J'ai découvert Suzanne Selfors grâce à son roman Café Givré. Un tel coup de cœur, que je l'avais contactée dès la dernière page tournée pour vous proposer une interview.
C'est avec une certaine appréhension que je me suis plongée dans son dernier roman, Le jour où j'ai rencontré Cupidon. Je savais que je n'y retrouverai probablement le côté réconfortant du précédent, mais je ne m'attendais pas à une telle différence.
Les deux romans parlent d'amour et de Cupidon. Les deux romans prennent place aux États-Unis avec des héroïnes adolescentes très fortes, qui en font bien trop pour leur famille à leur âge. Mais là s'arrête la comparaison.
Alice vit toute seule dissimulant la maladie de sa mère, auteur à succès de roman d'amour. Elle suit ses cours sur internet, passe une fois par semaine à la clinique, dédicace des romans à la place de sa mère. Alors que l'été le plus chaud jamais connu à Seattle s'annonce, Alice rêve du garçon qui passe devant chez elle tous les matins tout en cherchant une solution pour ne pas finir totalement ruiné.
Une histoire assez sombre, avec une héroïne qui porte beaucoup sur ses épaules. Mais encore une fois l'auteur a su créer tout autour d'elles des personnages riches en personnalité, véritable valeur ajouté du roman.
Et bien sûr, il y a Cupidon, celui du titre, celui des légendes. Mais difficile de croire à Cupidon quand on vit dans le mensonge, la dissimulation et que l'on connaît de trop près les maladies mentales.
Ce n'est pas un coup de cœur, mais j'ai apprécié le tumulte d'émotions que nous fait vivre l'auteur, la simplicité d'une première histoire d'amour et l'importance des la vie en communauté.
Le jour où j'ai rencontré Cupidon
– Suzanne Selfors - Bayard