Pour le plus grand malheur de mon namoureux, ces derniers jours je n'étais jamais bien loin de mon exemplaire de Les chasseurs d'âmes (il aurait préféré me voir avec le premier tome d'Honor Harrington, un récit plus dense). Une nouvelle série de « romance paranormale » pour citer la quatrième de couverture.
Je ne vous apprendrai rien je pense concernant ce roman. Il entre dans la droite ligne des romans où une jeune lycéenne va découvrir que derrière la normalité du monde apparent se dissimulent une forme de magie. Cette découverte s'accompagne de la rencontre avec un beau jeune homme (non pas « ténébreux » pour une fois, cela ne convenait pas avec ses yeux bleus) qui semble étroitement lié avec l'ennemi.
C'est le genre de roman que l'on ouvre pas par hasard, je savais à quoi m'attendre et j'ai trouvé ce que j'y cherchais : de la légèreté, une pointe de suspens, une histoire d'amour cousu de fil blanc, l'envie de tourner les pages encore plus vite pour me vider la tête de gris et d'hiver et la remplir de frivolité estivale. Je regrette tout de même que les derniers chapitres contiennent bien plus de péripéties que les trois premiers quarts du roman. Et bien sûr il y a une suite qui est attendue, mais sans laisser la lectrice dans une angoissante attente.
Il n'y a qu'une chose qui m'échappe complètement, c'est la couverture et la présence du masque rougeâtre sur les yeux de l'héroïne.
Les chasseurs d'âmes, tome 1 : destinés, Alyson Noël, Michel Lafon