Titre : Le World Shaker
Auteur : Richard Harland
Editeur : Hélium
Le World Shaker est un navire de 4km de long. Très hiérarchisé, il a à sa tête un commandant suprême qui rend des comptes à la reine Victoria. Au plus bas de l'échelle se trouvent les Immondes, que personne n'a jamais vu puisqu'il n'existe aucun moyen de communiquer avec eux.
Col, futur commandant suprême, va faire la connaissance d'une Immonde et voir tout son univers être remis en question.
C'est un coup de coeur pour Valérie et je suis faible. Du coup je l'ai lu, laissant totalement à l'abandon tous les autres romans qui s'impatientent sur mes étagères (à moins que cette impatience ne soit que les propos de mon namoureux et non de mes livres).
Ce n'est pas un coup de coeur pour moi, mais tout de même une très agréable lecture. On est encore une fois dans l'esprit révolutionnaire qui anime pas mal de romans pour ados. L'univers est futuriste mais pas tant que ça, car c'est un évènement de notre passé proche qui sert de point de départ. L'écriture et le propos sont différents, mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Méto mais aussi à Hunger Games ou plus ancien 1984. Un jeune que rien ne prédisposait à changer le monde va se lancer dans une révolution remettant en cause le fonctionnement hiérarchique de la société.
Ici l'univers est impressionnant et il est même parfois difficile de le concevoir. Puisque le navire sert de pays, en quelque sorte, on trouve tout dessus. En contre partie, il est quasiment impossible d'avoir accès à l'air libre ou de voir le ciel.
Col est attachant, de même que Riff, sa coéquipière dans cette folle aventure. Lui est riche, mou et plein d'apriori. Elle est vive, ne sait pas lire et rêve de vengeance. On s'en doute, une histoire d'amour va apparaître là-dessus. Mais comme c'est une série, va falloir un peu de patience. D'un autre côté le premier tome se suffit à lui-même, bien que beaucoup de choses restent à dire. Mais on ne sort pas de cette lecture totalement frustrée.
A noter : le site de l'auteur recommande ce livre aux amateur de Steampunk (je n'en ai jamais lu donc je ne peux pas juger), et des victoriens (il compare son livre à du "Dickens sous stéroïdes"... heureusement que je n'ai pas lu ça avant).