus positif d'Emeraude. Par contre j'ai beaucoup aimé Seul sur la mer immense du même auteur.

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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 08:00

Titre : Nulle et Grande Gueule
Auteur : Joyce Carol Oates
Editeur : Gallimard Jeunesse

Ursula se surnomme la Nulle. Elle est beaucoup plus grande que la moyenne, adore le basket mais est totalement indépendante, même si cela signifie ne pas avoir d'amis au lycée.
Matt est brilliant et aime faire rire son entourage. Mais un jour une blague tourne au cauchemard quand on l'accuse d'avoir voulu faire exploser le lycée. Dans sa descente aux enfers, une seule personne l'aide, Ursula, parce qu'une personne qui sait la vérité ne peut pas se taire.


C'est une histoire d'amitié improbable qui se dessine derrière l'horreur qu'une rumeur peut provoquer. Matt est conduit pour éclaircir la situation, mais tous ses camarades de classe voient déjà en lui le pire des criminels de leur époque. Tout le monde le fuit, personne ne veut se retrouver impliquer dans cette affaire, craignant des retombées néfastes. Et du jour au lendemain un ado apprécié de tous se retrouve mis au banc de la société.
J'ai beaucoup aimé le personnage d'Ursula. Elle a de grandes idées et trouve normal de les appliquer. Dis comme ça, c'est enfantin, mais face à la réalité, même si Ursula ne doute pas, nous on peut s'interroger sur le courage que l'on aurait eu (ou non).

L'écriture est accessible, le contexte totalement adolescent et c'est ce qui fait de ce roman un livre jeunesse. Pourtant le sujet est grave et l'évolution de la situation de Matt frise l'horreur, surtout qu'en permanence on se dit que tout ça pourrait être une histoire "vraie".

Je ne suis pas sûre de m'en faire un bon porte-parole, mais ce livre mérite vraiment qu'on s'y intéresse. Par contre côté jeunes lecteurs, je pense qu'il faut le réserver aux plus grands (quoique la fin est totalement jeunesse car très idéale).

Cette lecture n'est pas si éloignée de la vision que j'ai eu du film Clones et de la volonté de rester chez soit pour se protéger de tout.

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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 08:00

Titre : Hamlet
Auteur : Shakespeare
Editeur : Le livre de poche (édition comprenant également Othello et Macbeth)

Hamlet semble perdu depuis que son père est décédé et que sa mère s'est remariée. Mais brusquement se pose à lui la question de venger ou non son père lorsque le fantôme de celui-ci apparaît et lui révèle la véritable cause de sa mort.


Ce court résumé montre bien l'enthousiasme que j'ai eu à lire cette pièce. Je n'aime pas Hamlet. Je n'aime pas ce prince qui a 30 ans se conduit comme un petit enfant capriceux et trouillard. Il se contente de errer dans son palais en se plaignant et en ruminant sur lui-même. Heureusement il arrive à être un fou convainquant car il est nul dans le rôle du fils qui veut se venger !
Et pourquoi Ophélie est amoureuse de quelqu'un comme lui. On l'imagine toute mignonne, toute jolie et bien éduquée, mais dès la première parole romantique, elle perd la tête.

J'aime les comédies de Shakespeare ou mieux j'aime Roméo&Juliette. Mais cette pièce, non vraiment pas. En plus je m'ennuie à chaque fois que je la lis. Dire que maintenant il va me falloir me pencher dessus sérieusement car cette relecture n'était pas une initiative propre, mais le programme de littérature de cette année :-(

Heureusement que je vais finir avec Jane Eyre !

Illustration : La mort d'Ophélie par Millais (1852)

Une version fort sympathique de Hamlet (en anglais) par The Reduced Shakespeare Company.

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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 08:00
Titre : Les âmes vagabondes
Auteur : Stephenie Meyer
Editeur : JC Lattès

Dans un futur proche, la Terre a été envahit par les extraterrestres, par des âmes qui s'installent dans le corps de chaque humain et prennent leur place.
Mélanie fait partie des derniers humains, elle vit cacher. Mais un jour elle doit sortir de sa cachette et est finalement capturée. Son corps est alors totalement contrôlé par Vagabonde, une âme différente qui se retrouve vite submergée par l'amour de Mélanie pour Jared.

Je ne sais pas pourquoi ce livre s'est retrouvé dans mes mains à la bibliothèque. J'ai même envisagée de le rendre sans le lire. Je ne suis pas particulièrement fan des histoires d'extraterrestres. J'ai même eu l'impression pendant les premières page d'avoir une version roman du film "The faculty", le seul film du genre que j'ai du voir.

Mais au final, il y a quelques choses dans l'écriture de Stephenie Meyer qui fait qu'on se retrouve captivé par cette histoire d'amour. On peut lire partout, même avec le bruit des discussions dans le métro et se plonger directement dedans. Ce livre était comme une porte ouverte sur une vraie pause et qu'est-ce que ça fait du bien !
La seule vraie interrogation devient vite Jared ou Ian. (Moi j'ai fait mon choix, je vote pour Ian).

L'ensemble est un peu long (surtout la vie dans la caverne), le côté science-fiction n'est pas toujours hyper au point, mais on s'en moque. Car comme le dite "Time Magazine" cité en 4e de couverture : "Le vrai talent de Stephenie Meyer, c'est de parvenir à écrire un roman fantastique à la manière d'une grande histoire d'amour". Et donc l'intérêt ici, c'est l'histoire d'amour, que j'ai trouvé au final plus intéressante que celle de Jacob et Bella (non ne me jettez pas de pierre). Car le personnage principale est Vagabonde, narrateur du roman, mais qui partage sa tête avec Mélanie. Deux femmes, deux hommes, mais trois corps... Que de possibilité !

Alors pour toutes celles qui ont le cerveau en surchauffe ou qui ont besoin d'amour, voici le remède ;-) Par contre attention, même si ce roman est annoncé comme un roman pour adulte, c'est pas le cas. On est exactement dans le même genre que Fascination.

A lire : l'avis archi-enthousiaste de Clarabel.
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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 12:41
Titre : La vie... à quel prix !
Auteur : Neil Gaiman
Illustrateurs : Chris Bachalo, Mark Buckingham et Dave McKean
Editeur : Vertigo

Sexton Furnival a 16 ans et est complètement blasé. Il envisage de se suicider comme il pourrait parler de son prochain passage au supermarché. Mais lrosqu'il se retrouve coincé sous un frigo, il appelle à l'aide. C'est ainsi qu'il rencontre Didi, une ado au look gothique qui prétend être la mort et qui l'entraîne avec elle dans les rues de New-York.

Voici mon premier comics (et probablement le dernier, mais passons pour le moment).

Le sujet est assez bateau ( tout le monde a entendu parle de "Rencontre avec Joe Black"), mais la galerie des personnages est assez sympa et surprenante. Didi surtout nous donne l'envie de la rencontrer, mais aussi Hettie, la vieille vagabonde.
Côté histoire, je n'ai pas grand chose à redire, par contre côté illustration, heu comment dire, c'est vraiment pas mon style. Tout d'abord j'ai trouvé l'ensemble très inégale. Didi est par moments très jolie, jeune, naturelle et puis à d'autres on a l'impressions que les illustrateurs étaient fatigués et n'avaient pas envie de faire d'effort côté finition. Et c'est le cas pour tous les personnages.

A noter, ce comic s'adresse avant tout aux ados et sa dernière partie semble sortie d'une autre époque, une époque où les auteurs s'impliquaient dans une cause : la lutte contre le sida. Dans cette partie, Didi s'adresse directement aux lecteurs et je me suis revue collégienne lors de ce cours annuel sur la prévention sida.

Pour une première lecture comic je reste dans l'ensemble plutôt contente. Mais je ne renouvellerais pas car je préfère la douceur des traits des mangas.

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 08:00
Titre : Seul sur la mer immense
Auteur : Michael Morpurgo
Editeur : Gallimard jeunesse

En 1947,  Arthur, jeune orphelin, est envoyé en Australie. Il rêve d'une nouvelle vie mais va découvrir l'enfer. Mais en grandissant il va trouver la force de fuir l'enfer avec son ami Marty et de construire sa vie, d'une rencontre à l'autre, sans jamais s'éloigner de la mer. Mais à chaque moment de sa vie, une clé, accrochée autour de son cou, lui rappelle ses origines, lui rappelle sa soeur Kitty, restée en Australie.

Bien des années plus tard, Allie, la petite fille d'Arthur, va affronter les mers du globe pour rejoindre l'Angleterre et enfin tenter de retrouver Kitty.

Voici un livre qui me semble annoncer quelques mois sous le signe de l'Australie. J'adore ce pays. Mais bref ce n'est pas le sujet ici.

L'histoire d'Arthur est celle de nombreux orphelins anglais. Pour le reste, c'est l'imagination de Michael Morpurgo qui nous entraîne et nous fait vibrer d'émotion. J'ai même versé quelques larmes à la fin.
C'est un roman sur la vie, le fait de grandir, de se battre puis de se laisser aller, sur la famille, celle que l'on choisit et celle que l'on se crée, celle qu'on ne choisit pas également.

C'est aussi une ode à la nature, à la mer et aux marins. On en ressort avec une terrible envie de voyager, en bateau, le vent dans les cheveux et avec un goût de sel sur les lèvres. On a envie de s'allonger dans l'herbe, en pleine nuit, pour admirer les étoiles, de parler aux oiseaux et aux ânes. On pourrait même se cuisiner des saucisses, à manger avec du chocolat chaud. Ou plus simplement je pourrais prendre la direction du Musée de la Marine au Trocadéro, musée que j'aime beaucoup.

En tout cas voici un roman qui ne laisse pas indifférent. Chaque partie a un ton différent, puisque le narrateur est d'abord Arthur puis Allie. Deux personnes, deux façons de voir la vie, deux façons de grandir et d'avancer.

Quelques avis enthousiastes pour finir de vous convaincre : Midola, Mélanie (ce qui me rappelle de vous dire que ce titre a reçu le prix 2008 des librairies indépendantes britanniques), Yspaddaden (qui vous offre un résumé plus complet que le mien, mieux fait aussi), Clarabel (la moins euphorique du lot) et pour finir l'avis de Faelys (je ne me lasse pas de ta nouvelle bannière)
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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 08:00
Titre : Un été Lakota
Auteur : Sylvie Bages
Editeur : Plon

Léonard Fourfingers est d'origine améridienne et vit dans un quartier difficile de New-York. Avec l'aide de l'un de ses professeurs, il part travailler dans un parc d'attraction dans le Dakota du Sud.
Il décide alors de profiter de ce séjour pour se lancer à la recherche de son père.

Voici un roman très surprenant. On s'attend à des interrogations adolescentes sur l'identité, les origines, etc et au final ce n'est pas vraiment le cas. On tombe plutôt sur un roman policier car cette recherche du père se transforme en quête de vérité, quête policière où le les morts et les accidents se multiplient.
Du coup j'ai été déçue car je n'ai pas eu ce que je voulais. En plus les indiens étaient à la limite de la caricature, alcooliques et alcooliques. J'oubliais, ils sont aussi un peu sorcier. En fait c'est plus un portrait américain qui manque de réalisme que je critique. D'un autre côté l'aspect historique est très bien renseignée et très intéressant.

Par contre la conclusion évoque un aspect de la culture indienne que j'apprécie : la façon de rendre un jugement. J'ai lu il y a quelques années un très bon roman sur le même thème. Malheureusement je n'arrive pas à mettre un nom dessus et de toute façon il n'existe pas en français.

Allez pour finir sur une note positive, j'ai bien aimé le héros, Léonard. Il est tellement entier. Il est doué avec les ordinateurs, ne sait pas comment s'y prendre avec les filles et encore moins avec son frère, se met facilement en colère. Un personnage complet et complexe qu'il est très agréable de suivre.
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Bonjour, je suis Tiphanya, j'ai créé ce blog et pendant trèèèès longtemps, j'étais la seule à y partager mes chroniques littéraires.

Depuis peu, j'ai décidé d'associer ma fille Nine (né en novembre 2011) car elle voit beaucoup de choses qui m'échappent complètement. J'ai choisi de vous transmettre ses mots, ses remarques, ne touchant qu'à la grammaire pour rester le plus proche de ses idées.

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