Aaaaaah, le 3e tome d'Ava, cette adolescente qui parle aux fantômes. Mon héroïne chouchoute du moment.
J'ai eu la chance de recevoir le roman avant tout le monde avec le sac assorti ! Je fais ma maline avec, mais je trouve que l'ambiance graphique d'une couverture à une autre est vraiment très pertinente. Elle ne révèle rien sur l'histoire, l'illustrateur se concentre sur l'héroïne, et tant mieux.
Car le charme premier de cette série est de retrouver Ava, quelques mois plus tard, un peu grandit, un peu adolescente, un peu idiote maintenant qu'elle a conscience qu'il existe des garçons...
Mais on retourne avec délice sur les îles anglo-normandes, avec visite de la maison de Victor Hugo ! Entre souvenirs de la seconde guerre mondiale, complot dans le monde des consolateurs (ceux qui voient les fantômes), nouvelle histoire d'amour, ce troisième tome ne manque ni de rythme, ni de suspens.
L'auteur, Maïté Bernard, approfondit la présentation du métier de consolateurs, les collègues, la caisse de retraite, les réunions une fois par an... Et c'est l'entrée dans un monde plus vaste qui rend cette série si intéressante. Les jeunes femmes parlant aux fantômes sont nombreuses, celles qui le font avec professionnalisme et formation préalable beaucoup moins (en fait je n'en connais aucune, mais je suis loin d'être une pro sur le sujet).
Allez un seul défaut à cette série que j'aime de plus en plus : les cinq dernières lignes ! C'est quoi ce scoop scandaleux ? Et il n'y a aucune date de prévue pour le tome 4, mais surtout, je fais quoi si ce prochain tome sort alors que je suis en vadrouille loin du monde francophone ?
Du coup, j'ai même envie de tout relire...
La mort préfère Ava – Maïté Bernard – Syros