L'île infernal est l'un des premiers titres de la toute jeune maison d'éditions Komikku.
Dans un futur pas si lointain, la peine de mort a été aboli au Japon. La sentence maximale qui peut alors être prononcé à la place est l'exil sur une île où ne vivent que des prisonniers. Ils y sont débarqués sans rien d'autre que leur vêtement sur le dos, à eux de se débrouiller pour survivre.
Ei Mikoshiba s'y fait volontairement envoyé pour venger la mort de toute sa famille. Sa curiosité et sa soif de vengeance vont lui permettre de comprendre la hiérarchie mise en place sur l'île et le sombre secret qu'elle abrite.
C'est une série à laquelle il manque quelque chose. Comme si l'auteur avait entrepris son récit avec l'idée de publier une dizaine de tomes et l'obligation brusque de se contenter de 3 tomes. Beaucoup d'éléments divers tissent une toile d'araignée que l'on aimerait découvrir comme un bon thriller. Mais ça va vite, trop vite. L'histoire s'enchaîne comme pressé par le temps.
Le graphisme est précis, réaliste, et nous montre une société japonaise sans fioriture. Dans un récit comme celui-ci, inutile de ne dessiner que des personnages beaux qui finissent par tous se ressembler.
Un bilan mitigé, dû à une frustration plus qu'à une déception face à une mauvaise qualité.
L'île infernal – Yusuke Ochiai – Komikku Editions – en savoir plus