Titre : Une rose sur un cactus
Auteur : Zandra Colt
Editeur : Harlequin
Série Chance, publié en 1983
Stacia n'a jamais rencontré Paul Curtis. Mais elle le déteste déjà. Trop beau, trop riche, trop parfait qui va faire un mariage parfait. Les hommes comme lui, elle déteste. Et elle fait preuve de tout son cynisme pour bien lui faire comprendre. Mais l'avion qui les transportait tous les deux s'écrasent. Et ils vont devoir survivre seuls en pleine montagne en attendant les secours.
Ceci n'est pas une critique "littéraire" mais un point de vue sociologique menant dans le cadre d'une étude très sérieuse, les Harlequinades. Cependant je dois pointer du doigt ma déception.
On m'avait promis des répétitions et un vocabulaire très limité. Et bien il faut croire que les traducteurs des années 80 étaient plus compétents que ceux d'aujourd'hui...
Maintenant que ce détail est éclairci, venons en aux faits.
Saviez-vous que même en se montrant totalement détestable, lorsqu'on est face à un homme parfait, il reste parfait ! Aucune surprise à avoir finalement, on nous avait prévenu dès la première ligne, Paul Curtis est parfait. Non seulement il est riche et séduisant, mais il sait reconnaître les arbres et savoir à quelle altitude ils poussent, fait de l'escalade, sait pêcher et cuire la truite, reconnait les champignons toxiques, cuisinent sur un feu de camp de délicieuses racines. Heureusement qu'il était là finalement.
Ainsi autant sur certains points il est bon de se fier à l'apparence, autant l'auteur n'oublie pas d'émettre une nuance. Les apparences ne sont pas toujours celle que l'on croit. Ainsi Jeb Craik, chercheur d'or, solitaire se balladant dans la montagne avec sa mule, n'est pas un simplet obnubilé par l'or.
Il vit dans une ville fantôme et a choisit de s'installer dans l'ancienne école. Il a construit tout seul une cuisine et une vraie salle de bain ! Il a fait tout son réseau de plomberie depuis une petite source d'eau à proximité. Et son lit est un lit incroyable qu'il a acheté dans une maison close et monté bout par bout sur le dos de son âne.
Enfin Paul, l'homme parfait qu'on pensait connaître par coeur, n'est pas simplement parfait et il recèle quelques surprises. Que de surprises de page en page... l'héritier richissisme se rêve journaliste. Incroyable sachant que Stacia est également journaliste et photographe.
Un mot sur l'héroïne, elle encore nous montre qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Elle est totalement exécrable dans les deux premiers chapitres (personnellement, moi qui ne suit pas parfaite, je l'aurais bien fait taire avec violence si nécessaire). Mais brusquement elle fait un rêve et prend conscience de l'amour qu'elle porte pour Paul. Elle qui était si piquante comme un cactus, dissimule des roses que la tendresse de Paul fait éclore (vous comprenez mieux le titre maintenant).
La morale de cette histoire, rien n'est jamais comme on pourrait le croire.
Autre morale de cette histoire : pour être heureuse, trouver un homme parfait qui rêve secrètement de faire le même boulot que vous. Ainsi vous aurez toujours quelque chose à vous raconter.
Pour découvrir les autres études scientifiques de ce challenge, un seul lien : ici !
Et si vous souhaitez vous laisser tenter, je ne peux pas vous recommander ma lecture qui n'est plus édité, mais je suis certaine que vous trouverez votre bonheur sur le site des éditions Harlequin.