Charlotte termine sa première journée dans son nouveau pensionnat épuisé. Il y a eu tellement de choses nouvelles à assimiler. Mais quand elle se réveille le matin suivant, elle ne comprend pas ce qu'il se passe. L'école est la même, le lit aussi, mais à côté d'elle se tient Emily qui dit être sa sœur. Elle lui dit aussi qu'elle s'appelle Clare et tout dans l'école à un côté vieux-jeu.
J'aime les voyages dans le temps, plus que je n'aime les romans historiques, c'était suffisant pour emprunter Charlotte Sometimes. Surtout que je n'avais pas lu en anglais depuis quelques temps et que j'avais envie de découvrir la première guerre mondiale à travers les yeux de cette jeune anglaise.
J'ai tellement lu sur la 2nde guerre mondiale, que j'avais fini par amalgamer les deux guerres dans une série de bombardement et de privation. Charlotte m'a fait découvrir une Angleterre bien différente, avec quelques privations, mais surtout la peur de perdre un père ou un frère et puis finalement la grippe espagnole.
C'est un récit délicat, avançant pas à pas, avec quelques grandes aventures d'enfant. Une lecture relativement facile en anglais. C'est avant tout un récit d'enfance avec la vie quotidienne du pensionnat, le lien entre sœurs et quelques questionnements sur celui que l'on est vraiment.
Un livre a évité dans un format trop ancien, car pendant quelques années, la fin a été réécrite, sans un passage qui m'a beaucoup plus. Les versions récentes sont fidèles au texte d'origine.
Charlotte Sometimes – Penelope Farmer – Vintage Classics - en savoir plus