Titre : Meurtriers sans visages
Auteur : Henning Mankell
Editeur : Points
Le commissaire Wallander se retrouve à la tête d'une enquête délicate : un meurtre violent et un seul indice "étranger".
Tandis que son supérieur est en vacances, c'est avec l'aide de son collègue Rydberg qu'il avance, avec prudence, tentant de ne pas entrer dans le jeu des xénophobes en tout genre.
Ce livre m'a été offert par Lisa dans le cadre du swap Noir c'est Noir (mes impressions à l'arrivée du paquet ici).
Alors déjà simplement j'ai aimé relire du polar. Je n'en avais pas lu depuis une éternité et c'est agréable de retomber dans ses vieux amours. D'autant plus qu'Henning Mankell me faisait de l'oeil en librairie depuis pas mal de temps. Les couvertures des éditions Points sont souvent tentatrices (enfin celle en photo ci-contre ne l'est pas, mais celle que j'ai lu oui, un couteau en acier planté dans une pomme rouge, sur fond noir)
Revenons à nos moutons.
J'ai été surprise par le soucis du détail, mais uniquement ces détails sans véritable importance, très souvent rattachés à la notion de temps : l'heure qu'il est, le temps nécessaire pour conduire d'un point à un autre, l'heure d'un rendez-vous... Une profusion d'info dans un roman qui se déroule sur plus de six mois !
Le rythme est également surprenant. Car le rythme de narration ne correspond pas forcément au rythme de l'enquête. Un décallage permettant d'approcher la vie et la famille du commissaire, de se croire sur une piste quand il n'en est rien... On est tenu en haleine par une sorte de déséquilibre totalement maitrisé et accrocheur.
Si j'ai l'occasion, je relirais du Mankell surtout que tout le monde m'a dit que celui-ci est loin d'être le meilleur. Mais cela reste le premier de la série et tout comme Lisa, ma swappeuse, j'adore lire les premiers tomes des séries avant tout autre !