26 avril 2009
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11:00
Il y a quelques temps déjà "Chez les filles" m'a fait parvenir le dvd de Valse avec Bachir. Une tuile famille plus tard je vous donne enfin mon avis et je m'excuse sincèrement de ce retard.
La première surprise de ce dvd est l'agencement du coffret. Et moi j'aime les trucs gadget, alors quand en plus dedans il y a dix planches issues de la bd, même si ça ne sert à rien, je m'extasie. Il faut dire que je les avais vu en grand lors du Salon du livre à Paris, sorte de bulle de calme dans l'effervescence du salon.
Mais bref revenons au film. Ari Folman, le réalisateur, a participé à la première guerre du Liban au début des années 80. Cependant il ne s'en souvient pas et il entreprend de reconstruire sa mémoire au fil de rencontres avec d'anciens amis. De cette reconstruction est née le film.
Il s'agit donc d'un documentaire, mais également d'un dessin animé. Là où les japonais osent utiliser le dessin pour raconter des histoires dures, un occidental ose enfin s'y mettre sérieusement. Et tant mieux car cette histoire là je n'aurais jamais pu la supporter avec des acteurs ou pires, des images d'archives. D'ailleurs les photos de la fin m'ont semblé de trop... sur le coup. Car finalement malgré l'aspect dérangeant, elles permettent de ne pas oublier que ce n'est pas qu'une histoire, mais bien un témoignage.
Mais plus qu'un outil de communication, le dessin devient art. La qualité graphique est exceptionnelle. L'esthétisme est hallucinant, envoutant, admirable. La scène explicitant le titre du film, est à couper le souffle au sens propre. Le tout est servi avec une bande son très juste.
Le film a été primé à de nombreuses cérémonies : six prix en Israël, un César et un Golden Globe Award. Beau palmarès.
Encore merci à Suzanne et à "Chez les filles". Plus d'infos sur le film ici.
La première surprise de ce dvd est l'agencement du coffret. Et moi j'aime les trucs gadget, alors quand en plus dedans il y a dix planches issues de la bd, même si ça ne sert à rien, je m'extasie. Il faut dire que je les avais vu en grand lors du Salon du livre à Paris, sorte de bulle de calme dans l'effervescence du salon.
Mais bref revenons au film. Ari Folman, le réalisateur, a participé à la première guerre du Liban au début des années 80. Cependant il ne s'en souvient pas et il entreprend de reconstruire sa mémoire au fil de rencontres avec d'anciens amis. De cette reconstruction est née le film.
Il s'agit donc d'un documentaire, mais également d'un dessin animé. Là où les japonais osent utiliser le dessin pour raconter des histoires dures, un occidental ose enfin s'y mettre sérieusement. Et tant mieux car cette histoire là je n'aurais jamais pu la supporter avec des acteurs ou pires, des images d'archives. D'ailleurs les photos de la fin m'ont semblé de trop... sur le coup. Car finalement malgré l'aspect dérangeant, elles permettent de ne pas oublier que ce n'est pas qu'une histoire, mais bien un témoignage.
Mais plus qu'un outil de communication, le dessin devient art. La qualité graphique est exceptionnelle. L'esthétisme est hallucinant, envoutant, admirable. La scène explicitant le titre du film, est à couper le souffle au sens propre. Le tout est servi avec une bande son très juste.
Le film a été primé à de nombreuses cérémonies : six prix en Israël, un César et un Golden Globe Award. Beau palmarès.
Encore merci à Suzanne et à "Chez les filles". Plus d'infos sur le film ici.
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