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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 07:00

Titre : De chaque côté des cimeshttp://ecx.images-amazon.com/images/I/51FTx0KzZAL._SL500_AA300_.jpg

Auteur : Claire Mazard

Editeur : Seuil

Pour ceux qui se demandent comment est la vie tout là-bas (et surtout pour les collégiens)

 

Dahoé et Namkha sont les meilleures amies du monde. Elles vivent toutes les deux dans un petit village du Zanskar, au coeur de l'Himalaya, là où l'hiver dure neuf mois.

Maintenant qu'elles sont adolescentes, elles envisagent leur avenir. Entre tradition, amitié et envie d'apprendre, le destin des femmes semblent tout tracé. Mais Dahoé n'a pas dit son dernier mot.

 

C'est une très jolie histoire, qui avance au rythme des saisons et s'étale sur cinq ans. Au fil des pages on essaye de mieux comprendre la vie au Zanskar, de deviner le quotidien de ces villageois coupés du monde.

Les deux jeunes filles sont attachantes, différentes et complémentaires. Elles nous proposent deux avenirs très différents. Certains personnages secondaires sont aussi très intéressants et j'ai regretté que le narrateur soit Dahoé et nous empêche de varier les points de vue. Que pense-t-on quand on a douze ans, qu'on sait lire et écrire mais qu'on doit arrêter d'aller à l'école car ça coûte trop cher et qu'on a besoin d'aide aux champs ? Que pense-t-on quand on a vingt ans, qu'on a suivi une scolarité complète, mais qu'on est obligé de revenir dans son petit village pour aider ses parents, sans jamais rien faire de tout ce savoir ?

 

Et c'est l'aspect décevant de ce roman. On aimerait apprendre tellement plus, sentir une réalité plus forte dans les propos de l'auteur. Alors bien sûr c'est fait pour des collégiens, il ne faudrait pas les noyer dans un roman fleuve. Mais d'un autre côté, un petit lexique de fin, donnant des informations plus précises sur le bouddhisme, l'irrigation de la région, la géographie, etc, aurait été le bienvenue. Car en tout franchise, moi la première je n'avais aucune idée de la localisation du Zanskar et je ne savais pas qu'ils étaient bouddhistes (information qui s'avère utile au fil de la lecture)

 

Une jolie histoire d'amitié, un témoignage sur la condition des femmes, une (petite) critique de l'impact du tourisme dans ces régions, bref un roman qui ouvre les yeux sur un autre mode de vie.

 

Merci à Gaellou qui m'a permis de découvrir ce livre lors du swap littérature jeunesse.

objectif pal 2

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 07:00

Titre : Vampire Knight (tome 1 à 3)http://culture.froggytest.com/modules/xoopsgallery/cache/albums/albup71/Vampire_Knight_2.jpg

Auteur : Matsuri Hino

Editeur : Panini manga

Série en cours, 13 tomes disponible au Japon

Pour les lycéennes fan de twilight, ou toutes celles qui aiment les histoires impossibles (et très compliquées) entre une humaine et un vampire.

 

A l'Académie Cross, deux groupes d'élèves se croisent sous la surveillance des Gardiens : la Day Class et la Night Class. Mais ce que les élèves du premier groupe ignore c'est que ces derniers sont tous des vampires. Seuls le directeur et les deux gardiens connaissent cette information, et ils font tout pour la dissimuler.

Yûki est la fille adoptive du directeur, l'un des deux gardiens et en admiration total devant l'un des vampires. Mais elle n'est pas totalement indifférente devant Zéro, le second gardien, qui cache un terrible secret.

 

Alors tous les vampires sont blonds et se ressemblent, sauf, heureusement leur chef, dont Yûki est fan. Toutes les étudiantes de la Day Class se ressemblent sauf Yûki, heureusement c'est le personnage principal. Donc côté dessin, faut s'accrocher pour réussir à distinguer les personnages secondaires, surtout côté vampires. Mais certains détails (totalement kitch) sont très sympas, comme les uniformes, l'académie qui fait très château de Dracula, etc.

 

L'histoire n'est pas tant que ça cousue de fil blanc... ou alors c'est que je suis très bon public et que je me laisse facilement prendre au jeu.

 

Alors on garde ou on jette ce manga, me direz-vous. On garde car l'auteur a énormément d'humour. Elle essaye de se tenir à une véritable intrigue amoureuse et à un certain suspens, mais par moment elle craque. Les couvertures de chaque chapitre sont superbes, entre le fantasme entourant les mythes sur les vampires et le délire total d'un auteur en surchauffe. Et à la fin du tome 2 et 3, elle nous propose un interlude avec les instants juste avant ou juste après les moments clés. C'est drôle et bien pensé. Une sorte de best-off.

 

Et puis je suis curieuse, je veux savoir avec qui Yûki va finir, qui lui donnera son premier baiser ? Quel suspens intollérable !

 

http://www.carnetdelectures.com/wordpress/wp-content/uploads/2010/01/Dark-side-challenge.jpg

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 07:00

Titre : Le petit âne blanchttp://www.livre-po-cher.com/catalog/images/petitaneblanc.jpg

Auteur : Joseph Kessel

Editeur : Folio Junior

Pour les très bons lecteurs,  ceux qui veulent être dépayser et ceux qui aiment écouter de belles histoires

 

Bachir, enfant deux fois bossu, a une voix d'or. Il vit dans la rue avec Aïcha et Omar. Mais un jour il décide de séduire les autres habitants du vieux Tanger en leur racontant certaines de ces aventures.

En fil conducteur, un merveilleux petit âne blanc.

 

Comment augmenter rapidement sa PAL : faire un vide-grenier et y acheter des livres sur la seule réputation de l'auteur. C'est ainsi que ce roman est entré chez moi il y a quelques années maintenant. Ce n'est pas vraiment le genre d'histoire que j'ai l'habitude de lire et j'ai été surprise par le style, loin de ce qu'on trouve en jeunesse en tant normal.

 

Kessel retransmet à merveille l'oralité et même l'interaction entre les spectateurs et le jeune conteur. Et tandis que l'on s'attend à écouter plusieurs histoires différentes, on découvre dès la seconde histoire que le petit âne blanc est bien plus important qu'il ne le semble.

 

Au fil des pages on profite d'une atmosphère unique. On sent transparaître les élans patriotiques de certains marocains, la domination européenne, la folie humaine, la candeur des enfants. Ce livre n'est pas engagé et je pense que Kessel a simplement cherché en multipliant l'auditoire du jeune Bachir, a dressé un tableau sans parti pris mais fidèle des opinions de ce peuple de la rue. D'ailleurs de nombreux éléments, anecdotiques, seront probablement incompréhensibles pour les jeunes lecteurs.

 

Une belle lecture qui nous emmène en vacances dans un monde qui semble totalement révolu.

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 07:00

Titre : Abelahttp://northeastbookaward.files.wordpress.com/2009/03/abela.jpg

Auteur : Berlie Doherty

Editeur : Pocket Jeunesse

Dès 14 ans, pour tous les curieux de l'Afrique, ceux qui aiment les histoires où le courage et l'amitié se rencontrent.

 

Abela vit en Tanzanie. Ses parents sont morts de maladie et elle est seule avec sa grand-mère. Mais son oncle Thomas, qu'elle n'a jamais aimé, revient d'Angleterre avec un plan pour obtenir un visa. Et son plan inclut la présence d'Abela.

Rosa vit dans le nord de l'Angleterre. Elle aime beaucoup le patinage qu'elle apprend avec sa maman. C'est leur moment rien qu'à elles. Mais tout semble compromis quand sa mère se met en tête d'adopter une petite fille.

 

Cette histoire est magnifique et on sent vraiment que l'auteur connaît la Tanzanie et a écrit ce texte en respectant ce pays. L'histoire d'Abela est touchante et pleine d'optimisme. Le pire (mais aussi le meilleur) de l'Afrique y est présenté, sans jugement, parce que ce sont des faits que l'on ne remet pas toujours en cause là-bas. Et tout est mis à la hauteur des jeunes lecteurs, sans grand discours ni belles paroles. Ainsi on croise le sida, l'excision, l'esclavage moderne, la recherche à tout prix de visa, l'absence de soins médicaux, la faible importance accordée à l'école, la beauté des paysages, la richesse de la faune, l'importance de l'entraide, les chants à l'église.

 

Et Abela est une adorable petite fille dont on ne peut que s'attacher. Elle est courageuse et curieuse. Elle a choisi de vivre, elle rêve d'être docteur et cette objectif l'aide à avancer au quotidien, même dans les pires situations.

 

De l'autre quotidien il y a Rosa, qui par moment nous semble bien égoïste dans sa petite vie anglaise. Elle est juste comme tous les autres enfants de son âge. Et à sa façon, elle incarne aussi l'espoir, l'amitié qui attend Abela au bout du chemin. Car tout comme ça maman, elle a beaucoup d'amour à donner.

 

Un très beau roman qui comprend énormément de choses sans jamais embrouiller son lecteur, sans jamais chercher à juger et encore moins à nous donner un cours de vie africaine.

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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 07:00

Titre : B.R.O.T.H.E.R.Shttp://www.manga-news.com/public/images/vols/brothers_01.jpg

Auteur : Sho-U Tajima

Editeur : Glénat

Série en 3 tomes - Pour adulte uniquement

 

Anko, Kyohei et Shunpei sont triplés, vont dans le même collège et vivent quasiment seuls puisque leur père est en permanence en déplacement.

Tout le monde s'accorde à dire qu'Anko est vraiment mignonne. Et petit à petit ses deux frères se découvrent amoureux d'elle.

 

Attention ma critique concerne l'intégralité de la série. J'essaye tout de même de ne rien révéler d'essentiel.

 

Le sujet est surprenant, dérangeant, mais l'ensemble est une histoire d'amour délicate. Car ces deux frères aiment tellement leur soeur qu'ils tentent de tout faire pour prouver qu'elle ne peut pas être leur soeur. Mais au final leur père posera une question (sans réponse) : l'aimeraient-ils autant si elle n'était pas leur soeur ?

 

J'ai cru pendant un moment que j'allais apprécié cette série, mais la fin, inexistante en fait, est décevante. Quand je lis un manga ou un roman, j'aime que les choses évoluent. Que des questions soient posées mais aussi que (certaines) réponses soient données. Mais ce n'est pas le cas de cette série et je trouve ça très dommage.

Autre ombre au tableau, les illustrations. Les couvertures sont très chouettes mais à l'intérieur les visages des différents personnages n'ont pas tous le même style et par moment ils ont des bouches horribles.

 

Mélopée a également été déçue mais pas pour les mêmes raisons.

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 07:00

J'essaye autant que possible d'écrire mon avis sur mes lectures juste après avoir refermé le livre en question. Il peut s'écouler jusqu'à une semaine avant que je ne le fasse mais rarement plus. Je n'ai aucune confiance à ma mémoire, et je suis tout à fait capable d'arranger selon mon désir le déroulement d'un roman. C'est aussi pour ça que je tiens un blog, pour me relire quand j'ai l'impression de me mélanger les pinceaux.

 

Mais du coup, un roman que j'aurais trouvé décevant à la sortie de la lecture, me laissera un souvenir très positif pendant des mois. L'inverse est possible mais dans ces cas là c'est plutôt aucun souvenir qu'un souvenir négatif.

 

http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/5/3/2/9782505000235.jpgDernièrement je vous parlais d'Ikigami, un manga sombre dont on a beaucoup entendu parler au début de l'été. Et je vous invitais à lire à la place Détenu 042, qui évoque la peine de mort. Pourtant aujourd'hui mon avis sur la question est assez loin de ce que j'avais écris il y a plus d'un an maintenant. La preuve, je vous le recommande chaudement.

 

Voici quelques autres titres, que je vous recommande aujourd'hui, plusieurs mois après les avoir lu, alors que ce n'était pas forcément le cas à l'époque.

Le premier qui pleure a perdu, de Sherman Alexie. Parce qu'on rit alors même qu'il n'y a rien de drôle, parce qu'on se sent vivant tout comme cet ado débordant de vie et d'espoir.

La petite fille de Monsieur Linh, de Philippe Claudel. Je suis toujours aussi incapable d'en parler. Mais c'est magnifique, c'est à lire. (moment nostalgie : c'est l'un des tous premiers billets de ce blog !)

Le vampire du CDI, de Susie Morgenster. Avant tout pour les affiches créés par le documentaliste puis par l'un des élèves.

Accros du roc, de Terry Pratchett. Le roman qui me fait penser régulièrement à lire plus de Terry Pratchett et surtout ceux avec la Mort.

Kitchen, de Banana Yoshimoto. Je me souviens d'une certaine douceur se dégageant des personnages, d'une lenteur également. Une nouvelle reposante, sur la vie et les rencontres que l'on peut faire.

Le pays des cerisiers, manga en un tome de Fumiyo Kouno. Pour la beauté des illustrations et le point de vue différent sur un évènement historique que tout le monde connaît.

Un drôle de père, de Yumi Unita. Pour ce papa si attachant, si prévenant et si naïf. Pour cette petit fille si mature, si joyeuse et si naïve. Pour leur lien qui se forme petit à petit.

 

 http://idata.over-blog.com/2/42/12/87/le-premier-qui-pleure-a-perdu.gif

 

Et vous, vous changez d'avis sur vos lectures ? Ou vous attendez un peu avant de publier vos avis ?

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 07:00

Titre : Petits bonheurs de vacanceshttp://www.ricochet-jeunes.org/public/scans/m/meuniervacances.jpg

Auteur : Henri Meunier

Editeur : Grasset Jeunesse

Pour ceux qui apprennent à compter et qui aiment la poésie

 

Sur chaque page nous découvrons à gauche une chose à faire pendant les vacances et à droite l'illustration de ce petit bonheur, mis en scène avec des animaux.

 

Mes préférés :

- Vivre des amours impossibles (trop mimi le koala)

- Goûter de nouveaux plats (parce que j'aime manger !)

 

Un grand format (pas si grand non plus), tout en couleur et en carton pour ne pas oublier l'essentiel pendant les vacances. A ne pas manquer : les têtes des trois hiboux qui font la fête !

 

challenge album

Avec ce titre, j'ai fini mon challenge "je lis aussi des albums !"

et je suis très fière de moi.

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Qui sommes-nous ?

Bonjour, je suis Tiphanya, j'ai créé ce blog et pendant trèèèès longtemps, j'étais la seule à y partager mes chroniques littéraires.

Depuis peu, j'ai décidé d'associer ma fille Nine (né en novembre 2011) car elle voit beaucoup de choses qui m'échappent complètement. J'ai choisi de vous transmettre ses mots, ses remarques, ne touchant qu'à la grammaire pour rester le plus proche de ses idées.

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