Me voilà de retour sur le sol français. Je ne sais pas ce qu'il en est de vous, mais lorsque je prépare mon sac de voyage, j'ai toujours peur de manquer de lecture (d'ailleurs, j'ai décidé de m'offrir une liseuse si je parviens à avoir un contrat avec l'autoentreprenariat que je lance). Du coup je passe des heures, pendant la semaine précédent le départ à me torturer pour avoir assez à lire, sans que ce soit trop lourd. Pour quatre semaines au Japon, j'avais finalement opté pour Anna Karénine (dont j'avais lu une vingtaine de page pour être sûre d'apprécier) et Salmon fishing in the Yemen (court mais en anglais, donc long).
Finalement je n'ai ouvert Anna Karénine qu'après 10 jours de voyage, ne lisant qu'une page à la fois... J'ai eu une brusque accélération lors d'un vol domestique, puis de nouveau rien. Et je n'ai même pas ouvert l'autre roman !
Si pendant le voyage cela ne m'a pas dérangé, en ouvrant mon courrier à notre retour, j'ai découvert plusieurs services de presse et j'ai voulu immédiatement les lire, tous. J'étais finalement frustrée et encore plus par l'histoire entre Anna et Vronski, et surtout la pauvre Kitty dont j'attends le rétablissement.
Du coup j'ai opté pour Le Pélican, un roman d'Odette Leclerc, en provenance directe du Canada. L'héroïne est romantique et fan d'amour courtois, elle cherche l'homme de sa vie, mais n'acceptera de se lancer dans une relation avec lui que si les bons signes se présentent avec.
Je voulais de l'amour, j'ai été servi. Le début est dégoulinant de mièvrerie, à base de cheval blanc et prince charmant. Mais finalement je me suis prise au jeu car Alexandrine (l'héroïne) est tellement obnubilée par son idée qu'on a envie de la secouer, de la faire redescendre sur terre et de lui montrer que les signes sont évidents, d'ailleurs le lecteur saisit très vite qu'elle sera la conclusion.
Une lecture légère, qui n'est pas sans rappeler la collection Harlequin, qui fait du bien au coeur tout rose, tant qu'on sait prendre du recul et rire des personnages.
Un roman qui a rempli sa fonction et qui me permet de continuer tout doucement ma lecture d'Anna Karénine (elle est enceinte !!!), de nouveau une page par jour. Un roman que je déconseille quand même fortement de mettre dans un sac de voyage, car il ne fait que 146 pages (absolument pas rentable sur le rapport espace occupé dans le sac / temps de lecture).
Le Pélican - Odette Leclerc - éditions Kody blue - 146 pages - disponible en format papier et électronique.