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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 19:00
Titre : Sur les traces de Siri Aang
Auteur : Cristina Kessler
Editeur : Flammarion

Namelok est une jeune fille massaï.  Elle vit avec toute sa famille de façon assez traditionnelle. Cependant elle fait la connaissance de l'instituteur et se met à rêver d'apprendre à lire et écrire. Au même moment, elle a ses premières règles et va devoir faire son rite d'initiation qu'un programme radio vient de remettre en cause.
Heureusement pour s'évader au milieu de tous ces bouleversements, elle va rendre visite à une famille rhinocéros qui l'a adopté.

Je pense que mon résumé est assez maladroit. Mais c'est un roman captivant qui s'interroge sur les choix que les massaï ont du faire, sur comment ils ont fait le lien entre tradition et modernité. Ces bouleversements étaient amenés par la présence de la modernité directement chez eux, tel l'installation d'une boutique ou d'une "école". Mais ils étaient aussi subi avec la privatisation des terres et la création de réserve massaî, terrile épreuve pour ce peuple de nomade.

Le tout est très bien présenté, puisque l'on suit Namelok qui s'interroge et écoute tout ce qui se dit autour d'elle. Le seul hic de ce livre, à mon avis, est qu'il faut avoir quelques connaissances sur les massaï ou l'Afrique en général pour comprendre toute la portée de certaines situations. Le reste peut se faire à partir d'une réflexion personnelle.
Il faut savoir que le rite d'initiation des jeunes filles comprend l'excision. Ce détail n'est jamais dit dans le roman et ça ne m'est revenu en mémoire, que lorsque la radio annonce que toute l communauté internationale condamne cette cérémonie.
Autre info pratique, lorsque les garçons font leur rite d'initation, ils sont également circoncis. Pui ils deviennent des moranes et quittent l'habitation de la famille pour vivre entre moranes dans une manyatta proche du village.

Mais sinon, l'auteur (américaine) ayant vécu de nombreuses années au Kenya et ayant beaucoup cotoyé les massaï, on apprend aussi beaucoup de choses, des petits détails pas forcément très faciles à recaser dans une discussion. Elle termine également avec un petit lexique. En utilisant des mots en maa ou en swahili, elle donne une crédibilité plus grande à son récit.

Bref j'ai beaucoup aimé et je recommande cette lecture pour la recherche de son identité quand on est jeune, pour l'Afrique très bien décrite, pour les animaux nombreux et pour la fluidité de l'écriture.
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Bonjour, je suis Tiphanya, j'ai créé ce blog et pendant trèèèès longtemps, j'étais la seule à y partager mes chroniques littéraires.

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