Titre : Vampire Knight (tome 1 à 3)
Auteur : Matsuri Hino
Editeur : Panini manga
Série en cours, 13 tomes disponible au Japon
Pour les lycéennes fan de twilight, ou toutes celles qui aiment les histoires impossibles (et très compliquées) entre une humaine et un vampire.
A l'Académie Cross, deux groupes d'élèves se croisent sous la surveillance des Gardiens : la Day Class et la Night Class. Mais ce que les élèves du premier groupe ignore c'est que ces derniers sont tous des vampires. Seuls le directeur et les deux gardiens connaissent cette information, et ils font tout pour la dissimuler.
Yûki est la fille adoptive du directeur, l'un des deux gardiens et en admiration total devant l'un des vampires. Mais elle n'est pas totalement indifférente devant Zéro, le second gardien, qui cache un terrible secret.
Alors tous les vampires sont blonds et se ressemblent, sauf, heureusement leur chef, dont Yûki est fan. Toutes les étudiantes de la Day Class se ressemblent sauf Yûki, heureusement c'est le personnage principal. Donc côté dessin, faut s'accrocher pour réussir à distinguer les personnages secondaires, surtout côté vampires. Mais certains détails (totalement kitch) sont très sympas, comme les uniformes, l'académie qui fait très château de Dracula, etc.
L'histoire n'est pas tant que ça cousue de fil blanc... ou alors c'est que je suis très bon public et que je me laisse facilement prendre au jeu.
Alors on garde ou on jette ce manga, me direz-vous. On garde car l'auteur a énormément d'humour. Elle essaye de se tenir à une véritable intrigue amoureuse et à un certain suspens, mais par moment elle craque. Les couvertures de chaque chapitre sont superbes, entre le fantasme entourant les mythes sur les vampires et le délire total d'un auteur en surchauffe. Et à la fin du tome 2 et 3, elle nous propose un interlude avec les instants juste avant ou juste après les moments clés. C'est drôle et bien pensé. Une sorte de best-off.
Et puis je suis curieuse, je veux savoir avec qui Yûki va finir, qui lui donnera son premier baiser ? Quel suspens intollérable !