Titre : The Agency - Le pendentif de Jade
Auteur : Y.S. Lee
Editeur : Nathan
En 1853, Mary Quinn est condamnée à la pendaison pour cambriolage quand elle se fait kidnapper. Elle se réveille dans une école de jeunes filles avec une proposition alléchante : rester là pour acquérir une éducation solide qui lui permettra d'être une femme indépendante.
Derrière cette institution tranquille se cache l'Agency, un société privé proposant des agents de terrains qualifiés pour tout type de mission.
Bon on va commencer avec les coups de g*****.
C'est quoi ce titre ? Qu'est-ce qu'il avait le titre d'origine pour ne pas bénéficier d'une traduction un peu plus littérale ? A Spy in the House, c'est si dur que ça a traduire ? Car pour ne pas vous gâcher tout le suspens : y a bien un pendentif, mais je ne suis pas sûre qu'il soit en jade et de toute façon on s'en moque de ce truc ! (bien que je me demande si dans les tomes suivants il ne pourrait pas ressortir). Mais là, la première mission de Mary se déroule dans une maison où tout le monde semble espionner tout le monde. Parfait !
Ensuite, continuons dans la traduction, comment peut-on passer de The Agency à L'Agency... Je rappelle à tout le monde que j'ai lu ce roman en français et non en franglais et le nom à l'anglaise ne se justifie pas du tout. Et ça fait moche et ridicule surtout avec un article bien français juste devant. On ne vous a pas appris que dans le code-switching faut respecter les structures grammaticales ?
En dehors de ça, je n'ai rien de mal à vous dire sur ce roman. On est dans une version féministe de Chérub, série que j'adore. Le principe est simple, puisque nous sommes en pleine période Victorienne, que les femmes sont totalement déconsidérées, autant leur donner des missions dont personne ne pourrait les croire capable. Comme les mômes de Chérub, je vous disais.
Le Londres de l'époque est très bien rendu grâce à une grande gamme d'odeur. C'est très agréable à lire (même si on est ravie que les odeurs ne soient pas fournies avec le roman).
Côté enquête, je me doutais bien de la fin mais l'intérêt est de voir Mary effectuer sa première mission, donc on se calme et on la prie de mieux regarder autour d'elle. Mais c'est pas mal que les préjugés de l'époque soit si bien respectés. Et surtout à ce côté policier s'ajoute une romance. Gentille et raisonnable, avec beaucoup de répondant et d'humour. Ah, James....
Et j'aime beaucoup la couverture, qui n'est pas rose nunuche, mais verte, avec un très beau portrait en noir et blanc. Le noir a une texture gomme, je ne sais pas ce que c'est, mais c'est le genre de détail qui m'intrigue et me pousse à lire ce roman plus qu'un autre.
C'est un premier tome, mais comme Chérub, l'histoire policière est entière et donc ce roman se suffit à lui-même (ouf).
A lire : l'avis d'Ori.